samedi 20 décembre 2025

LA JEUNESSE SOUTIENS LES AGRICULTEURS ! TOUS À VERSAILLES ! REJOIGNEZ-LES ......

 


 

Versailles : quand la jeunesse choisit la terre plutôt que les causes importées

À Versailles, des jeunes se mobilisent pour ceux qui nourrissent la France et non des causes à la mode.
Photo BV
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Ni banderoles woke, ni slogans importés, ni violence. 

À Versailles, une poignée de jeunes a lancé une mobilisation inattendue en soutien aux agriculteurs. 

En quelques jours, ce rassemblement spontané a pris de l’ampleur, révélant une jeunesse qui refuse les combats à la mode et choisit de défendre une cause concrète, vitale et trop souvent ignorée : l’agriculture française.

Un message simple : pas de pays sans paysans

Place Saint-Louis, à Versailles, en cette soirée du jeudi 18 décembre, près de 400 personnes se sont rassemblées à l’appel d’un collectif de jeunes.

 Pas de fumigènes, pas de drapeaux palestiniens ni de revendications intersectionnelles. 

Juste un message simple, presque désuet dans le paysage militant actuel : « Pas de pays sans paysans », et des témoignages concrets d'agriculteurs et de leur enfants.

À l’origine de cette mobilisation, Lucille et Édouard.

 Dimanche encore, ils n’étaient qu’une dizaine, sur le marché de la ville, autour d’une camionnette bardée de slogans.

 Moins de 72 heures plus tard, le bouche-à-oreille, les réseaux sociaux et quelques boucles WhatsApp ont fait le reste.

 Résultat : un rassemblement hétéroclite, intergénérationnel et surtout massif pour une initiative née hors de tout cadre militant structuré. 

Le collectif revendique déjà près de 2.000 soutiens en ligne en une semaine.

Une mobilisation hors des codes habituels

Ce qui frappe, au-delà des chiffres, c’est la rupture avec les formes classiques de mobilisation de la jeunesse. Ici, pas d’association subventionnée, pas de collectif labellisé, pas de lexique militant calibré. 

Simplement de jeunes citadins qui refusent l’indifférence face à la détresse agricole.

Lucille, salariée dans ce secteur, raconte avoir lancé le mouvement presque par défi de son employeur, qui lui a lancé que « les citadins ne se lèveraient jamais pour les agriculteurs ».

 Pari tenu.

 Pour elle, comme pour beaucoup des participants, il s’agit d’abord de rappeler une évidence trop souvent oubliée : l’agriculture est la base de notre vie quotidienne, et ceux qui nous nourrissent disparaissent dans un silence assourdissant.

 

En France, un agriculteur se suicide tous les deux jours. 

Les pensées suicidaires touchent près de 28 % d’entre eux, contre 4,2 % dans le reste de la population. 

Des chiffres connus, établis, mais rarement mis au centre des indignations urbaines.

Une jeunesse qui refuse les combats importés

 

Auguste, Édouard et d’autres étudiants présents ce soir-là le disent sans détour : ils ne veulent pas subir demain des décisions prises aujourd’hui contre le monde agricole, par l’État ou l’Union européenne. 

À 18 ou 20 ans, ils assument un engagement qui tranche avec les causes habituellement mises en avant dans les grandes villes.

Les porte-drapeau queer, palestiniens ou vegan, si prompts à occuper l’espace public, sont ici aux abonnés absents. 

Un contraste qui interroge sur les priorités d’une partie du militantisme contemporain, souvent plus soucieux de symboles que de réalités concrètes.

Combler le fossé entre ville et campagne

Lucille, lors de son BTS agricole, parle d'une immersion qui a bouleversé sa perception : le travail, les sacrifices, l’attachement aux animaux, la solitude aussi. 

Autant de réalités largement inconnues d’une jeunesse urbaine coupée de ses racines rurales.

Tous dénoncent un fossé grandissant entre ville et campagne et appellent à une meilleure transmission de ces enjeux.

 Car soutenir les agriculteurs, rappellent-ils, ce n’est pas défendre un folklore ou un passé idéalisé, mais préserver une souveraineté alimentaire et un mode de vie menacés.

 

Motivés par cette première réussite, les organisateurs entendent poursuivre la mobilisation, avec un prochain rassemblement envisagé début janvier à Paris.

 Leur ambition n’est pas de remplacer les agriculteurs mais de leur dire une chose essentielle : ils ne sont pas seuls.

À Versailles, la jeunesse n’a pas manifesté pour être vue. 

Elle a manifesté pour être utile. 

Et c’est peut-être là, précisément, que réside la véritable nouveauté.

 


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Les Sables d’Olonne : encore une église profanée

Un reliquaire a été fracturé et le crâne du saint dérobé.
Brève 1

À quelques jours de Noël, dans l’église Notre-Dame de l'Assomption aux Sables d'Olonne, un reliquaire a été fracturé jeudi 18 décembre, et le crâne du saint a été dérobé.

Le curé-doyen des Sables-d’Olonne, l’abbé Antoine Nouwavi, a dénoncé un « acte ignoble de profanation » et a immédiatement porté plainte. 

Un événement qui intervient deux mois seulement après un précédent acte de vandalisme dans l'une des autres églises de la ville.

 Le 17 octobre, l'église Saint-Nicolas était cambriolée.

 Les voleurs étaient rentrés par effraction par la fenêtre de la sacristie, avaient dérobé 300 euros et brisé une statue sur leur passage.

 

Ce vendredi soir, le maire divers droite Nicolas Chénéchaud s’est dit scandalisé et a demandé le renfort de la police municipale pour sécuriser les lieux et appuyer l’enquête de la police nationale. 

Il a exprimé son soutien à la paroisse et aux fidèles et appelé à ce que les auteurs de ces faits soient retrouvés et sévèrement sanctionnés. 

 « Ici, nous tenons à nos traditions, à nos valeurs, à nos clochers. 

Nos lieux de culte resteront ouverts et vivants. 

Ce ne sont pas nos paisibles églises qu'il faut fermer, mais ces barbares qu'il faut enfermer. »

 

Source et Publications :  https://www.bvoltaire.fr/



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