La nouvelle facétie proposée par les médias pour prendre le pouls de la population est de s'inquiéter du grand nombre de restaurants dans certaines villes et dont beaucoup ferment.
Il ne leur aura pourtant sans doute pas échappé que beaucoup de ménages serrent les dents face à un contexte économique qui ne va pas en s'arrangeant.
Le remède que propose un syndicat de restaurateurs, c'est un numerus clausus, digne des plus grandes heures de la planification soviétique.
Un numerus clausus qui est déjà un problème en ce qui concerne les licences IV, qui avaient sans doute une raison d'être lors de leur création mais sont aujourd'hui obsolètes, voilà qu'ils veulent l'étendre aux licences de restaurants.
Outre le contexte économique difficile, si beaucoup de nouveaux restaurant implantés fraîchement ferment c'est aussi car il y a beaucoup de chaînes ou de concepts (dans certains cas on nous vante plus le concept abstrait que le plat lui-même) qui ne font pas recette.
On ne s'improvise pas restaurateur, il faut bien cuisiner et bien tenir son établissement.
Dans les zones à attrape-touristes, qu'il convient de fuir pour privilégier quelques excellentes tables abordables en marchant 100 mètres de plus dans la rue, on peut voir des prix prohibitifs pour une pizza quelconque et minuscule.
Il y a eu récemment une mésaventure partagée sur les réseaux par un Américain à Cannes qui s'est fait voler son steak à 85 euros par une mouette.
Il n'était pas ici question de viande maturée, succulente et rare, mais d'une simple assiette naguère proposée en menu ouvrier.
S'il y en a qui veulent payer un steak frites au prix d'un menu entrée/plat/dessert/vin compris dans une bonne maison, c'est leur problème, mais ils y paient plus le snobisme d'avoir mangé à Cannes qu'autre chose.
Au Parti de la France, nous sommes diamétralement opposés tant aux pisse-vinaigres écolos-bobos qui veulent qu'on ne mange plus rien car tout est mauvais pour la santé ou pour la planète, mais nous sommes aussi totalement opposés aux bouis-bouis, qu'il s'agisse de kébabs ou de fast-foods pas nécessairement halal mais qui se foutent du client : des pots de sauce infâme, des frites calibrées et surgelées cuites dans une huile douteuse, des sodas à la place de nos petits canons tant aimés.
Nous sommes favorables à la fermeture administrative des établissements qui emploient des clandestins et se font ainsi le relais de l'invasion migratoire et du grand remplacement.
En revanche nous sommes pour une baisse drastique des charges pour les restaurateurs, comme pour tous les entrepreneurs pour qui - même avec la meilleure volonté et la meilleure détermination du monde - ces charges sont un couteau sous la gorge les empêchant de mieux investir et d'employer du personnel supplémentaire.
Le Parti de la France exige un contrôle strict des kébabs et sandwicheries douteuses, où les patrons sont parfois les premiers étonnés de recevoir la visite d'un client tant il est souvent évident qu'ils ne sont là que comme couverture fiscale et blanchiment de toutes sortes de trafics.
Au Parti de la France, nous sommes dans l'héritage de Rabelais et de Maïté, nous aimons les cuisiniers et leurs établissements, nous aimons la bonne bouffe à des tarifs abordables pour des Français qui sont - hélas - bien souvent obligés de se priver.
De l'éleveur au client en passant par le patron et la serveuse, tout le monde serait gagnant et nos compatriotes pourraient se faire plaisir sans se ruiner.
Par
Iannis Moriaud - Membre du Bureau politique du Parti de la France
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