REVUE DE PRESSE
Primas affirme que le "macronisme trouvera une fin" bientôt, les macronistes s'insurgent
La porte-parole du gouvernement évoque une fin proche pour le macronisme, des ministres outrés

© Capture d'écran CNews
Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a acté la fin future du macronisme lors d'une interview sur CNews/Europe 1 mardi 20 mai.
Il n'a pas fallu longtemps pour que des collègues ministres réagissent et la rappellent à son devoir de loyauté envers le chef de l'État.
Si le macronisme n'a plus le vent en poupe, que la porte-parole du gouvernement en acte la fin future a des allures d'estocade.
Et cela n'a évidemment pas plu aux soutiens du chef de l'État. Invitée sur le plateau de CNews/Europe 1 mardi 20 mai, Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, encartée chez Les Républicains, a déclaré : "Le macronisme, probablement, trouvera une fin dans les mois qui viennent, avec la fin du deuxième quinquennat du président Macron."
Et d'ajouter : "La question est de savoir comment on rebâtit la suite."
Les propos de Sophie Primas ont suscité de vives réactions dans les rangs du gouvernement, plusieurs ministres lui rappelant que son rôle de porte-parole l'oblige à une certaine retenue.
"La France aura toujours besoin de dépassement, d’audace et d’action au service des Français. Être membre d’un gouvernement, c’est être loyal au chef de l’Etat, à nos institutions, et respectueux des sensibilités qui le composent", a déclaré Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe, sur le réseau social X.
Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, a estimé sur X que la sortie de Sophie Primas était "hors de propos".
Il a par ailleurs ajouté : "Le pays a besoin d'unité. Le gouvernement aussi."
Aurore Bergé prend la défense du macronisme et d'Emmanuel Macron
Mais alors, le macronisme, est-ce vraiment bientôt terminé ?
"Certainement pas", a déclaré Aurore Bergé, ministre de l'Égalité femmes-hommes.
"Ni maintenant, ni dans quelques mois, ni dans 2 ans."
Elle en a aussi profité pour rappeler à Sophie Primas que c'était grâce à l'article 8 de la Constitution, permettant au chef de l'État de nommer son Premier ministre, qui propose à son tour une liste de ministrables pour composer son gouvernement, qu'elle était à cette place aujourd'hui.
"Ce genre de propos n'a pas lieu d'être, a fortiori lorsqu'on est nommée ministre par le président de la République", a commenté le parti Renaissance sur X, précisant que Sophie Primas avait échangé plus tôt avec Gabriel Attal, lui assurant avoir fait preuve de "maladresse" en s'exprimant ainsi.
"Espérons qu'à l'avenir, le respect entre nos forces politiques, qui gouvernent ensemble le pays, soit la ligne de conduite qui prévale pour tous."
publié le 21 mai à 06h55, Maeliss Innocenti, 6Medias
Source et Publications: https://actu.orange.fr/politique/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire