lundi 19 mai 2025

ÉLECTION EN ROUMANIE : LA FARCE ÉLECTORALE A CIEL OUVERT .......

Roumanie. 

Victoire de Nicușor Dan à l’élection présidentielle, devant George Simion

Les Roumains ont tranché : ce dimanche, à l’issue d’un second tour marqué par une participation massive (près de 65 %), le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, a remporté l’élection présidentielle face à George Simion, candidat souverainiste et chef de file de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR). 

 

Avec près de 54 % des suffrages exprimés selon les résultats quasi définitifs, le mathématicien de formation, diplômé en France, devance d’environ un million de voix son adversaire nationaliste, qui avait pourtant largement dominé le premier tour avec plus de 40 % des voix.

La victoire de Nicusor Dan, figure de l’anti-corruption et fervent défenseur de l’ancrage occidental de la Roumanie, est saluée par les chancelleries européennes. 

Il incarne le choix d’une Roumanie résolument tournée vers Bruxelles et l’OTAN, en ligne avec le soutien à l’Ukraine et l’intégration renforcée dans l’Union européenne.

 Il s’est d’ailleurs présenté comme le garant d’une Roumanie « stable, prospère et européenne », face à ce qu’il décrit comme une menace « isolationniste et anti-occidentale ».

 

Une campagne sous tension, des enjeux géopolitiques majeurs

Ce scrutin n’était pas seulement un duel entre deux personnalités : il opposait deux visions diamétralement opposées de l’avenir du pays.

 D’un côté, la continuité euro-atlantique.

 De l’autre, une volonté affirmée de rupture avec ce que George Simion qualifie de « diktats » de Bruxelles, notamment sur les questions économiques, migratoires ou liées à l’assistance militaire à Kiev.

L’élection était d’autant plus scrutée qu’elle intervenait après l’annulation très controversée du scrutin de novembre 2024, entaché de soupçons d’ingérence étrangère – en l’occurrence russe – au bénéfice de Călin Georgescu, interdit depuis de participation et inculpé. 

Ce contexte a tendu la campagne, provoqué des émeutes et renforcé la méfiance envers les institutions chez une partie de la population, notamment dans les campagnes.

 

Simion, entre défaite électorale et promesse de reconquête

Bien qu’il ait reconnu la victoire de son rival face à l’ampleur de l’écart, George Simion n’a pas désarmé. 

Dans un discours prononcé peu après la fermeture des bureaux de vote, il a promis de poursuivre le combat politique au nom de la souveraineté, de la famille et de la nation. 

« Ce n’est qu’une bataille.

 Nous ne perdrons pas la guerre », a-t-il lancé à ses partisans, tout en dénonçant une campagne marquée selon lui par des intimidations, sans toutefois apporter de preuves tangibles.

Le succès relatif du candidat populiste au premier tour – dans un pays où la défiance envers les élites reste profonde – illustre un malaise politique durable.

 Son alliance avec Georgescu, figure déchue mais encore populaire dans certains milieux, a renforcé sa base.

 Mais elle n’a pas suffi à élargir son socle électoral.

 

Un pays coupé en deux ?

La Roumanie sort de cette élection plus divisée que jamais.

 D’un côté, les grandes villes, les classes moyennes et les partisans d’un engagement européen. 

De l’autre, des territoires ruraux, des jeunes en quête d’identité, des catégories populaires qui voient dans le discours souverainiste une alternative crédible au système en place depuis 1989.

 

Si Nicusor Dan a réussi à rassembler une large coalition pro-européenne au second tour, sa victoire est aussi le fruit d’un réflexe classique d’une sorte de cordon sanitaire épaulé par une lourde propagande, déjà vu ailleurs en Europe.

 Reste à savoir s’il pourra transformer ce succès électoral en adhésion durable, notamment auprès de ceux qui ne croient plus aux promesses institutionnelles.

 

Dernier élément marquant : les autorités roumaines ont dénoncé une nouvelle tentative de manipulation électorale via les réseaux sociaux, attribuée une fois de plus à des relais liés à la Russie.

 De son côté, le fondateur de Telegram a accusé la France d’ingérence, une accusation rapidement démentie par Paris.

 

Si l’élection de Nicusor Dan rassure Bruxelles et Washington, elle ne règle en rien la fracture qui traverse la société roumaine. 

La percée du camp souverainiste, bien que freinée, révèle une aspiration à la reconquête d’une souveraineté que d’aucuns estiment confisquée.

 

 L’avenir dira si le nouveau président saura réconcilier une Roumanie tiraillée entre deux mondes.


[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 


ET AUSSI 





En Roumanie, une farce électorale vient de s’achever avec, une fois de plus, la victoire des laquais de Bruxelles.
 Le peuple roumain, humilié, voit son choix confisqué, une fois de plus. 
 
George Simion, le seul à parler le langage de la terre et du sang (après l'exclusion injustifiée de Georgescu), a été trahi non pas par son peuple, mais par un système pourri jusqu’à la moelle, téléguidé par les loges et les chancelleries étrangères.
 
 Ce n’était pas des élections.  C’était un théâtre.
 
Une mise en scène grotesque où l’ennemi, camouflé sous les oripeaux de la démocratie, sabote, manipule, écrase.
 
 Le résultat était écrit à l’avance. 
Et les bulletins n’étaient que des confettis jetés aux chiens du pouvoir. 
 
 Pavel Durov, patron de Telegram, a révélé avoir été approché par les autorités françaises pour faire taire le peuple roumain sur Telegram, ce qu'il a refusé.
 
 Cette ingérence française n'étonnera personne.
 
 En Pologne, là aussi, l’Histoire bégaie. 
Les marionnettes mondialistes, ont raflé le premier tour.
 
 Une bande de technocrates creux, pleins de promesses vides et de slogans formatés, prêts à vendre Varsovie pour une poignée d’euros, quelques sourires à Bruxelles et un « enrichissement » multiculturel. 
 
Mais le vent tourne.
 
Sous les cendres de la trahison, la braise gronde encore.
 
 Et pour preuve, nous constatons et saluons la percée historique de la droite nationale au Portugal pour les législatives, le peuple portugais commence à se réveiller et cela ouvre la voie à un avenir encourageant. 
 
 
Avec le Parti de la France, vous aurez la certitude que nous mettrons un coup d'arrêt brutal à toute cette clique qui plonge l'Europe dans la tiers-mondisation.
 
 Thomas Petit -
 Membre du Conseil national du Parti de la France
 
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