mardi 30 septembre 2025

STARMER / MACRON , MÊME COMBAT ! ILS SONT AUX ABOIS ........

 

Starmer déclare la guerre à Farage : « Nous avons devant nous le combat de notre vie »

En difficulté face à Farage, la gauche britannique panique et part en guerre contre «l'extrême droite» anti-immigration
 
Licence Creative Commons
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À Liverpool, lors du congrès du Labour, Keir Starmer a franchi un cap en promettant un affrontement sans merci contre Reform UK, le parti de Nigel Farage qu’il assimile à l’extrême droite. 

Dans une interview accordée à la BBC, le Premier ministre britannique a lâché : « Nous avons devant nous le combat de notre vie, nous devons affronter Reform, nous devons les battre. »

Prononcés le 22 septembre 2025, ces propos illustrent la panique du Labour face à la percée fulgurante de Reform UK, qui capitalise sur le ras-le-bol des Britanniques vis-à-vis de l’immigration incontrôlée et des échecs économiques du gouvernement. 

Starmer, aux abois avec une cote de popularité en chute libre, tente de ressouder son camp en diabolisant l’opposition populiste, mais cette stratégie pourrait bien se retourner contre lui, comme le montrent les sondages récents. 

Selon un sondage Ipsos, le parti de Farage atteint des sommets et devance le Labour de 12 points, avec 34 % des intentions de vote, contre 22 % pour les travaillistes, un score historiquement bas pour un parti au pouvoir. 

Farage au sommet

La montée de Reform UK n’est pas un accident mais le symptôme d’un mal profond qui ronge la Grande-Bretagne post-Brexit. 

Avec 34 % des intentions de vote, le parti de Nigel Farage talonne ses records et attire massivement les déçus des Tories : 39 % des électeurs conservateurs de 2024 se tournent vers lui, tandis que Reform UK retient 89 % de sa base de l’an dernier.

 Ce basculement s’explique par la capacité de Farage à cristalliser les frustrations sur l’immigration, thème tabou pour le Labour qui peine à concrétiser ses promesses de contrôle des frontières. 

Chez les classes moyennes inférieures, Reform UK culmine à 51 %, et chez les plus de 50 ans à 44 %, démontrant un ancrage populaire que Starmer, élitiste, ne peut contrer. 

 

Les Britanniques, lassés des mirages multiculturalistes imposés par Londres, voient en Farage un rempart contre l’effacement national, un écho à la droite européenne qui refuse la submersion migratoire.

De plus, le sondage souligne la vitalité de Reform UK face à un Labour en déliquescence. 

Alors que les Conservateurs végètent à 14 % - leur score le plus bas depuis 1976 - et que les Libéraux démocrates et les Verts stagnent à 12 %, Reform UK émerge comme la force anti-système par excellence. 

Nigel Farage, perçu comme le meilleur Premier ministre potentiel par 25 % des sondés, contre 19 % pour Starmer, incarne cette aspiration à un leadership fort et patriote.

Les accusations de racisme : une dérive stérile du Labour

Starmer a qualifié le plan migratoire de Farage de « raciste » et « immoral », en référence à la proposition de Reform UK d’abolir le titre de séjour permanent pour les migrants non européens, remplacé par des visas temporaires assortis de seuils salariaux élevés, d’interdiction d’accès aux soins et aux aides sociales, et de tests d’anglais stricts. 

 

 « Eh bien, je pense que c’est une politique raciste. Je pense que c’est immoral.

 Il faut la dénoncer pour ce qu’elle est », a-t-il tonné, au cœur du congrès travailliste de Liverpool. 

Pourtant, Starmer nuance en soutenant l’expulsion des migrants illégaux, tout en défendant les légaux comme « nos voisins » et « une partie de qui nous sommes », arguant que de telles mesures « déchireraient le pays ».

En accusant Reform UK de semer la division, Starmer esquive le vrai scandale : son propre gouvernement, impuissant face aux traversées de la Manche en hausse, laisse les tensions sociales s’envenimer sans proposer de solutions concrètes. 

Le plan - radical - de Farage semble bien plus pragmatique que raciste : il vise à protéger l’économie et l’identité britannique en priorisant les citoyens face à une mondialisation qu’ils estiment débridée.

 

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Julien Tellier
Journaliste

 


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