TRIBUNE LIBRE !
Bardella à Macron : dissolution ou démission, il faut rendre la parole aux Français
Jordan Bardella n’y est pas allé par quatre chemins.
Sur TF1, le président du Rassemblement national a exigé ce qu’une large partie du pays murmure déjà : « dissolution » ou « démission ».
Face au blocage institutionnel, le jeune dauphin de Marine Le Pen a résumé en une phrase la lassitude des Français : assez de ce théâtre où un Premier ministre de passage, François Bayrou, tente de se maintenir en brandissant des arguments budgétaires que plus personne n’écoute.
Le constat est sans appel.
Selon un sondage publié ce 26 août, près de trois quarts des Français souhaitent la chute du gouvernement.
Non seulement Bayrou n’a aucune base solide, mais l’opinion publique considère que sa défaite « ne changerait rien » ou « ne pourrait pas aggraver la situation ».
Dans un pays où l’exécutif a déjà épuisé tous les artifices, le vote du 8 septembre apparaît moins comme une épreuve parlementaire que comme un verdict national.
En réclamant une dissolution, Bardella prend Emmanuel Macron à son propre piège.
C’est le chef de l’État lui-même qui a choisi, en juin 2024, de renvoyer les électeurs aux urnes.
Un an plus tard, le désordre est pire.
Alors, pourquoi refuser de les consulter à nouveau ?
L’argument de la stabilité ne tient plus : il n’y a ni majorité, ni cap, ni confiance.
Et si Macron s’obstine à rester, la logique voudrait qu’il assume la seule issue crédible : sa démission.
Le RN, de son côté, affiche sa préparation. Investitures prêtes, candidats alignés, programme rodé : tout indique que la formation de Bardella se tient en embuscade.
Contrairement à l’exécutif qui multiplie les artifices pour survivre, le parti nationaliste se place déjà dans la logique de l’alternance.
« Nous aurons le courage de mettre en œuvre le projet de redressement qu’attendent une majorité de Français », a martelé Bardella.
À quelques jours du vote de confiance, l’image est limpide : un Premier ministre déjà condamné, un président acculé et une opposition qui prend des allures d’alternative.
Ce que Macron appelle « clarification », les Français le traduisent autrement : l’heure d’en finir avec un pouvoir à bout de souffle.
ET AUSSI
L’école de la République dégoûte… ses propres professeurs !

C’est un chiffre qui claque comme une gifle : plus de la moitié des enseignants veulent quitter leur métier.
Voilà ce que révèle le dernier baromètre du Se-Unsa.
En clair : ceux qui portent à bout de bras l’Éducation nationale, censée être le socle de la République, n’y croient plus.
On pourrait croire à une crise passagère. Il n’en est rien.
Depuis des années, les enseignants français dénoncent des salaires indignes (1.000 euros de moins qu’un cadre de même catégorie dans la fonction publique), des classes surchargées et un État qui les méprise.
Résultat : 36 % d’entre eux veulent changer de métier mais rester dans le public, et 26 % songent carrément à fuir vers le privé.
Les trois quarts assurent qu’ils ne conseilleraient à personne d’embrasser leur carrière.
Quand les « hussards noirs » de la République disent qu’ils ne veulent plus être soldats, il y a de quoi s’inquiéter.
Car le mal est profond.
Derrière la crise des salaires, c’est aussi la perte d’autorité et de sens qui épuise les enseignants.
Réformes en cascade, pédagogisme à outrance, effondrement du niveau, violences quotidiennes : l’école française ressemble de plus en plus à une machine à broyer ceux qui y travaillent.
Les AESH, payées moins que le seuil de pauvreté pour accompagner des enfants handicapés, symbolisent cette politique du mépris. L’État, qui se gargarise de grands discours sur « l’inclusion », se révèle en réalité le premier producteur de précarité.
Mais qu’attendre d’un pouvoir qui a abandonné toute idée d’assimilation, remplacé la transmission des savoirs par le culte des compétences vides et réduit l’autorité des professeurs à néant ?
Que reste-t-il d’une école qui ne sait plus dire « non », qui ne protège plus ses enseignants, et qui, pire, les livre à la vindicte de parents procéduriers ou d’élèves violents ?
Alors que le ministre promet chaque année une « revalorisation », la réalité est toujours la même : des salaires bloqués, des conditions de travail qui se dégradent, et des professeurs qui désertent.
Demain, qui restera-t-il pour instruire nos enfants ?
Ceux qui croient encore à leur mission, malgré tout. Mais pour combien de temps ?
Quand une institution fondamentale se vide de sa substance humaine, ce n’est pas seulement une crise sociale : c’est une faillite nationale.
Et dans cette faillite, la responsabilité de l’État est totale.
Source : https://lalettrepatriote.com/bardella-a-macron
Jmlb
Par les URNES ? La seule URNE que je connaisse c' est de mettre les cendres de la Vème RÉPUBLIQUE dedans !
Après on y verra plus clair !
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