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«Les Frères musulmans veulent instaurer le califat par la porte dérobée», observe Michel Santi
«Les Frères musulmans veulent instaurer le califat par la porte dérobée», a estimé Michel Santi ce samedi sur CNEWS.
L'auteur d'«Une jeunesse levantine» a évoqué le rapport sur les Frères musulmans commandé par le gouvernement et étudié lors d'un Conseil de défense et de sécurité nationale présidé par Emmanuel Macron.
jmlb
C' est ERDOGAN Président de la République de Turquie qui en parle le mieux .......;
ET AUSSI
Les salafistes adaptent leur méthode d'action pour renforcer leur influence en France, alerte le ministère de l’Intérieur
Une note du ministère de l'Intérieur alerterait sur la montée du salafisme en France. Infiltration de mosquées ou discours à double niveau : cette mouvance fondamentaliste gagnerait du terrain en toute discrétion en se calquant sur la méthode des Frères musulmans, malgré la vigilance des autorités.
D’après une note confidentielle de la place Beauvau que le Journal du Dimanche a pu consulter, la mouvance salafiste gagnerait du terrain en France, en marge de l’essor des Frères musulmans.
Moins contestataires mais tout aussi rigoristes, les salafistes adapteraient leur stratégie pour renforcer leur influence religieuse et sociale.
Selon ce document consulté par nos confrères, 114 lieux de culte salafistes auraient été recensés l’an dernier, un chiffre stable depuis 2019, mais en forte hausse comparé à 2014.
La fréquentation de ces endroits, elle, aurait bondi de 39 % depuis 2020, pour atteindre plus de 31.000 fidèles.
Les régions Paca et Auvergne-Rhône-Alpes compteraient à elles seules près de 60 mosquées salafistes.
Des affluences record ont notamment été recensées aux Mureaux, à Roubaix et à Fréjus.
Des stratégies d’infiltration plutôt que de construction
Face au blocage quasi systématique des projets de nouvelles mosquées par les mairies, les salafistes tenteraient désormais de prendre le contrôle de lieux de culte déjà existants.
Le JDD a évoqué une méthode bien rodée : installation progressive, contestation de l’autorité en place, puis élection en interne.
Ce type de manœuvre serait en cours dans 16 mosquées dites «modérées», contre 13 en 2018.
La Place Beauvau aurait recensé une centaine d’imams salafistes actifs, dont la majorité serait de nationalité française.
La plupart concentreraient leurs sermons sur la pratique religieuse, rejetant officiellement la violence.
Mais leurs échanges privés dévoileraient des positions radicales : sexisme, rejet du pluralisme...
Ou encore des appels à la rupture avec la société.
Une fusion avec le frérisme sur les réseaux sociaux
Le rapport pointerait également une évolution numérique inquiétante : sur les plate-formes, une hybridation entre salafisme et frérisme se dessinerait.
Des influenceurs « salafo-fréristes », très suivis en ligne, diffuseraient un discours fondamentaliste structuré autour du rigorisme religieux et d’un activisme discret, appuyé sur un marketing bien rodé.
Cette évolution, que le ministère de l’Intérieur suivrait de très près, illustrerait la résilience et l’adaptation d’un islam rigoriste, capable de contourner les dispositifs de prévention et d’ancrer son influence dans la société française.
Source et Publication : https://www.cnews.fr/france/2025-05-25
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