PARIS Aujourd'hui !
Le Paris de Tibéri, c’était autre chose que ce qu’en a fait Hidalgo…

Jean Tibéri est donc allé retrouver son Créateur…
Jean Tibéri est né dans le Ve arrondissement de la capitale.
Il fut élève du prestigieux lycée Louis-le Grand, là où jadis, sous la pluie, un autre élève récita à un roi inattentif, calfeutré dans son carrosse, un discours de bienvenue.
Le roi c’était Louis XVI et l’élève s’appelait… Robespierre.
Tibéri, malgré ses origines corses, était parisien jusqu’au bout des ongles, une ville dont il aura abondamment profité, un peu plus que de raison parfois, l’affaire des faux électeurs l’atteste, qui était « de nature à favoriser ses ambitions politiques au niveau de la ville », selon la Justice l’ayant définitivement condamné en appel, peine confirmée par la Cour de cassation en 2015.
Il y aura aussi l’affaire des appartements de la Ville loués à ses enfants, plus les marchés de l’office HLM de Paris pour lesquels il sera mis en examen pour « complicité de trafic d’influence », sans oublier le financement occulte du RPR.
Du côté de son épouse ce sera le procès des emplois fictifs de l’Essonne, où l’intéressée aurait perçu une somme rondelette pour la remise d’un rapport douteux.
Mais tout cela, pour autant que ce soit condamnable, n’est qu’une goutte d’eau au regard des magouilles de l’ère mitterrandienne, nous en conviendrons tous.
Tibéri c’était aussi, pour toute une génération, la caricature qu’en avait faite « Les Guignols de l’info », en duo avec sa femme Xavière.
Filou, indéniablement, comme son mentor et ami Jacques Chirac, il appartenait à cette espèce d’hommes qui ne savent faire que de la politique sans jamais se frotter à la réalité du monde et traînant leur vie dorée de palais en palais de la République.
Tibéri sera ainsi conseiller municipal de Paris, secrétaire d’État, maire du Ve arrondissement, député, premier adjoint au maire de Paris avant de le devenir lui-même en 1995, succédant à son protecteur, Jacques Chirac, devenu le cinquième Président de la Ve République.
Le chiffre cinq porterait-il chance à la droite ?
Tibéri n’aura donc pas été un modèle d’honnêteté, c’est le moins que l’on puisse dire.
Il était ambitieux au point de se servir avant de servir les Français, c’est vrai aussi, et comme beaucoup d’autres.
Mais si l’on regarde l’état de Paris à son époque et qu’on le compare à la calamité qui ne s’appelle pas Jane mais Anne Hidalgo, alors on devient tout de suite moins sévère pour cet homme.
Oui, du temps de Tibéri il faisait encore bon vivre à Paris et les touristes déambulaient sans trop de craintes pour leurs effets personnels, voire leur vie.
La crasse n’était pas encore une marque de fabrique de la capitale non plus, et les camps sauvages de migrants, plus les délires wokistes en tout genre, n’étaient pas devenus la norme sans partage.
On n’arrachait pas non plus les photos d’un bébé juif kidnappé par le Hamas et condamné à mort.
La haine ultragauchiste de la France ne s’étalait pas non plus sur les murs de la ville.
Toutes choses qui ont explosé avec le règne tyrannique d’Anne Hidalgo, laquelle ne sait plus quoi inventer pour salir la Ville Lumière enténébrée par ses soins.
Une ville qui a, l’année dernière, lors d’une abjecte cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, étalé une décadence injurieuse à la face du monde, via la mise en scène d’un féroce activiste LGBT, Thomas Jolly.
D’aucuns parleraient de souillure indélébile.
Opportuniste décomplexée et apprenant la mort de Tibéri, Anne Hidalgo – qui, malgré ses « convictions » de gauche, a cherché jadis à obtenir le soutien de la famille Tibéri pour les élections municipales de 2014 – s’est une nouvelle fois mise en avant, déclarant, toute honte bue étant donné son aversion affichée pour la droite : « Je veux saluer la mémoire d’un homme qui a consacré une part immense de sa vie à Paris et son arrondissement. »
Et de décider la mise en berne des drapeaux sur tous les bâtiments municipaux, laissant toujours en berne la ville qu’elle administre avec absolutisme et incompétence majeure.
La même Anne Hidalgo qui, à l’automne 2023, s’en est allée faire un coucou à sa fille en Polynésie française, sous couvert d’un voyage officiel destiné à l’inspection des sites de surf pour les épreuves olympiques – sites qu’elle n’a jamais visités ! –, avec un bilan carbone pas très écolo.
La ficelle était si grosse que le Parquet national financier (PNF) avait ordonné des perquisitions à l’Hôtel-de-Ville.
Mais comme Hidalgo est de gauche, l’affaire n’a pas fait de bulles, malgré notamment une dépense de plus de 11 000 euros pour des données mobiles et un coût total de 60 000 euros !
Et si comparaison n’est pas toujours raison, on est bien obligé de reconnaître que c’était mieux avant, du temps de Tibéri, lorsque Paris n’était pas devenue ce bouge infâme orchestré par une gauche décadente et malfaisante, sous le haut patronage d’Anne Hidalgo…
Source : https://ripostelaique.com/le-paris-de-tiberi
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