mardi 2 décembre 2025

BRETAGNE : L' ÉCOLOGIE NE DOIT PAS SE FAIRE AU DÉTRIMENT DE LA SÉCURITÉ !

 

 



REVUE DE PRESSE !

 

Plescop : montée des cambriolages, les habitants réclament le rétablissement de l’éclairage public et des caméras

La colère monte à Plescop, commune du Morbihan autrefois réputée pour sa tranquillité. 

Depuis plusieurs semaines, les habitants font face à une recrudescence de cambriolages, de tentatives d’effraction et de dégradations de véhicules, suscitant un profond sentiment d’insécurité. 

En cause, selon un collectif de riverains : l’extinction de l’éclairage public à 20h, mesure initialement prise dans un objectif d’économie d’énergie.

 

Une obscurité propice à la délinquance

« Dès que la nuit tombe, la ville est plongée dans une obscurité totale. Cela devient un terrain idéal pour les malfaiteurs », explique un membre du collectif citoyen « Éclairez Plescop », récemment formé pour dénoncer cette situation. 

Les riverains, de plus en plus inquiets, ont lancé une pétition en ligne pour réclamer la remise en service de l’éclairage public dans tous les quartiers, ainsi que l’installation de caméras de vidéosurveillance. 

 En moins de 24 heures, près de 200 signatures ont été recueillies.

 

Selon une étude citée par les initiateurs de la pétition, un bon éclairage urbain permettrait de réduire de 21 % les actes de vandalisme et les crimes de rue. 

Une donnée qui, si elle peut prêter à débat, alimente néanmoins une revendication largement partagée : celle d’un retour à des conditions minimales de sécurité, en particulier durant la nuit.

 

Une demande de bon sens, selon les habitants

Les membres du collectif estiment que le rétablissement de l’éclairage est une mesure à la fois simple, peu coûteuse et immédiatement dissuasive. 

« Ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité.

 Nous ne demandons pas la lune, simplement que nos rues soient éclairées comme auparavant », insistent-ils. Ils réclament également la pose de caméras dans les secteurs les plus sensibles, notamment les abords des lotissements récemment visés par des cambriolages.

La situation actuelle, jugée « préoccupante » par plusieurs riverains interrogés, remet en cause le cadre de vie de cette commune de plus de 5 000 habitants, située à quelques kilomètres de Vannes.

 Les familles, notamment avec enfants, redoutent de sortir après la tombée de la nuit, tandis que certains commerçants locaux ont constaté une baisse de fréquentation en soirée.

 

Le maire interpellé

Dans ce contexte, le collectif appelle officiellement la mairie à réagir

« Il est temps que la municipalité prenne ses responsabilités.

 L’écologie ne doit pas se faire au détriment de la sécurité », résume un habitant joint par Breizh-info. 

Plusieurs d’entre eux soulignent que la décision d’éteindre l’éclairage à 20h, si elle peut sembler vertueuse sur le papier, produit aujourd’hui des effets pervers majeurs.

Pour l’heure, la mairie de Plescop ne s’est pas encore exprimée publiquement sur cette mobilisation citoyenne. Mais la pression monte, et la pétition « Éclairez Plescop » pourrait bien être le signal de départ d’un bras de fer entre habitants et élus sur la question de la sécurité locale.

Illustration : wikipedia (cc)

 

ET AUSSI

 


Éolien en Mer : une étude révèle qu’il réchauffe la surface des océans

Alors que les parcs éoliens offshore se multiplient au large des côtes américaines et européennes, une étude publiée dans la revue Science Advances alerte sur un effet secondaire inattendu : le réchauffement de la surface des océans à proximité de ces installations, et ses rétroactions sur l’atmosphère.

 

Réalisée par une équipe de chercheurs issus de plusieurs institutions américaines, cette étude s’est penchée sur les interactions complexes entre les grands parcs éoliens en mer et l’environnement océanique.

 En utilisant des modélisations couplées atmosphère-océan, les scientifiques ont mis en évidence une élévation de la température de surface de l’eau pouvant atteindre 0,4°C sous certaines conditions, en lien direct avec la présence des éoliennes.

 

Moins de vent, plus de chaleur

Les turbines des parcs éoliens ralentissent naturellement la vitesse du vent en extrayant son énergie. 

Ce ralentissement, constaté à la fois à 10 mètres et à hauteur de moyeu (138 m), s’accompagne d’un affaiblissement du mélange vertical dans l’océan, réduisant la profondeur de la couche de surface (mixed layer).

 Résultat : la chaleur solaire s’accumule plus facilement en surface, provoquant une stratification accrue et une élévation des températures marines.

Ce phénomène a été observé principalement durant l’été, période marquée par une faible turbulence de fond et une stratification déjà naturelle des couches océaniques.

L’étude s’est concentrée sur la côte est des États-Unis, notamment au large du Massachusetts, du Rhode Island et du New Jersey, zones déjà largement investies par l’industrie éolienne offshore.

 

Une rétroaction climatique locale

Ce réchauffement marin a un effet de retour sur l’atmosphère, appelé feedback océan-atmosphère

La surface de l’océan, plus chaude que l’air ambiant, libère davantage de chaleur dans l’atmosphère, modifiant la stabilité de la couche limite atmosphérique.

 En clair, cela favorise une instabilité locale, renforçant les échanges verticaux dans l’air, ce qui peut, paradoxalement, contribuer à atténuer légèrement la perte de vent induite par les turbines.

Mais ces effets restent confinés aux basses altitudes. 

L’étude précise que cette instabilité atmosphérique, bien qu’observable, n’a pas d’impact significatif sur les vitesses de vent à hauteur des rotors et donc sur la production énergétique globale.

 Les pertes de rendement induites par l’effet océanique sont estimées à moins de 0,3 %.

 

Un signal non négligeable

Si 0,3 à 0,4°C peuvent sembler peu, les auteurs soulignent que ce signal représente jusqu’à 60 % de la variabilité interannuelle naturelle des températures de surface dans cette zone.

 En d’autres termes, l’effet des éoliennes sur le climat marin est loin d’être anecdotique à l’échelle régionale, surtout dans des zones déjà fragilisées par le réchauffement global et l’évolution des courants.

Les conséquences écologiques potentielles sont multiples : perturbation de la stratification saisonnière, impact sur les remontées d’eau froide riches en nutriments, altération des habitats de certaines espèces marines, et effets possibles sur la pêche.

L’étude conclut que ces résultats justifient une meilleure intégration des modèles océan-atmosphère couplés dans l’évaluation environnementale des projets éoliens offshore. 

Jusqu’ici, la majorité des analyses se focalisait sur les flux atmosphériques seuls, sans prendre en compte la réponse dynamique de l’océan.

Dans un contexte où la planification énergétique se fait à l’échelle de décennies, ces travaux plaident pour une approche plus holistique de l’impact environnemental des énergies dites renouvelables.

Les élus bretons qui cherchent à implanter de l’éolien en mer absolument partout, au détriment de tout bon sens, liront ils cette étude ?

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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