TRIBUNE LIBRE !
Vers la sécession des peuples : la fin des nations occidentales et l’avènement des micro-sociétés
[L’Agora]
On a longtemps répété que « les sociétés occidentales étaient divisées ».
C’était faux : elles sont désormais fracturées, irréconciliables.
Ce qui se joue sous nos yeux n’est pas une divergence passagère entre deux camps politiques, mais une rupture civilisationnelle.
Deux peuples, deux anthropologies, deux visions du monde cohabitent encore dans nos pays sous les mêmes drapeaux, mais ne partagent plus rien – ni valeurs, ni langage, ni espérance.
D’un côté, les apôtres du sans-frontiérisme, du cosmopolitisme liquide, de l’effacement des traditions et des identités.
De l’autre, les tenants de l’enracinement, de la souveraineté, du local, de la mémoire et du sang.
Entre les deux, plus de ponts.
Le fossé est devenu un précipice.
La grande dissociation : villes contre campagnes, communautés contre communautés
On le voit partout : les fractures ne sont plus seulement idéologiques, elles sont spatiales, géographiques, presque tribales.
Les métropoles votent d’un côté, les campagnes de l’autre.
Les cités périphériques s’organisent en enclaves, tandis que les villages cherchent à préserver leur mode de vie ancestral.
Les religions se regardent en chiens de faïence.
Les classes sociales, elles aussi, n’habitent plus le même univers : entre la start-up nation des centres urbains et la France périphérique des ronds-points, c’est la guerre froide.
Les réseaux sociaux n’ont fait qu’accélérer ce processus : chacun vit dans sa bulle algorithmique, nourri de contenus qui renforcent ses certitudes et son hostilité à l’autre camp.
Résultat : le dialogue n’existe plus, seule subsiste la haine.
On nous répète que « la République », « la démocratie », « l’État de droit » ou « l’Europe » seraient encore des cadres communs.
Mais qui y croit encore sérieusement ?
Ces mots ne sont plus que des coquilles vides, brandies comme des armes rhétoriques pour légitimer une domination.
Car la vérité est simple : plus rien n’unit aujourd’hui les nations occidentales.
Les drapeaux flottent encore, mais ce sont des voiles trouées sur des navires à la dérive.
Ce que nous vivons n’est pas un débat démocratique, c’est une sécession larvée.
Les uns rêvent d’abolir les frontières, les autres veulent les relever.
Les uns ne jurent que par le « progrès » technologique et sociétal, les autres veulent préserver l’ordre naturel et les traditions.
Les uns veulent dissoudre l’histoire, les autres veulent la transmettre.
Le spectre de la guerre civile froide
Face à cette fracture, deux options se profilent. La première – celle qui domine aujourd’hui – consiste à chercher l’écrasement de l’adversaire : imposer son camp, faire taire l’autre, l’humilier, le criminaliser, épurer.
Cette logique ne peut mener qu’au sang et aux larmes, à une guerre civile froide qui menace à tout instant de s’embraser.
La seconde – la seule raisonnable – est d’accepter la réalité : nous ne vivons plus dans une seule nation, mais dans plusieurs mondes parallèles, qui se superposent sans jamais se rencontrer.
Forcer l’un à capituler face à l’autre, c’est ouvrir la voie à la tyrannie.
Alors quelle solution ?
Elle est radicale, mais elle est la seule pacifique : la reconnaissance de micro-sociétés autonomes, de micro-États, dans lesquels chacun pourrait vivre selon sa culture, son identité, sa vision du monde.
Ce ne serait pas la fin de la civilisation, mais peut-être sa renaissance.
Mieux vaut mille communautés souveraines qu’une seule nation zombifiée, vidée de son âme et rongée par la haine.
Mieux vaut la coexistence de micro-démocraties enracinées que l’illusion mensongère d’une unité nationale qui n’existe plus.
Ce n’est ni bien ni mal : c’est un fait historique, irréversible.
L’Occident n’est plus un bloc, c’est une mosaïque qui éclate.
Le nier, c’est préparer les affrontements de demain.
L’assumer, c’est offrir une chance d’avenir. Le XXIᵉ siècle ne sera pas celui de la réconciliation des masses, mais celui de leur séparation organisée.
Le reste n’est que bavardage pour éditorialistes du dimanche.
À nous de choisir : la sécession pacifique des peuples ou la guerre civile des nations mortes.
Par Julien Dir
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À Nantes, les dessous de l’expo « Le Coran, des histoires européennes »…

Dépêchez-vous !
Le 31 août, la bonne ville de Nantes, dirigée par Johanna Rolland, élue PS-Verts-communiste, fermera les portes d’une exposition assez emblématique de ce que peut produire l’alliance de la propagande européiste, de l’influence salafiste en Europe, de la haine de soi et du déni de réalité.
Le tout mis sur pied, comme d’habitude, à vos frais.
Depuis le 17 mai et jusqu’au 31 août prochain, la médiathèque Jacques-Demy de Nantes propose en effet aux amateurs d’ombre en période de fortes chaleurs « une grande exposition mettant en lumière les interactions entre l’Histoire européenne et celle du Coran ».
Nom de cette exposition : Le Coran, des histoires européennes.
Les racines chrétiennes de l’Europe, pfuit ! Jamais vues !
Mais les racines coraniques de l’Europe méritent apparemment qu’on s’y arrête.
Le Coran n'a-t-il pas sa place depuis des siècles dans toutes les bibliothèques des familles françaises ? «
Depuis le VIIIe siècle, le Coran est présent en Europe », explique la publicité officielle de l’expo.
D’où cette question que vous ne vous étiez peut-être pas posée.
Ou à laquelle vous aviez répondu trop vite : « Quel rôle le Coran a-t-il joué dans la formation de l’identité européenne ? »
Vous avez bien lu : pas la Bible, le Coran !
Un rôle majeur, bien sûr. « L’exposition explore toute la complexité de cette relation en développant dans un déroulé thématique et chronologique la pluralité des visions européennes du texte sacré musulman », poursuit la communication.
Programme de recherche européen The European Qur’an
Il est vrai que l’orientalisme ne date pas d’hier et l’art occidental, notamment, a largement puisé dans cette culture qui fascinait, tant elle était… exotique.
Du reste, en 2024, l’exposition parisienne Les Orientalistes avait fait honneur à nos peintres troublés par les charmes de l’Orient.
Non sans révolter, au passage, certaines féministes de gauche réunies derrière les comptes X @pas.tabeurette, @khlass_les_cliches, @beurettes_revoltees, @racisme.invisible et @jeneveuxpasdenfant.
Les Orientalistes relèvent, selon elles, un « courant artistique colonial à l’approche raciste et sexiste, sans aucun regard critique ».
On n’évoque pas l’islam en dehors des clous…
Mais revenons à Nantes.
Comment décide-t-on, un beau jour, de mobiliser le ban et l’arrière-ban autour de cette page de l’Histoire qui avait à peu près échappé jusqu’ici à nos ancêtres ?
Par quel hasard et quelles influences en vient-on à créer une exposition titrée Le Coran, des histoires européennes ?
Réponse : « Cette exposition est le fruit d’un programme de recherche européen EuQu – The European Qur’an », indique, toujours, la présentation officielle de l'expo.
Et l'Europe n'a pas fait les choses à moitié : une quarantaine de chercheurs et de nombreux directeurs venus d’Espagne, du Danemark, de France ou d’Italie se sont spontanément penchés sur « l’étude du Coran et de son ancrage dans l’Histoire européenne »
Lancé en 2019, ce programme prendra fin en 2026.
Le site de l’UE expliquait, au lancement de cet indispensable programme, que « les fruits de cette recherche seront accessibles au grand public au travers d’une exposition innovante, dans diverses villes européennes et en ligne, sur la place du livre saint de l’islam dans le patrimoine culturel européen ».
Résultat : Nantes a hébergé la fameuse exposition, comme le Weltmuseum de Vienne, la Bibliothèque nationale de Tunisie et la Hospital Real de l’université de Grenade.
Dix millions d'euros, pas perdus pour tout le monde
Tant de sollicitude pour l’islam en Europe, de la part de tant d’organismes publics, musées, villes, chercheurs, a de quoi toucher les cœurs les plus endurcis.
Et susciter, aussi, quelques interrogations, car rien n’est gratuit dans ce bas monde, surtout pas la propagande européenne.
Ainsi, un article du JDD, en avril dernier, précisait que le programme EuQu était doté d’un budget record de près de dix millions d’euros (9.842.534 euros exactement) par le Conseil européen de la recherche (CER), rattaché à la Commission.
C’est l’un des plus généreux d’un programme de l’Union européenne baptisé « Excellence scientifique » (sic !), lequel vise à combler le « retard pris dans la course à la production scientifique de pointe et d’excellence ».
On se pince…BV s'était ému de cette coûteuse initiative, sous la plume d'Etienne Lombard.
Ce programme EuQu à l'origine de l'exposition de Nantes a tout de même défrisé une partie de l'opinion voilà quelques mois.
Il a même fait l’objet d’une question écrite du député européen RN Fabrice Leggeri, l'ancien patron de Frontex.
Dans sa question, Leggeri souligne « la présence de chercheurs liés à des réseaux proches des Frères musulmans, une volonté assumée de réécriture idéologique de l’Histoire européenne, un volet pédagogique et grand public inquiétant par sa portée (expositions, bandes dessinées et publications) et des liens directs avec des institutions connues pour leur proximité avec l’islamisme politique ».
Ses questions sur ce scandale sont jusqu’ici restées sans réponse.
Les Nantais peuvent donc profiter de ce bourrage de crâne financé par l’UE avec vos impôts : dix millions pas perdus pour tout le monde.
Si jamais François Bayrou cherche des économies, l'UE présente décidément un gisement inépuisable…
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