mardi 16 décembre 2025

POLITIQUE SOCIALE : SAISISSONS LES BIENS DES RESPONSABLES POLITIQUES !

 TRIBUNE LIBRE !

La gauche a la solution : piquer 40 milliards dans l’épargne des retraités


 

Je vous présente M. Hannezo (en photo ci-dessus), Guillaume de son prénom, par ailleurs ancien élève de l’École Normale Supérieure (ENS) d’où sortent nombre de nos « élites » et de l’ENA. 

 

Ce Monsieur a été à l’Élysée comme conseiller économique de François Mitterrand. 

En 1996, il est nommé directeur financier de la Compagnie générale des eaux. 

À partir de 2006, il est associé-gérant de Rothschild & Cie, donc banquier d’affaire. 

Il est également professeur associé au département d’économie de l’École Normale supérieure où il assure le cours d’économie financière. 

Bref, une pointure. 

Depuis ces derniers jours, cet homme fait beaucoup parler de lui. 

Pas pour son look ou sa coupe de cheveux qui sied mal avec son CV des plus huppés.

 En fait ce brave homme fait le buzz, comme disent les jeunes et les gens branchés, pour sa dernière production écrite réalisée pour le think tank Terra Nova (il est membre du Conseil d’administration et du bureau ) – centre de recherche et de réflexion – du PS.

Pour ceux qui ne le sauraient pas ou l’auraient oublié, c’est Terra Nova qui a invité la gauche en 2011, avec le succès qu’on connaît, à abandonner comme électorat les couches populaires et les remplacer par la diversité (immigrés principalement et leurs descendants), les minorités (notamment sexuelles), les femmes (surtout les féministes complètement tarées), les jeunes (qui ne savent pas grand-chose). 

Tout ces gens devant constituer le nouvel électorat de cette nouvelle gauche qui est en fait l’extrême gauche wokiste, cornaquée par la LFI de Mélenchon.

Le document qu’il a écrit est une interminable planche, comme on dit chez qui vous savez. Il y expose, selon lui, les raisons de la dette abyssale qui est la nôtre, avant de proposer ses pistes, pardon ses lumières, pour sortir du bourbier dans lequel nous sommes enlisés.

(consultable ici… https://tnova.fr/economie-social/finances-macro-economie/comptes-publics-en-finir-avec-le-nimporte-quoi-quil-en-coute/ )

 

Ce document présente certains avantages comme celui de nous rappeler les grandes étapes de notre naufrage national.

 Nous y constatons que la dette a commencé vraiment avec Mitterrand dès son arrivée au pouvoir en 1981 puis n’a fait que croître et prospérer avec Chirac et Sarkozy avant de littéralement exploser avec Hollande et surtout Macron. 

Soulignons que le seul Macron, qualifié par de nombreux analystes clairvoyants de Mozart de la finance, aura réussi, à lui seul, à doubler cette dette qui atteindra très prochainement les 4000 milliards d’€. 

Tout cela ayant comme conséquence que l’image de la France soit très dégradée dans le monde de la finance, qui n’accorde plus guère de confiance à notre pays. 

Cela ayant malheureusement une grave conséquence : les taux auxquels les banques nous prêtent, ne cessent d’augmenter. 

Avec comme sanction que le 1er poste budgétaire l’an prochain sera le coût des intérêts du remboursement de la dette. 

En 2026, ce coût des intérêts de la dette pourrait dépasser le budget de l’Éducation nationale, a averti Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes. 

Pour preuve de ce qui précède, en 2024, le seul paiement des intérêts de notre dette, a augmenté de 7,3 milliards d’euros pour atteindre 60,2 milliards d’euros sur l’année, soit un bond de 14 %. « 

Nous risquons de nous trouver confrontés à un véritable effet boule de neige.

 La boucle a commencé à rouler ».

 L’avalanche est donc à craindre pour bientôt même si certains pourraient nous qualifier, pour ces mots, de complotistes.

Et s’il fallait d’autres éléments parlants, quant à la situation de la France, il faut savoir que parmi les pays du sud de l’Europe, qui sont considérés comme les plus mauvais élèves en matière de finances, la France a maintenant la place du cancre, largement derrière l’Espagne et le Portugal mais surtout très loin derrière l’Italie de Giorgia Meloni qui a, par sa politique, opéré un spectaculaire redressement des comptes de son pays, autrefois montré du doigt ce qui n’est plus du tout le cas.

 

Mais comment sortir de cette situation dramatique ?

Le site Boulevard Voltaire indique dans un article du 13 décembre 2025 à ce sujet : « Le déficit public devra donc, afin de sortir de la spirale de la dette, passer en dessous de 3 % par an : soit un redressement budgétaire de 120 milliards d’euros.

 Chiffre que le Cercle national des économistes avait d’ailleurs avancé l’année dernière. 

La facture est salée : 4000 euros de prélèvements supplémentaires par an pour chaque ménage français, c’est-à-dire 5 % de notre pouvoir d’achat.

 Et cette purge se prolongera probablement jusqu’à la fin de la décennie ».

 Sauf que cela ne réglerait rien du tout puisque cette sévère purge arrêterait certes la dérive annuelle, mais ne solutionnerait pas les causes du problème. 

C’est-à-dire ce qui est la raison de cette débâcle qui n’a fait que croître au fil des ans.

 Dès lors le problème est simple : soit on maintient jusqu’à la nuit des temps cette purge financière insupportable pour les ménages français, soit on s’attaque aux causes réelles responsables de cette situation pitoyable. 

Ce que n’ont jamais fait, ni la droite ni la gauche depuis l’accession au pouvoir de Mitterrand. 

Et d’ailleurs, c’est là qu’apparaissent sérieusement les problèmes. 

En effet, si presque tout le monde accepte le constat qui précède, s’agissant des remèdes il y a deux visions totalement différentes. 

En n’oubliant pas de relever au passage qu’aucun des politiciens responsables de la situation pitoyable de notre pays ne reconnaît ses responsabilités ni ne reconnaît ses torts.

 

 Aucun ne dit : « 

Je me suis totalement trompé et avec la politique mise en œuvre nous avons coulé la France ». 

D’ailleurs, non seulement ils ne disent pas cela mais en plus ce qu’ils préconisent pour corriger le tir n’est en fait que la continuation, en pire, de ce qui nous a amené là. 

Et sur ce plan, la gauche tient une place de choix, même si la droite molle a bien sa part de responsabilité.

 

Pour la gauche, l’équation est immuable et quoi qu’il arrive, elle répète inlassablement le même chose : il faut augmenter les rentrées financières (les impôts et taxes en tout genre) pour faire face aux dépenses qui augmentent et donc taxer toujours plus, notamment les riches.

 On vient d’en avoir un triste exemple avec le carnaval autour de la taxe Zucman, voulue par la gauche, qui pourtant n’aurait rien réglé puisqu’elle n’aurait rapporté que 15 à 20 milliards d’€.

 En réalité ceux qui sont taxés et même tondus ne sont pas les riches mais les couches moyennes et au-dessus. 

Pour une raison très simple : il y a très peu de riches et tellement de pauvres.

 D’ailleurs quand je dis pauvre ou couche moyenne cela ne commence pas bien haut. 

 En 2023, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population s’élevait à 25.760 euros annuels (donc 50 % de la population vit avec moins), ce qui correspond à un revenu disponible de 2147 euros par mois pour une personne seule et de 4508 euros par mois pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans. 

 À partir de 4905 euros mensuels, on entre parmi les 5 % les plus riches. 

 Le seuil de richesse se trouvant à 4293€ par mois.

 

Donc, fidèle à ses conceptions de gauche, qui commencèrent à être mises en œuvre sous Mitterrand, le sieur Hannezo énonça à la fin de son texte ses pistes pour trouver l’argent nécessaire au redressement des comptes.

 Tout y passa : l’augmentation de la CSG (inventée par Michel Rocard fin 1990 et qui devait ne durer que quelques années) qui touche toujours tous les revenus du travail, plus de 30 ans après la date à laquelle elle était supposée s’arrêter, l’augmentation de la TVA qui est l’impôt injuste par excellence puisqu’il frappe de manière identique chaque consommateur quel que soit son revenu, etc. 

Et le sieur Hannezo indique une dernière piste : faire les poches des retraités. 

Et pas qu’un peu… 40 milliards d‘€.

 Comment ? À coups de CSG, de suppression de l’abattement de forfaitaire 10 % pour les impôts sur le revenu, de gel des pensions, et peut-être même, comme en Grèce en 2010, d’une baisse autoritaire des pensions.

 De la politique de gauche à l’état pur.

 Politique odieuse, insupportable et inadmissible mais qui dure depuis des décennies.

 

Par contre, jamais il ne vient à l’idée de ces gens, pour l’essentiel de gauche, et pour l’essentiel responsables du marasme qui est le nôtre, non, jamais il ne leur vient à l’idée de réduire les dépenses de l’État au lieu d’augmenter sans cesse les taxes et impôts. 

Pourtant, la France est le pays où les impôts et taxes sont les plus élevés du monde et en plus, nous avons le taux de dépenses publiques également le plus élevé au monde (57 %).

 Comme l’a dit Sarah Knafo l’a dit : « Seule la baisse des dépenses de l’État permettra de faire baisser les taxes ». 

Et s’agissant des baisses de dépenses de l’État, les possibilités sont innombrables. 

 

Ainsi, on pourrait :

  • supprimer une bonne partie des nuées d’agences gouvernementales. Officiellement, l’État en compte 1200 (opérateurs et organismes divers) pour une dépense de plus de 80 milliards d’euros par an avec 458.000 agents et une masse salariale qui a une croissance exponentielle (25 milliards en 2012 qui monte à 30 milliards en 2017 pour atteindre 80 milliards en 2025).
  • stopper toute immigration
  • restaurer la préférence nationale en n’accordant les aides aux migrants qu’après 5 ans sur le sol national, s’ils sont en règle
  • lutter contre les fraudes sociales
  • supprimer l’AME et la transformer en aide médicale d’urgence
  • supprimer l’aide juridictionnelle aux étrangers clandestins
  • supprimer toutes les subventions aux associations immigrationnistes
  • cesser d’accorder des aides financières à de multiples pays étrangers, comme l’Algérie ou même la Chine.
  • Suppression de la politique de la ville
  • privatiser l’audiovisuel public
  • supprimer les aides aux énergies dites renouvelables
  • supprimer les aides à la presse
  • supprimer les subventions aux syndicats
  • etc.

 

Ces mesures ne sont évidemment pas exhaustives, mais il y a déjà de quoi faire de très conséquentes économies qui permettraient de relever assez rapidement les comptes du pays.

 Mais au lieu de réfléchir à tout cela, de prendre les bonnes décisions dans l’intérêt du pays, ces gens – à l’image de Hannezo – qui se disent de gauche et progressistes, restent prisonniers de leurs dogmes. 

Le problème, c’est qu’en se noyant, ils noient le pays et nous avec. 

Alors il est urgent de cesser d’écouter ces personnages, de tourner la page et pour cela virer tous ces politiciens qui font le malheur de notre pays et sont responsables de la situation dans laquelle nous sommes. 

La gauche, après avoir été l’espoir de très nombreuses personnes, est aujourd’hui devenue la raison de leur désespoir ; la fausse droite y a aussi contribué.

 Il semble que les gens soient de plus en plus nombreux à s’en rendre compte.

 Espérons que les mois et années à venir verront ces populations se détourner définitivement de ces partis et politiciens.

 C’est l’avenir de la France qui se joue.

 

Par Bernard GERMAIN  

Source :  https://ripostelaique.com/la-gauche-a-la-solution


COMMENTAIRE

Oui ,c’est obligatoire et enlever tous les privilèges inadmissibles des députés et autres qui s’engraissent ,qui sont trop nombreux autour du chaudron doré !



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