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Vaste trafic de voitures volées entre la France et l’Algérie : dix malfaiteurs mis en examen à Marseille
10 individus ont été interpellés ce 22 mai pour recel de vol en bande organisée, blanchiment, faux et usage de faux.
Les dix mis en cause sont soupçonnés d’avoir orchestré un trafic de voitures volées de « très grande ampleur » au port de Marseille.
Ils bénéficiaient sur place de complices.

10 individus ont été interpellés ce 22 mai, avant d’être présentés à un magistrat instructeur entre le 24 et le 26 mai derniers.
Mis en examen par le parquet de Marseille pour recel de vol en bande organisée, blanchiment, faux et usage de faux, les dix mis en cause sont soupçonnés d’avoir orchestré un vaste trafic de voitures volées, maquillées puis exportées vers l’Algérie via le grand port de Marseille.
« Un peu plus de 60 000 euros en numéraire, plusieurs montres de luxe, douze véhicules et du matériel permettant de maquiller des voitures [ont été] saisis lors des perquisitions » précise le parquet de Marseille, dans un communiqué de presse.
Des détournements qui « perdureraient depuis quatre années et concerneraient une moyenne estimée à vingt véhicules par mois » selon les déclarations de Nicolas Bessone, procureur de la République de Marseille.
Le préjudice, lui, avoisinerait les 30 millions d’euros, selon les estimations des enquêteurs.
Confiée à la division de la criminalité territoriale (DCT) des Bouches-du-Rhône, l’enquête a commencé dans le courant de l’année 2024.
Cette vaste entreprise ciblait « principalement des véhicules loués à l’étranger », précise le parquet.
Selon les magistrats de la cité phocéenne, « l’organisation criminelle bénéficiait d’un temps suffisant pour les acheminer en France, les maquiller, obtenir des immatriculations provisoires et les expédier à l’étranger » avant qu’elles n’apparaissent comme volées sur les fichiers de la police française.
Des complices dans le port
Plus encore, les éléments recueillis dans le cadre de l’enquête judiciaire suggèrent que « ces opérations étaient réalisées avec la complicité d’individus ayant d’importantes responsabilités portuaires ».
Celles-ci « autorisaient, moyennant rémunération, l’entrée sur le port des véhicules ainsi qu’un accès pour l’équipe de maquillage des véhicules en mettant à disposition de l’organisation criminelle un hangar situé au sein de la zone d’accès réservé pour plus de discrétion ».
Selon le parquet, « les cinq personnes les plus impliquées ont été placées en détention provisoire et les cinq autres ont été placées sous contrôle judiciaire ».
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