samedi 20 décembre 2025

LE COMMUNIQUÉ DE L' INSTITUT " POUR " LA JUSTICE !

 

Pourquoi Emmanuel Macron n’a-t-il pas construit de prisons ?

Courriel de Pierre-Marie Sève - Institut pour la Justice : Pourquoi Emmanuel Macron n’a-t-il pas construit de prisons ?

détails

Pierre-Marie Sève

Directeur général de l'Institut pour la Justice

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Cher(e) ami(e) de la Justice,


Il y a 3 jours, la contrôleuse des prisons se plaignait (encore) dans la presse de la suroccupation carcérale. 


C’est une réalité : l’occupation des prisons françaises atteint ses plus hauts niveaux historiques.


Mais, si nous manquons de places de prison, c’est pour une raison simple : Emmanuel Macron n'a pas été capable de tenir sa promesse. (Il en est même très loin !)


 

Faire baisser l’insécurité est simplissime !


Depuis des siècles, certains veulent croire qu’on abaissera la délinquance à coups de réinsertion. Plus d’écoles, moins de prisons...


Séduisant sur le papier, mais cela fait des décennies que l’on essaye. Sans succès.



Et donc, il n’y a qu’une seule façon de baisser la criminalité. C’est d’ailleurs très SIMPLE : il faut enfermer les criminels.

 

 Pas besoin d’étude pour le prouver, le bon sens suffit. 


Quand les criminels sont en prison, ils ne commettent pas de crimes…


D’ailleurs, lorsque les Etats-Unis ont mis en place une politique d’incarcération sévère dans les années 1990, comme par magie, l’insécurité a été divisée par 2 ou par 3 !


Sans parler du Salvador, qui a enfermé tous ses criminels et est passé du pays le plus dangereux du monde au plus sûr d’Amérique en 5 ans.


Pour régler le problème de l’insécurité en France, il suffit d’une politique : mettre les criminels en prison.


Et tant que nous n’avons pas les places de prison nécessaires, il y a une pression continue sur le système judiciaire pour qu’il ne punisse pas.


C’est pourquoi aujourd’hui, le code pénal fait tout pour retarder le moment où les délinquants vont en prison. Et pour les faire sortir le plus vite possible.


 

Une promesse non-tenue…


Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron nous a habitué à dire tout et son contraire, pour plaire aux uns et aux autres.


Un jour, il reconnaît le lien entre immigration et délinquance, le lendemain, il désavoue publiquement le policier qui a tiré sur Nahel à Nanterre. 


Puis, il se déclare “intraitable” contre l’insécurité avant d’accuser CNews de “brainwasher sur les faits divers”.


Mais, il y a une promesse non tenue qui a beaucoup plus de conséquences concrètes.


En 2017, le candidat Emmanuel Macron a promis 15 000 nouvelles places de prison


Alors, à l’époque, l’IPJ en réclamait 20 000, mais c’était un début.

Mais, une fois élu, nous avons vite compris que cette promesse n’engageait que ceux qui écoutaient Emmanuel Macron. 


Quelques mois après son élection, Edouard Philippe annonçait que cette promesse serait en fait réalisée sur 10 ans, et non 5 comme tout le monde l’avait compris. Déjà un reniement sérieux.


Puis, en 2022, on dénombrait à peine 3 000 places construites. Un niveau ridicule pour une urgence nationale.


Et il y a quelques jours, un an et demi avant la fin du délai qu’il s’était fixé, la Cour des comptes vient de rendre un rapport sur ce programme 15 000. 


Ce rapport est sans appel.


 

La Cour des comptes étrille les gouvernements Macron


La Cour des comptes a rendu son rapport il y a quelques jours.


Il nous apprend qu’à peine plus de 5 000 places sont sorties de terre en 8 ans et demi.


(Rappelant que l’objectif initial était de 15 000 places en 5 ans, et non 10 ans)


Pire, comme l’explique la Cour des comptes, le programme va aussi VOUS coûter très cher !


Le programme devait coûter 3,9 milliards d’euros aux contribuables, mais il a complètement dérapé et devrait finalement coûter au moins 5,7 milliards d’euros. 


Le rapport termine avec des recommandations et notamment une recommandation faite par l’Institut pour la Justice dans une note de mai dernier : utiliser une procédure d’urgence pour la construction de prisons (comme pour les JO 2024 ou la reconstruction de Notre-Dame)...


Mais il va falloir faire vite pour construire. 


Sinon, nous nous exposons à un nouveau problème.


 

Va-t-on libérer tous les détenus ?


Depuis plusieurs années, tous les mois, les organisations anti-prison (l’observatoire des prisons, Amnistie internationale, le Syndicat de la Magistrature, etc.) alertent sur la suroccupation carcérale.


Et leur solution… c’est libérer le surplus de détenus via ce qu’on appelle la “régulation carcérale”.


Ce qui veut dire : libérer plus de 20 000 détenus !! Tout simplement !


Lors des élections législatives 2024, cette mesure était dans le programme du NFP, et c’est d’ailleurs l’Institut pour la Justice qui avait alerté l’opinion sur cette mesure.


Et grâce à nous, Manuel Bompard avait dû rétropédaler publiquement…


Mais le danger est là, plus que jamais. 


En octobre 2024, une proposition de loi était déposée à l’Assemblée nationale, pour cette fameuse régulation carcérale…


Et certains députés macronistes commencent à se prononcer en faveur de ce mécanisme…


Comptez sur l’Institut pour la Justice pour arrêter cette folie ! Mon équipe veille au grain.


Mais, pour cela, j’ai besoin de financer l’embauche d’un nouveau stagiaire pour épauler François, le responsable de la communication. 


Ce recrutement plutôt économique représente tout de même environ 5 500 € sur 6 mois. 


Si vous le pouvez, je vous sollicite donc pour ce petit projet qui nous aidera directement à lutter contre la "régulation carcérale". 

 

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Sans Français engagés pour la Justice, il n’y a pas d’Institut pour la Justice. Et nous laisserions alors les associations idéologues agir seules...


Merci d’avance pour votre soutien.


Et en cette fin d’année, je vous souhaite surtout un très joyeux Noël.


Avec tout mon dévouement,

L'Institut pour la Justice est une association loi 1901 en faveur d'une Justice plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes.

 

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