samedi 23 août 2025

POURQUOI AVONS-NOUS ATTENDUS SI LONGTEMPS POUR RENDRE HOMMAGE AUX MILLIONS DE MORTS DU COMMUNISME ?

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Saint-Raphaël : une stèle pour les victimes du communisme, la gauche s’étouffe

Illustration : LLP

À Saint-Raphaël, le maire LR Frédéric Masquelier ose rappeler une vérité trop longtemps étouffée : le communisme a tué plus que le nazisme, et ses victimes n’ont jamais eu droit au même respect mémoriel. 

En érigeant une stèle dédiée aux millions de morts des régimes communistes, l’élu brise un tabou soigneusement entretenu par la gauche française.

Un crime sans Nuremberg

Cent millions de morts : tel est le bilan des famines organisées, des purges, des camps de rééducation, des exécutions massives menées par Staline, Mao, Pol Pot ou Ceausescu.

 Mais à la différence du nazisme, le communisme n’a jamais eu son procès de Nuremberg. 

En France, il a même longtemps bénéficié de l’aura d’un parti qui se targuait d’être « du côté des ouvriers ».


Cette stèle vient combler un vide historique : rappeler que cette idéologie mortifère, encore célébrée par certains, fut l’une des grandes machines à broyer des vies du XXe siècle.

 

La gauche dans le déni

Évidemment, le PCF a hurlé à la « falsification de l’Histoire ». 

Ignoble, pathétique, illégale : les mots fusent, les insultes remplacent l’argumentation. 

Avec eux, PS, LFI et écologistes se rallient à la cause, comme si rendre hommage aux victimes de Staline était une provocation.

Voilà bien le paradoxe français : on déboulonne le grand Colbert au nom d’un anachronisme mais on s’indigne qu’on ose rappeler les crimes d’une idéologie responsable de dizaines de millions de morts au siècle dernier.

 

Le tabou tombe enfin

Frédéric Masquelier a raison : il faut briser ce silence. 

Car derrière l’agitation du PCF se cache la peur d’affronter son propre passé.

 Le parti, qui servit d’antenne au Kremlin pendant des décennies, n’a jamais vraiment fait son examen de conscience. 

Aujourd’hui encore, il préfère manifester contre une stèle plutôt que de regarder en face les charniers de l’Histoire.

À Saint-Raphaël, une pierre viendra désormais troubler leur sommeil : celle qui rappelle que le communisme n’a pas été une utopie trahie, mais bien une tragédie mondiale.

 

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Saint-Raphaël : un monument en hommage aux victimes du communisme déclenche l’ire de la gauche placée le nez dans son Histoire sanguinaire

 

Ce 23 août 2025, la ville de Saint-Raphaël (Var) inaugurera un monument inédit en France : une stèle dédiée aux victimes du communisme.

 L’initiative, portée par le maire Frédéric Masquelier (Les Républicains), suscite déjà une levée de boucliers de la part du Parti communiste français (PCF) et de ses alliés politiques.

 

Briser un tabou mémoriel

Dans le parc Beaurivage, la stèle conçue par le sculpteur Nicola Rosini Di Santi représente un homme tentant de briser deux murs, en référence à la chute du Mur de Berlin. 

Une stèle toutefois très abstraite et très laide, il faut toutefois le reconnaitre, alors que tant d’artistes ne demandent aujourd’hui qu’à réaliser de vraies oeuvres d’art (difficile ensuite d’aller critiquer une pissotière renversée…). 

Financée à hauteur de 28 000 euros, elle sera inaugurée lors de la Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires.

Pour Frédéric Masquelier, il s’agit de combler un vide dans l’espace public français : « Nous rendons hommage aux dizaines de millions de victimes du communisme dans le monde. 

C’est un acte de vérité historique et de fidélité à la liberté », a-t-il déclaré, rappelant que de nombreux pays d’Europe centrale et orientale ont déjà honoré leur mémoire depuis la fin de l’URSS.

 

Le PCF vent debout

La section varoise du PCF a réagi avec virulence, qualifiant l’initiative « d’ignoble et pathétique », et a même demandé au préfet d’interdire la cérémonie.

 Selon ses responsables, les communistes français n’ont pas à « se repentir », arguant que les seules victimes du communisme en France auraient été « les nazis et leurs collaborateurs ».

Une déclaration jugée insultante par certains observateurs, alors que des milliers de soldats français faits prisonniers après la défaite de Diên Biên Phu furent envoyés dans des camps sous administration communiste.

Le PCF accuse par ailleurs le maire de vouloir « flatter l’électorat du Rassemblement National », arrivé en tête dans la commune lors des dernières élections.

Plusieurs personnalités participeront à la cérémonie, dont les historiens Virginie Girod, Pierre Rigoulot, François Kersaudy ainsi que le journaliste Vincent Hervouët.

 Une table ronde suivra l’inauguration pour évoquer les crimes des régimes marxistes-léninistes, du Goulag soviétique aux camps de rééducation khmers rouges.

 

En parallèle, le PCF, La France Insoumise, ainsi que des sections locales du PS et des écologistes ont appelé à manifester devant l’hôtel de ville pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une « falsification de l’Histoire ».

 

Le poids d’une mémoire sélective

En France, les crimes du nazisme ont été largement intégrés à la mémoire collective, mais ceux du communisme demeurent un angle mort. 

Le PCF, fort de son rôle tardif mais réel dans la Résistance, n’a jamais renié son nom ni pleinement assumé son soutien passé au stalinisme.

 En 1940 encore, son journal L’Humanité négociait sa reparution sous censure allemande, au lendemain du pacte germano-soviétique.

Pour Frédéric Masquelier, la polémique révèle un malaise persistant : « Chaque fois que les communistes ont pris le pouvoir, cela s’est traduit par la dictature. 

Refuser de regarder cette réalité en face, c’est prolonger le mensonge. »

 

Saint-Raphaël devient ainsi la première commune de l’Hexagone à inscrire dans son paysage public un hommage explicite aux 100 millions de morts du communisme, selon le Livre noir publié il y a un quart de siècle.

 Dans une région où le RN progresse, l’initiative prend une dimension politique, mais elle met surtout en lumière une question mémorielle longtemps occultée en France : pourquoi les victimes du communisme n’ont-elles jamais eu droit à leur monument, comme celles du nazisme ? 

 

Sans doute faut-il regarder du côté de qui contrôle une partie de la mémoire historique et du monde de la culture depuis la fin de la seconde guerre mondiale en France…

 

Crédit photo : DR (photo d’illustration)


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