lundi 8 décembre 2025

KNAFO/LOISEAU : UN ÉCHANGE TENDU , SANS FAUX -SEMBLANTS

 REVUE DE PRESSE

 

Débat Knafo-Loiseau : quand la parole souverainiste s’impose face au verbe bruxellois

Jeudi 5 décembre 2025, Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête aux élections européennes, a affronté Nathalie Loiseau, eurodéputée Macroniste, lors d’un débat organisé par L’Express

Un face-à-face révélateur du clivage profond qui fracture l’Union européenne aujourd’hui : d’un côté, la défense acharnée d’un système technocratique par ses serviteurs ; de l’autre, une critique ferme, argumentée, portée par une souverainiste en ascension.

 

Un échange tendu, sans faux-semblants

Dès les premières minutes, les lignes sont tracées.

 Loiseau brandit un sondage Eurobaromètre indiquant que 74 % des Européens soutiennent l’appartenance à l’UE.

 Un chiffre que Knafo démonte aussitôt, précisant qu’en France, seuls 44 % des citoyens déclarent avoir une opinion positive de l’Union. 

Derrière ces statistiques, deux lectures inconciliables du sentiment populaire : l’une, rassurante et institutionnelle ; l’autre, inquiète, lucide sur la désaffection démocratique qui mine les fondements bruxellois.

Face à une Nathalie Loiseau engoncée dans le langage des traités, Sarah Knafo choisit une posture offensive, mais posée.

 Elle rappelle que l’UE, dans sa forme actuelle, n’a plus grand-chose à voir avec le projet initial d’une Europe des Nations voulu par le général de Gaulle. 

Elle dénonce une “fédération qui ne dit pas son nom”, dirigée non plus par les peuples, mais par une “Commission européenne devenue un gouvernement invisible”.

 

La souveraineté au cœur du duel

Le débat prend de l’épaisseur quand Knafo aborde le cœur du sujet : la souveraineté

Elle cite des exemples concrets pour illustrer l’impuissance des États membres face aux décisions bruxelloises. 

Quand Emmanuel Macron s’oppose à l’accord Mercosur, la Commission continue de négocier. 

Quand la France tente de réguler l’immigration, l’UE freine ou contraint. Knafo résume : « Nos lois ne sont plus chez nous ».

Loiseau, de son côté, insiste sur les bienfaits de la coopération européenne, sur les financements et sur l’influence collective. 

Mais sa défense apparaît vite comme une fuite en avant. 

À chaque critique, elle répond par un appel à “mieux expliquer l’Europe”, comme si le problème était pédagogique et non politique.

 

Un duel révélateur des lignes de fracture

Le ton monte lorsque le Brexit est évoqué. 

Pour Loiseau, il incarne une tragédie nationale et économique. Knafo, elle, voit dans le vote britannique une preuve que les peuples veulent reprendre le contrôle de leur destin – même si la mise en œuvre a été chaotique. 

« Ce n’est pas la souveraineté qui pose problème, c’est ce que l’on en fait », glisse-t-elle.

Là où Loiseau défend l’idée d’une Europe qui protège, Knafo insiste sur une Europe qui impose.

 Loiseau parle de règles communes, Knafo répond bureaucratie, dogme, dépossession.

 Le contraste est saisissant : la première parle comme un rouage d’institution ; la seconde, comme une femme politique consciente du fossé qui sépare Bruxelles des citoyens.

Au fil des échanges, Sarah Knafo s’impose

Non par démagogie, mais par clarté. Elle pose les bonnes questions, cite l’histoire, nomme les responsabilités.

 Elle refuse le chantage à l’euroscepticisme, mais réclame une refondation complète des rapports entre l’Europe et les nations.

Nathalie Loiseau, malgré son expérience, semble sur la défensive. 

Son discours, fluide mais prévisible, peine à masquer l’impopularité croissante d’une Union perçue comme hors sol.

Ce débat aura eu le mérite de révéler les termes du choix à venir : entre une Europe gestionnaire, technocratique et punitive, et une autre vision, celle d’une Europe des peuples, enracinée dans la souveraineté et le réel.

Illustration : DR

[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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De la censure à la tribune : le chemin du MCC vers la reconnaissance à Bruxelles

Alors que le monde politique et médiatique de la Belgique francophone place les structures patriotiques locales et internationales sous un cordon sanitaire strict visant à bannir toute activité liée à ce genre d’idées, la branche bruxelloise du MCC (Mathias Corvinus Collegium Brussels), un think tank hongrois, est parvenue progressivement à modifier cet état de fait. 

 L’événement international organisé ce mercredi 3 et ce jeudi 4 décembre 2025, sous le slogan « Bataille pour l’âme de l’Europe », en est la consécration.

Le rassemblement a eu lieu à la salle Claridge, sans que les autorités de la commune de Saint-Josse-ten-Noode n’interviennent. 

Seul un véhicule de police était posté, le premier jour, à quelques pas de la salle, alors que, moins de deux ans auparavant, le MCC avait été contraint de jouer au chat et à la souris avec les bourgmestres [maires] de trois communes de la Région bruxelloise, avant que le Premier ministre belge libéral flamand de l’époque Alexander De Croo ne soit contraint d’intervenir à la suite de pressions exercées par le gouvernement conservateur britannique de l’époque en raison de la participation de cadres de cette formation politique, en tant qu’orateurs, à cet événement.

 

Le MCC Brussels est arrivé, au fil du temps, à normaliser sa présence, en organisant de nombreux événements au sein de la capitale belge et européenne.

 Alors que deux ans auparavant, l’écrivain et homme politique français Éric Zemmour avait été empêché par la police d’entrer lors de la première des deux journées, et que de nombreuses personnes du public n’avaient pas été autorisées par la police à franchir la porte de la salle Claridge, aucun orateur ou membre du public n’a connu cette fois ce sort.

 Cette évolution montre le chemin parcouru en moins de deux ans pour la liberté de réunion et d’expression au sein de la Région bruxelloise, grâce aux actions du MCC Brussels qui dispose d’importants moyens financiers et logistiques. 

Espérons que, dans le futur, la partie wallonne de la Belgique connaîtra une évolution comparable, car tous les événements patriotiques y sont systématiquement frappés d’interdiction par les bourgmestres [maires] pour « troubles à l’ordre public », en raison de possibles contre-manifestations mises en place par des milices autodénommées « antifas » et soutenues en sous-main par le parti et le syndicat socialistes locaux. 

L’organisation du rassemblement, à nouveau, dans la salle Claridge, constitue aussi une forme de remerciement envers le propriétaire tunisien de celle-ci, qui n’avait pas cédé aux pressions et avait, en tant qu’adepte de la liberté d’expression, tenu bon.

Au cours des deux jours, de nombreux orateurs venus de différents pays ont abordé des sujets essentiels, allant de la question migratoire à celle de la liberté d’expression – la police britannique arrête 30 personnes par jour pour délit d’opinion sur Internet – en passant par la répression organisée par les structures peu démocratiques de l’Union européenne contre la fière Hongrie, qui, après avoir résisté à l’ogre soviétique en 1956, n’hésite pas, sous la direction de son Premier ministre Viktor Orbán, à contrecarrer les injonctions venues de Bruxelles, alors que ce pays montre la voie en matière de refoulement de l’immigration illégale et de lutte pour mettre fin à la guerre en Ukraine, qui peut, à tout moment, engloutir la Hongrie, mais également l’ensemble des pays de l’Union européenne.

Le présentateur de l’évènement, John O’Brien du MCC, a donné la parole aux différents intervenants, parmi lesquels ont figuré le président italien de la Fondation Tatarella ainsi que de Nazione Futura Francesco Giubilei, l’écrivain et homme politique polonais à la retraite du parti national-conservateur Droit et justice (PiS) Ryszard Legutko, les députés européens français du Rassemblement national Virginie Joron, Fabrice Leggeri et Thierry Mariani, le président du syndicat étudiant français La cocarde étudiante Édouard Bina, le président de l’institut polonais Ordo Iuris Jerzy Kwaśniewski, le journaliste polonais Adam Starzynski, le théoricien politique américain Patrick Deneen, les vice-présidents du parti patriotique portugais Chega Pedro Frazão et António Tânger, l’écrivain allemand Werner Patzelt, l’ancien président de la République tchèque Václav Klaus, l’écrivain québécois Mathieu Bock-Côté, Alice Cordier du collectif français Nemesis, le député européen du parti hongrois Fidesz András László, le directeur politique du Premier ministre hongrois Balázs Orbán, le Secrétaire d’État hongrois Balázs Hidvéghi.

Le gouvernement souverainiste hongrois de Viktor Orbán se prépare pour les élections législatives d’avril 2026 au cours desquelles il devra affronter le parti d’opposition europhile et mondialiste Tisza dirigé par Péter Magyar.

 

Par Lionel Baland

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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