lundi 8 décembre 2025

ACCUMULATION DE DÉFAILLANCE AU LOUVRE ! LA DIRECTRICE TOUJOURS PAS VIRÉE ???

 

Inondation aux Antiquités égyptiennes du Louvre : 400 ouvrages dramatiquement endommagés

Photo : TheNexusInstitute / WikiMedia / Creative Commons

La série noire continue au Louvre, et la réaction officielle demeure d’un calme déconcertant, presque provocateur.

 Après le cambriolage sidérant de la galerie d’Apollon, où des bijoux d’une valeur inestimable ont disparu comme dans un mauvais film, voilà maintenant une inondation dans la bibliothèque des Antiquités égyptiennes : près de quatre cents ouvrages touchés.

 Et malgré cette accumulation de défaillances, la directrice du musée, Laurence des Cars, reste en place, inébranlable, protégée par on ne sait quel parapluie institutionnel.

On peut bien tourner la question dans tous les sens : combien de désastres faudra-t-il pour que la responsabilité de la direction soit enfin examinée avec sérieux ?

 Une galerie emblématique pillée, une bibliothèque dévastée par l’eau sale, des infrastructures en décrépitude que le personnel signale depuis des années… Rien n’y fait. 

Les communiqués officiels rivalisent d’euphémismes, les ministères temporisent, et la gestion du musée le plus visité du monde continue de tanguer comme si ces accidents n’étaient que de simples contretemps techniques.


La fuite d’eau du 26 novembre n’est pas tombée du ciel : elle provient d’un réseau hydraulique déclaré « en obsolescence totale » par l’administration elle-même.

 Cela figurait dans les notes internes. 

Cela avait été signalé. 

Pourtant, la bibliothèque a été laissée sous des plafonds rongés, jusqu’à l’ouverture accidentelle d’une vanne. 

Que faut-il de plus pour admettre qu’on navigue à vue ?

Le Louvre n’est pas un musée comme les autres. 

C’est un symbole national, une vitrine culturelle, un lieu dont l’intégrité devrait être défendue comme un trésor.

 Or, depuis des mois, on assiste à une forme de fatalisme désabusé : chaque incident s’ajoute au précédent, sans provoquer la moindre réflexion sur la gouvernance actuelle. 

 

Après un vol digne d’un casse hollywoodien, on aurait attendu une secousse au sommet. 

Après une inondation qui abîme des collections scientifiques, on aurait espéré un sursaut. Rien. 

Silence poli, langue de bois, et continuité.

Il faut donc poser la question frontalement : jusqu’à quand ? 

Jusqu’à quel niveau de destruction devra-t-on grimper pour qu’une remise en ordre soit engagée ? 

Doit-on attendre que les défaillances s’enchaînent au point d’abîmer irrémédiablement le patrimoine confié à l’État ? 

Que tout le Louvre brûle, pour reprendre l’interrogation que beaucoup murmurent désormais sans oser la dire publiquement ?

Le public, lui, voit très bien ce qui se joue. 

 

Lorsque l’administration protège imperturbablement une direction qui accumule les revers, elle envoie un message désastreux : on peut gérer un établissement prestigieux comme un navire sans capitaine, et cela ne prête à aucune conséquence. 

Ce n’est pas seulement une erreur de management, c’est un aveuglement politique.

La France mérite mieux que cela. 

Le Louvre, encore davantage. 

Et il n’est plus possible de faire comme si ces épisodes n’étaient que des incidents isolés. 

Ce sont des signaux d’alarme.

Ils clignotent depuis des mois.

 Ils annoncent un effondrement qu’une gouvernance responsable aurait dû prévenir.

À moins d’un véritable changement de cap, on ne pourra bientôt plus dire que l’on n’avait pas été prévenus.

 

Source :  https://lalettrepatriote.com/inondation-aux-antiquites-egyptiennes-du-louvre-400-ouvrages-dramatiquement-endommages/

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