« Gauche couscous » et « Droite djellaba »
« Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons.
Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons… »
(Cheik Youssouf al-Qarâdâwi)
Bien qu’homme de droite assumé, je n’ai jamais été fan de Michel Houellebecq que je trouve même, par moment, carrément salace et crapoteux.
Je n’ai pas compris le battage fait autour de son roman Soumission (1) ; la gauche modérée et les islamo-gauchistes criaient à l’islamophobie, et la droite molle trouvait ce livre génial, prémonitoire et même divinatoire.
En fait, Houellebecq n’a fait qu’observer ce que le commun des mortels constate depuis des décennies ; après le Royaume-Uni, qui paie au prix fort son multiculturalisme ; après la Belgique francophone qui devient musulmane ; la France est en train de devenir le Frankistan mais le phénomène n’est pas nouveau, il remonte au début des années 1960.
Nous avons perdu notre autosuffisance énergétique en bradant l’Algérie.
Mai 1968 a accéléré le délitement – tant moral qu’intellectuel – de notre pays.
Des accords (souvent unilatéraux) d’aide et de coopération avec nos anciennes colonies, puis le « regroupement familial » du tandem Giscard-Chirac ont amené chez nous une immigration maghrébine, qui, contrairement à l’immigration de travail d’antan, n’a aucune intention de s’intégrer, d’assimiler nos us et coutumes, et encore moins de respecter nos lois.
Manipulées par l’ultragauche, les jeunes générations issues de la « diversité » apprennent dès leur enfance à détester la France.
Sous Giscard, la Loi Veil, légalisant l’avortement, condamnait à mort 230 ou 240 000 petits Français par an (chiffres officiels).
Depuis 1975, on en a tué plus de 10 millions !
Puis l’Europe se chargeait de désindustrialiser le pays et de favoriser, voire d’encourager, son invasion.
Rappelons ici quelques dates, juste pour mémoire : Schengen en 1985, Maastrich en 1992, le Marché unique en 1993, la Monnaie unique, le 1er janvier 2002.
Après ses frontières, devenues des passoires, la France perdait aussi sa monnaie.
Elle n’était donc plus une nation, mais un vulgaire Land européen.
Dans cette litanie de coups tordus, n’oublions pas que les Français ont refusé le Traité de Nice, le 29 mai 2005, et que, à peine élu, Nicolas Sarkozy faisait voter le Congrès (2), le 13 décembre 2007, pour nous imposer le Traité de Lisbonne (qui est un copier-coller du Traité de Nice).
À l’heure actuelle, 80 % des textes qui régissent notre vie quotidienne sont des directives imposées par Bruxelles.
Beaucoup de nos concitoyens ont refusé d’écouter ceux qui les mettaient en garde.
Certains, les plus naïfs, n’ont rien vu venir.
Shootés au Padamalgam, abreuvés au vivre-ensemble, et à la diversité qui serait une chance pour la France, ils n’ont pas vu que nos banlieues devenaient des coupe-gorges, des territoires perdus de la République pour parler comme les cuistres.
Petit à petit, la France n’était plus la France.
Il fallait aussi tuer la superstition car toutes les grandes civilisations s’appuient sur une religion forte.
Le catholicisme a du plomb dans l’aile depuis 1789.
Vatican II s’est chargé d’accélérer le processus mais, comme c’était encore trop lent, feu Bergoglio a fait la promotion de l’Islam.
Son encyclique Fratelli tutti et encore son livre Un tempo per cambiare sont une moraline assez infantilisante sur l’accueil des migrants et une quasi-déclaration de guerre à l’Occident chrétien.
Au final, Soros, le Forum de Davos, le Groupe Bilderberg, les GAFA, Ursula von der Leyen, Macron et feu Bergoglio ont mené le même combat !
Sus à l’indépendance des peuples; et vive la mondialisation heureuse !
Certains vont dire que j’exagère, que je noircis le tableau.
Et bien, je les invite à lire Great Reset (Grande Réinitialisation) de Klaus Schwab, le président-fondateur du Forum de Davos.
Ce salopard a au moins un mérite, celui d’annoncer clairement la couleur !
Le principal danger, en France (et en Europe), c’est l’Islam salafiste et les collabos islamo-gauchistes qui favorisent son entrisme.
Où Michel Houellebecq a vu juste, c’est dans la capacité de la gauche-caviar à virer en gauche-couscous (الطعام، كسكسي), mais aussi à celle de la droite-cachemire à devenir la droite-djellaba (جلابة).
Ces mondains tiédasses, sans convictions, sans morale, sans véritables valeurs autres que le fric, s’imaginent qu’une collaboration sera possible avec ce que cet imbécile de Macron a appelé l’Islam des Lumières.
Or l’Islam, dans toute son histoire, s’est toujours imposé par la force.
Mais personnellement, je n’ai rien contre l’Islam en tant que tel.
Je suis même persuadé que les musulmans sont utilisés comme supplétifs, comme troupe de manœuvre, de la finance apatride et des mondialistes qui œuvrent au grand remplacement après notre grand déclassement.
Je ne prétends pas non plus être un spécialiste du Coran, mais je peux en parler sans haine et sans passion, en restant tout simplement factuel : le Coran est constitué de versets, de sourates (سورة) lesquelles sont complétées ou explicitées par les hadiths (حديث).
114 sourates, classées dans un ordre de longueur assez sensiblement décroissant, forment le Coran.
Or le livre comporte plus de 600 versets consacrés à la guerre aux non-musulmans et aux apostats.
396 versets sont haineux, belliqueux, esclavagistes, antichrétiens, antijuifs, ou appellent à tuer les apostats et les infidèles.
129 versets prônent la guerre sainte (le djihad).
On y compte 200 répétitions du mot enfer, et 365 répétitions du mot châtiment et ses nombreuses variantes (menace, intimidation).
Le Coran contient aussi 41 versets associant la femme au mal ou au diable.
Je vous épargnerai une fastidieuse énumération des versets violents.
Contentons-nous, juste pour l’exemple, de la Sourate 5 (La table servie), verset 33.
« Tuer, crucifier, expulser du pays les corrupteurs. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et son messager… c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays.
Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment… ».
Ne cherchez pas le mot aimer dans le Coran, vous ne le trouverez pas !
Aimer n’est pas musulman, c’est un concept chrétien !
Le Coran, c’est le livre d’une religion forte dont les visées expansionnistes sont clairement annoncées : toute terre foulée par l’Islam appartient à l’Islam.
Quand Erdogan claironne qu’il veut recréer l’Empire Ottoman, il est dans la même logique conquérante qu’Abou Bakr al-Baghdadi, fondateur de l’État islamique (الدولة الإسلامية) aussi appelé Daesh, qui déclarait, à la création de son mouvement : « Nous reprendrons Grenade ».
Si ça ne vous parle pas, je vous rappelle qu’en 1492, les troupes d’Isabelle de Castille et de Ferdinand d’Aragon chassaient les maures de Grenade, dernière étape de la Reconquista espagnole.
Comme je connais (disons, un peu !) et que je respecte l’Islam, je réfute par avance le sacro-saint pas d’amalgame.
Il émane souvent de gens qui ne font pas la différence entre les sunnites et les chiites, entre le soufisme et le salafisme, ou qui ignorent tout du wahhabisme (الدعوة الوهابية) (3).
Ceux qui confondent un ouléma (علماءʿ), enseignant dans une médersa (ou madrassa, (مدرسة,) (4), avec un muezzin (مؤذّن) ou un imam (إمام,), souvent autoproclamé, qui dirige la prière en commun.
L’Islam est pluriel, tout le monde le sait ou devrait le savoir, mais arrêtons de prendre les Français pour des imbéciles ou des débiles profonds.
De grâce, ne nous voilons pas la face !
On peut philosopher durant des heures sur cette belle religion de tolérance, d’amour et de paix ; sur l’islam intégriste, modérément radical ou radicalement modéré ; faire un distinguo subtil entre le Coran alternatif et le Coran continu ; il n’en demeure pas moins vrai qu’un sondage récent nous apprend que la jeune génération musulmane issue soit du regroupement familial, soit du jus soli – dans son immense majorité (71 %) – fait passer la charia avant les lois de la République.
Il y a 50 pays musulmans dans le monde et, dans presque tous ces pays, les chrétiens sont persécutés.
Notons aussi qu’aucun de ces états n’est une démocratie, mais ceci ne me dérange pas.
D’abord parce que je respecte la souveraineté des peuples.
Ensuite parce que le concept d’ingérence humanitaire inventé par Bernard Kouchner, nous a valu, entre autres, des printemps arabes plutôt calamiteux qui n’ont réussi qu’à faire enfler un peu plus la colère des musulmans contre l’Occident.
Mais, on est forcé de constater que si tous les musulmans ne sont pas des terroristes, tous les terroristes qui commettent des attentats chez nous sont des musulmans.
Je vous épargnerai la liste et le nombre de victimes des attentats islamistes commis sur notre sol depuis 2012 (et même depuis 1995, à l’époque ou la GIA algérien exportait son terrorisme en France).
Ne généralisons cependant pas : quand je m’exprime sur les musulmans – ce qui m’arrive relativement souvent – je rends hommage aux magnifiques combattants de l’armée d’Afrique, ceux de Monte-Cassino et du débarquement en Provence, ou à nos harkis, fidèles à la France et livrés aux égorgeurs du FLN.
Il m’arrive fréquemment de conseiller à des amis la lecture du livre Mon pays, la France du Bachaga Saïd Boualem (5) : preuve, s’il était besoin, que l’attachement à l’Islam n’empêche pas une parfaite intégration.
Le danger de l’islamisation rampante de la France n’est pas nouveau :
Jean-Marie Le Pen, François Brigneau, Roger Holeindre, Serge de Beketch et quelques autres (dont, modestement, j’étais…) le dénonçaient au début des années 1970, il y a un demi-siècle.
Il s’est aggravé avec le regroupement familial de Giscard.
Ceux qui aujourd’hui le découvrent sont soit des imbéciles, soit des menteurs.
Quand nous étions encore une grande puissance, à la fin des 30 glorieuses, nous étions en mesure de supporter une immigration de travail limitée à 4 ou 5% de la population.
Mais il aurait fallu – impérativement ! – arrêter l’immigration de peuplement, supprimer le regroupement familial ET le droit du sol.
Il va sans dire qu’il fallait aussi supprimer la double (ou triple) nationalité et renvoyer dans leur pays les étrangers qui commettaient un délit en France.
Maintenant, je crains qu’il ne soit trop tard !
Je sais que le remplacement de population est voulu, programmé et planifié depuis des années.
Les gens qui nous gouvernent ne sont pas des imbéciles ; ils savent très exactement ce qu’ils veulent, et ce qu’ils veulent est en train de se réaliser.
Je me suis fait traiter de facho pendant un bon demi-siècle pour avoir osé rappeler ce que disait Houari Boumédienne dès 1963 : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord.
Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis.
Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir.
Et ils le conquerront avec leurs fils.
Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire… ». On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas !
Par Eric de Verdelhan
1) Soumission de Michel Houellebecq ; Flammarion ; 2015
2) Députés et sénateurs réunis en Congrès, lequel, à la différence d’une Assemblée législative, ne peut exercer le droit d’amendement.
C’est donc une forfaiture… légalisée par la Constitution.
3) Mouvement se réclamant de l’islam sunnite hanbalite qui défend « un retour aux pratiques en vigueur dans la communauté musulmane du prophète Mahomet et ses premiers successeurs ou califes ».
Il s’agit d’une forme de salafisme. Le wahhabisme est totalement opposé, par exemple, au soufisme marocain jugé trop tolérant.
4) Une medersa, ou école coranique, est une université théologique musulmane.
5) Mon pays, la France du Bachaga Saïd Boualem ; France-Empire ; 1962

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