mardi 26 novembre 2024

RENNES (35 ) : UNE SOIRÉE CARITATIVE QUI DÉPLAIT AUX ÉLUS ET À L' EXTRÊME-GAUCHE !

REVUE DE PRESSE !

Rennes : la soirée caritative « La Nuit du bien commun » ciblée par l’extrême gauche et des élus rennais

Lundi 25 novembre 2024, Rennes a été le théâtre de nouvelles tensions orchestrées par des militants d’extrême gauche et antifascistes.

 La soirée philanthropique « La Nuit du bien commun », organisée au Couvent des Jacobins, a été la cible d’un rassemblement non déclaré de 300 personnes. 

Derrière les slogans et les fumigènes, un message clair : interdire une manifestation caritative sous prétexte de supposés liens avec l’extrême droite.

 Retour sur un événement qui interroge autant sur la stratégie des militants que sur l’indulgence des médias et des élus locaux.

Une soirée caritative sous pression

Destinée à récolter des fonds pour des associations bretonnes œuvrant dans des domaines variés — inclusion des enfants porteurs de handicaps, accompagnement des entrepreneurs en difficulté, ou encore formation de chiens d’assistance —, « La Nuit du bien commun » avait rassemblé 600 participants et permis de lever 351 000 euros en 2023.

 Cette année, l’objectif était de renouveler cet élan de générosité, avec la participation de mécènes et d’entreprises locales.

Cependant, l’événement s’est retrouvé au cœur d’une controverse initiée par des élus écologistes rennais et amplifiée par des groupes antifascistes.

 Ces derniers, dénonçant des liens présumés entre l’organisation et des cercles identitaires ou catholiques intégristes, ont appelé à manifester via les réseaux sociaux. 

Un collectif antifa a même publié un message explicite : « Rendez-vous à Sainte-Anne pour emmerder les généraux philanthropes de La Nuit du bien commun. »

 

Une violence tolérée ?

La soirée a été perturbée par un rassemblement non déclaré de militants d’extrême gauche.

 Environ 300 personnes se sont réunies place Sainte-Anne, provoquant la fermeture de terrasses et nécessitant l’intervention des forces de l’ordre, qui ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. 

Si aucun débordement majeur n’a été rapporté, la stratégie intimidante des antifas visait clairement à discréditer l’événement et à intimider ses participants. 

Imaginez un rassemblement de gauche ou d’extrême gauche que tenteraient de perturber des opposants politiques de droite par la violence : arrestations, campagne de presse XXL, dissolutions…c’est le cas depuis de nombreuses années.

Malgré cette atmosphère tendue, les médias locaux, à l’image de la presse quotidienne régionale, ont préféré parler, comme Le Télégramme d’une « soirée polémique », minimisant ainsi les actions de l’extrême gauche.

 Une terminologie qui soulève des questions : la seule « polémique » réside-t-elle vraiment dans l’organisation d’une soirée philanthropique, ou bien dans l’intolérance de ceux qui cherchent à l’empêcher ?

Le poids des accusations politiques

Les élus écologistes rennais ont eux aussi contribué à la controverse en s’opposant publiquement à la tenue de cette soirée. 

Dans un communiqué, ils ont accusé certaines associations participantes de liens « proches ou lointains avec l’extrême droite » et critiqué l’un des fondateurs de l’événement, qualifié d’« ultra-conservateur ». 

Ces affirmations semblent davantage relever de postures idéologiques que d’une véritable enquête sur les bénéficiaires des fonds collectés.

Pourtant, les organisateurs de « La Nuit du bien commun » rappellent que leur initiative est apolitique et aconfessionnelle.

 La soirée s’est d’ailleurs parfaitement déroulée loin des polémiques, des tentatives de violence et d’intimidation, et des odeurs de fumée (et de crasse ?).

En ciblant une soirée caritative, les militants d’extrême gauche semblent s’attaquer à l’idée même de philanthropie privée, pourtant essentielle dans une société où les financements publics peinent à répondre aux besoins sociaux.

 L’objectif premier de cette soirée reste d’apporter un soutien concret à des projets locaux. 

 Une philanthropie difficile à comprendre pour les organisations de gauche et d’extrême gauche (et les associations dites culturelles qui y sont liées) qui ne vivent bien souvent qu’en partie grâce à l’argent public, c’est à dire l’argent de tous qui leur est distribué sans contrôle, ce à quoi certains élus tentent de mettent le Ola.

Le véritable enjeu réside dans la tolérance de la société vis-à-vis de telles tentatives d’intimidation. 

En détournant l’attention des objectifs caritatifs pour politiser un événement, les opposants ne font que renforcer la polarisation et alimenter un climat de défiance.

Dans un contexte où les tensions idéologiques s’exacerbent, la question reste posée : pourquoi la violence politique exercée par l’extrême gauche bénéficie-t-elle d’une telle indulgence ? 

Et jusqu’où ira cette tolérance envers des groupes qui, au nom de la justice sociale, cherchent à imposer leur propre dictature idéologique dans l’espace public ?

 

Crédit photo : DR
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