« Je ferais comme Milei » : Florent Pagny met le plateau de Quotidien en PLS

Stupeur, sur le plateau de Quotidien.
De passage sur TMC, ce vendredi 12 décembre, Florent Pagny a fait voler en éclats le politiquement correct qui y règne habituellement en maître et provoqué un délicieux moment de gêne.
À la question « Si vous étiez président de la République, que feriez-vous en premier ? », le chanteur français a répondu, du tac au tac : « Ben, je ferais comme Milei ! »
« Il fait beaucoup de conneries, Milei ! », a alors tenté de nuancer Yann Barthès, visiblement choqué d’un tel éloge.
En vain.
L’interprète de Ma liberté de penser est resté droit dans ses bottes : « Sauf qu’il a réussi à stabiliser un petit peu l’inflation.
Et, surtout, il a viré la moitié de ce qu’on appelle des "gnocchis" », nom donné aux emplois fictifs dans la fonction publique.
Selon Florent Pagny, Javier Milei avait « prévenu dès le début qu’il n’y avait pas d’argent » et qu’il allait « faire des économies sur l’État lui-même ».
Une méthode qui fait ses preuves.
L’inflation a été ramenée de plus de 200 % à 30 %, actuellement.
De quoi faire pâlir bien des États européens.
Et là c’est le drame !
La tête du plateau de #Quotidien alors que Florent Pagny fait l’éloge de Javier Milei pic.twitter.com/ebjMRNOyEt— Destination Ciné (@destinationcine) December 12, 2025
Après cette sortie de route pour le moins inattendue, Yann Barthès a vite enchaîné et repris le contrôle de son émission.
Les chroniques suivantes ont pu respecter le cahier des charges habituel : longue page anti-Trump et succession de moqueries visant Pascal Praud, Philippe de Villiers ou encore Nicolas Sarkozy et son fils Louis.
Toujours dans les mauvais coups, l’émission militante a également vanté le remplacement des vitraux de Notre-Dame de Paris signés Viollet-le-Duc par ceux d’une artiste contemporaine proche du couple Macron et dotée d’un goût pour le moins douteux.
Une initiative formidable aux yeux d’Ambre, jeune chroniqueuse de Quotidien : « Plein de gens avaient râlé, ils avaient dit : "Oui, nin nin nin !" Mais moi, je les trouve très beaux, en tous cas ! »
Un avis d’expert, assurément.
Malaise TV
Ce n’est pas la première fois que l’émission phare de TMC est prise d’un léger malaise.
On se souvient qu’en 2021, Yann Barthès avait reçu Sonia Mabrouk sur son plateau et s’en était pris - déjà ! - à la ligne éditoriale de CNews.
« Une idéologie ? Non, absolument pas…
Il y en a une, à Quotidien ? », avait alors astucieusement balayé la journaliste, renvoyant l’animateur à son propre militantisme.
Une séquence bien contrariante pour les petits censeurs, mais jouissive pour la majorité des téléspectateurs.
#quotidien #cnews Sonia Mabrouk le genre de femme capable de mettre en miettes Yann Barthès en le regardant avec un sourire scotché au visage. pic.twitter.com/bCUthkcFcn
— Dolto (@Fils2Psy) November 6, 2025
Entre autres moments gênants, on peut citer cette interview du comédien Artus au cours de laquelle Yann Barthès a lourdement souligné son embonpoint, le dérapage misandre de la chroniqueuse Ambre - « Les hommes, ils nous mentent tout le temps » - ou encore la venue, sur le plateau, d’une chorale qui, après le tournage, s’était plainte de « discrimination raciale ».
Le diable Milei
Quant à Javier Milei, l'hostilité de la gauche médiatique française à son égard n’est guère surprenante.
Son franc-parler, ses mesures décapantes et son célèbre « Afuera ! » ne pouvaient qu’horrifier la bien-pensance.
Mais n’en déplaise à certains, ses réussites sont pourtant bien réelles : une hausse de l’activité de 5 % sur un an seulement, une décélération spectaculaire de l’inflation et le premier excédent budgétaire annuel dégagé en 14 ans.
— Depuis l’arrivée de Javier Milei au pouvoir, l’Argentine affiche des résultats SPECTACULAIRES avec une croissance de 7,6 %, malgré les prédictions d’économistes qui parlaient de « chaos social à venir ».
Le pouvoir d’achat réel a bondi de +18 %,… pic.twitter.com/SHxdbOly41
— Bastion (@BastionMediaFR) July 21, 2025
Conforté par son net succès lors des dernières législatives, le président argentin entame la seconde moitié de son mandat avec la ferme intention de poursuivre la modernisation de son pays.
Le parti libertarien de Javier Milei, La Libertad Avanza (LLA), est devenu avec ses alliés le premier bloc à la Chambre des députés, devançant l’opposition de centre gauche.
Une situation qui devrait lui permettre de mener d’autres réformes à même de relancer fortement l’économie et l’emploi : allongement de la journée de travail, extension des services « essentiels » en cas de grève, prise en compte de la productivité dans le calcul des salaires, remise en cause de l’accès universel et gratuit à l’éducation publique, criminalisation du déséquilibre budgétaire…
Autant d’idées qui réjouissent Florent Pagny... et horrifient Yann Barthès.
ET AUSSI
José Antonio Kast largement élu au Chili : la droite nationale reprend le pouvoir !

La confirmation d’une bonne nouvelle, même prévisible, est toujours agréable à recevoir.
Il est même possible que, ce dimanche, Javier Milei se soit exceptionnellement laissé tenter par une petite flûte de champagne pour fêter l’imposante victoire de José Antonio Kast à la présidentielle chilienne
. En effet, avec 58 % des voix, ce dernier bat sèchement Jeannette Jara, issue du Parti communiste qui prétendait succéder au président sortant, Gabriel Boric. Il est vrai que ce dernier, tout aussi gauchiste mais, de plus, responsable d’une gestion démagogique désastreuse, surtout au niveau de la sécurité, ne lui aura pas simplifié la tâche.
José Antonio Kast, 59 ans, représente la droite nationale.
Ce père de neuf enfants, catholique pratiquant, défenseur de la vie depuis l’origine jusqu’à sa fin naturelle, a des positions très fermes sur l’immigration et ses convictions antimondialistes ne l’empêchent pas de prôner un libéralisme réaliste, dans la ligne de certains de ses prédécesseurs avant l’intermède néfaste de Boric.
Il arrive au palais de la Moneda avec l’appui de deux autres candidats battus au premier tour : Johannes Kaiser, un peu plus proche du style et surtout de la forme Milei, ainsi que Evelyn Matthei, représentante de la droite classique.
Si bien que le 11 mars prochain, l’écharpe tricolore bleu-blanc-rouge (mais oui…) sera arborée par un pur produit de l’union des droites parfaitement hermétique au socialisme et au wokisme ambiant.
Tandem avec l'Argentine ?
Cet événement est très important pour l’Argentine de Milei.
Avec 5.300 km de frontières communes, les deux pays ont, depuis leur création, entretenu des relations fort complexes dans la reconnaissance des limites territoriales jusqu’à la fatidique année 1978.
Cette ultime dispute au sujet de trois îlots (en réalité, trois gros cailloux théoriquement stratégiques au fin fond du canal de Beagle, au sud de la Terre de Feu), avait tourné à l’aigre et les deux armées se trouvaient dans la toute dernière ligne droite avant le clash.
L’embrasement semblait inévitable, sauf que la fine et persévérante diplomatie du pape Jean-Paul II parvint à mettre un terme à cette folie qui n’aurait pas forcément tourné à l’avantage de l’Argentine.
Les îlots furent déclarés chiliens.
Près d’un demi-siècle plus tard, le bellicisme n’est plus de mise, les deux économies sont ou devraient être complémentaires.
Cette restriction étant à mettre encore, en partie du moins, au passif des péronistes/ kirchnéristes, toujours habiles à compliquer l’ouverture du pays.
En fait, les deux pays sont très différents.
La richesse potentielle de l’Argentine est bien connue de nos lecteurs.
Le Chili a une superficie quatre fois moindre, étalée sur une longueur de 4.300 km à vol d’oiseau, encastrée entre le Pacifique et la cordillère des Andes qui culmine à près de 7.000 mètres.
La moitié nord du pays est un désert.
L’Atacama a la pluviométrie la plus basse au monde.
La partie agronomiquement utile s’étend sur 600 km au sud de la capitale, Santiago.
L’Araucanie, au sud, est un paradis touristique de fjords, d’îles et de glaciers.
Les richesses naturelles sont le cuivre et la pêche.
Le peuple chilien est résilient et travailleur.
En politique, la chance du Chili est d’avoir échappé à l’emprise d’un populisme aussi pervers et corrompu que le péronisme.
À partir de 1970, tout a basculé avec la tragique expérience marxiste de Salvador Allende, arrivé au pouvoir grâce à la cécité des démocrates-chrétiens.
Lorsque les vieux avions Hawker Hunter ont bombardé le palais de la Moneda, le 11 septembre 1973, la courbe de la décadence s’est inversée et les dix-sept ans de régime d’Augusto Pinochet ont remis le pays sur les rails de la prospérité économique, en le préparant à une alternance entre démocrates-chrétiens, gauche et centre droit, peu enthousiasmante mais raisonnable en économie et surtout très peu corrompue.
Plus de 50 ans après, la droite nationale revient donc triomphalement au pouvoir.
Les chiffres sont là et têtus.
En 1970, Le PIB chilien était égal à 28 % du PIB argentin.
Il atteint aujourd’hui 52 %.
Le PIB par habitant est maintenant supérieur de 20 % au PIB argentin, et les exportations de 25 %.
L’économie chilienne est la mieux notée d’Amérique du Sud.
Il est probable que le tandem Kast-Milei fonctionne à merveille pour établir une synergie profitable aux deux pays.
Après la Bolivie qui vient de passer à droite, le Paraguay qui vit un boom économique, le cône sud se porte bien, ce qui doit ravir, entre autres… un certain Donald Trump.
d’Augusto Pinochet ont remis le pays sur les rails de la prospérité économique, en le préparant à une alternance entre démocrates-chrétiens, gauche et centre droit, peu enthousiasmante mais raisonnable en économie et surtout très peu corrompue. Plus de 50 ans après, la droite nationale revient donc triomphalement au pouvoir.
Les chiffres sont là et têtus. En 1970, Le PIB chilien était égal à 28 % du PIB argentin. Il atteint aujourd’hui 52 %. Le PIB par habitant est maintenant supérieur de 20 % au PIB argentin, et les exportations de 25 %. L’économie chilienne est la mieux notée d’Amérique du Sud.
Il est probable que le tandem Kast-Milei fonctionne à merveille pour établir une synergie profitable aux deux pays. Après la Bolivie qui vient de passer à droite, le Paraguay qui vit un boom économique, le cône sud se porte bien, ce qui doit ravir, entre autres… un certain Donald Trump.

La leçon chilienne : plaidoyer pour l’ordre, l’autorité et la liberté
16 Décembre 2025, 08:14am
Publié par Thomas Joly
Je salue la victoire du président José Antonio Kast.
La situation politique au Chili rappelle qu’un peuple attaché à l’ordre
et à la liberté peut se relever du chaos idéologique et de la faillite
économique.
Notre pays, lui aussi, doit se garder des dérives collectivistes et des utopies socialistes qui ont ruiné tant de nations.
L’homme d’État que j’admire le plus, ce n’est pas le Maréchal Pétain ou
le Caudillo Francisco Franco, mais le général Pinochet qui sauva, en son
temps, son pays de l’abomination qu’est le communisme.
La France n’est pas faite pour les expériences totalitaires.
Son peuple a besoin d’un état suffisamment libéral et respectueux des
libertés essentielles tout en étant ferme vis à vis des socialistes.
C’est exactement l’équilibre qu’incarnait le général Pinochet. Il n’est
donc pas étonnant d’apprendre qu’il était de souche bretonne.
À ce titre, je me réjouis de ce qui se passe au Chili. Le peuple chilien vient d’élire un fidèle du Présidente Pinochet.
Ce qui se joue là-bas doit aussi résonner en France.
Notre pays n’est pas un laboratoire pour les apprentis sorciers idéologiques.
Les expériences socialistes, qu’elles se présentent sous des habits
technocratiques ou moralisateurs, produisent partout les mêmes dégâts :
appauvrissement, désordre, divisions, affaiblissement de l’autorité
publique et recul des libertés réelles.
Nous défendons une ligne simple :
• un État ferme sur la sécurité, l’autorité, la continuité nationale ;
• un État limité qui respecte les libertés essentielles, l’initiative, la propriété et refuse l’étouffement bureaucratique ;
• un refus net des politiques socialistes qui prétendent protéger mais finissent par contraindre, contrôler et ruiner.
La leçon chilienne est claire : les peuples ne veulent pas de sermons dogmatiques. Ils veulent des résultats.
En France aussi, il est temps d’en finir avec l’idéologie et de revenir à
une politique d’ordre, de responsabilité et de liberté.
Par Pierre-Nicolas Nups -
Secrétaire général du Parti de la France


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