REVUE DE PRESSE !
Urgence : Macron veut nous entraîner vers la guerre totale contre la Russie
C’est par la bouche de son ministre des Affaires étrangères qu’on l’apprend : Macron veut nous entraîner dans la guerre totale contre la Russie.
Dans un entretien qu’il a accordé à la BBC ce samedi 23 novembre, Jean-Noël Barrot annonce aux Français – qui n’ont pas été consultés – que l’Ukraine pourrait tirer des missiles SCALP – missiles à longue portée – sur la Russie et envoyer des troupes au sol, en liaison avec la Grande-Bretagne.
Le soutien de la France à l’Ukraine est total, sans aucune « ligne rouge » martèle le ministre.
Nul doute que Barrot n’est dans l’affaire que le petit télégraphiste de l’Elysée.
L’hybris présidentiel est totalement sans limite
Dans cet interview à la BBC, le ministre Barrot a annoncé que l’Ukraine pourrait tirer des missiles français à longue portée sur la Russie « dans une logique de légitime défense ».
Il s’agit de missiles SCALP, dont des jumeaux britanniques, Storm Shadow, ont été tirés sur le territoire russe mercredi dernier, provoquant une réplique musclée de la Russie.
Jean-Noël Barrot a indiqué n’écarter « aucune option », y compris l’envoi des troupes au sol.
« Nous soutiendrons l’Ukraine aussi intensément (sic) et aussi longtemps que nécessaire. Pourquoi ? Parce que c’est notre sécurité qui est en jeu.
Chaque fois que l’armée russe avance d’un kilomètre carré, la menace se rapproche d’un kilomètre carré de l’Europe », a déclaré le ministre au média britannique, surjouant une menace russe contre l’Europe, alors que le Kremlin, conscient des faiblesses de son armée conventionnelle, entend depuis le début de l' »opération spéciale » circonscrire son action au Donbass.
Selon le ministre, les pays occidentaux « devront dépenser plus » dans l’aide à l’Ukraine afin de « faire face à ces nouveaux défis ».
Macron et le Premier ministre britannique Starmer se sont mis d’accord pour l’envoi de troupes françaises et britanniques en Ukraine.
Quel mandat ont-ils reçu des Français et des Britanniques pour impliquer leur pays dans un conflit dont on sait depuis le tir de semonce Oreshnik qu’il débouchera sur une guerre ouverte avec la Russie ?
Récemment, les États-Unis ont autorisé l’Ukraine à frapper la Russie avec des missiles américains à longue portée.
« La réponse de la Russie sera appropriée et se fera sentir », avait assuré Vladimir Poutine.
« Nous considérons être dans notre droit d’utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l’utilisation de leurs armes contre nos installations », a déclaré le président russe jeudi 21 novembre lors d’une allocution à la télévision et a précisé que la guerre était en train de prendre un « caractère mondial ».
Vladimir Poutine faisait savoir que son nouveau missile « Orechnik » avait été utilisé pour frapper l’Ukraine.
Russia Today a publié une animation montrant les temps de vol des missiles Oreshnik vers quatre capitales européennes : Varsovie, Berlin, Paris, Londres, depuis la base de Kapustin Yar située au nord-ouest de la Caspienne.
Ce missile a fait l’objet d’un tir « de combat » contre l’Ukraine jeudi dernier, en réplique aux tirs d’ATACMS et de Storm Shadow auxquels, avec l’accord et l’assistance de Washington et de Londres, Kiev a procédé en début de semaine dernière.
Ce missile était muni d’une charge conventionnelle.
En cas de tirs russes sur l’Europe, inutile de préciser que les charges seraient nucléaires.
Les chancelleries occidentales ont désormais acté la défaite de l’Ukraine.
Pour Xavier Moreau, cette défaite sera celle de l’Otan et des Etats-Unis, face à une Russie seule contre tous :
Une bête mortellement blessée est à son acmé de dangerosité.
Biden, en passe d’être humilié, n’hésitera pas, avec l’aide de son homme de main Macron, à monter aux extrêmes et à jouer l’anéantissement de l’Europe et de la Russie pour assurer l’hégémon américain.
Par Henri Dubost
ET AUSSI
Troupes au sol en Ukraine : le Rambo de l’Elysée nous remet ça !
Macron remet sur le tapis l’envoi de troupes au sol, alors que tout semble annoncer un retrait américain du théâtre ukrainien dès que Trump aura pris les commandes le 20 janvier.
On se demande bien avec quelle armée nous allons chatouiller l’Ours russe.
Mais visiblement, Macron aime les em…
Car notre va-t-en-guerre de l’Élysée, humilié par Poutine après avoir pratiqué un pitoyable double jeu – discours de paix tout en armant l’Ukraine dans le dos du Tsar – est devenu le plus russophobe des leaders européens.
Il n’a toujours pas digéré l’affront de la grande table et comme Poutine a coupé les ponts avec un tel personnage, aussi farfelu et aussi peu fiable, Macron enrage et devient encore plus teigneux que Zelensky.
C’est tout dire !
Écarté de la politique intérieure passée aux mains de Barnier, après la dissolution kamikaze de l’Assemblée nationale, Macron n’a plus que la politique étrangère pour continuer d’exister.
Et en tant que chef des armées, il entend bien peser sur le conflit ukrainien, en passe d’être délégué aux Européens par Trump.
Mais une fois de plus, on se demande s’il a bien mesuré la dimension du problème en prétendant affronter l’Ours russe.
Car l’armée française n’a jamais été dans un tel état de délabrement, après plus de trente années passées à récolter les dividendes de la paix avec la chute de l’URSS, et à désosser notre outil militaire.
Budget et format divisés par 2,5 en trente ans.
Hormis quelques opex contre des va-nu-pieds en Afrique, notre armée au format actuel de 200 000 soldats, est inapte au combat de haute intensité dans la durée.
Rappelons que Zelensky a perdu six fois plus de soldats en trois ans !
Mais Macron sait-il qu’il est à la tête d’une armée squelettique qui ne tiendrait pas plus de huit jours face aux Russes ?
Nous pourrions aligner au maximum 20 000 soldats pour tenir un front de 50 kilomètres de large, avec seulement une semaine de munitions.
À titre de comparaison, Kiev perd plus de 2 000 soldats par jour, tués et blessés, sur la totalité du front.
Sur le seul théâtre de Koursk, depuis le 6 août, Zelensky a perdu 35 000 hommes sans parvenir à de tenir les 1 000 km2 de territoire « conquis ».
Ce n’est pas Poutine mais Zelensky qui a perdu 1,3 million de soldats dont 650 000 tués en 1 000 jours de guerre.
Je ne sors pas ces chiffres de mon chapeau et je préfère les sources d’un historien militaire comme Marc Legrand à la propagande démentielle de Kiev.
Il y a bien dix fois plus de pertes côté ukrainien que côté russe.
La vérité est que notre armée est en sous-capacité dans tous les domaines, hors nucléaire.
Les débats en commission sur le budget 2025 confirme si besoin est l’extrême faiblesse de notre outil de défense.
Entre la Loi de Programmation Militaire 2024-2030 et la réalité des chiffres, le constat est sans appel.
« Ainsi, dans plusieurs domaines hautement critiques, comme la flotte d’avions de combat, de frégates, de sous-marins nucléaires d’attaque, ou encore de chars de combat, les armées françaises vont être chroniquement sous-équipées, lors de l’exécution de la LPM, dans une période qui s’avérera certainement l’une des plus tendues de l’histoire récente, sur la scène internationale. »
Convaincus qu’il n’y aurait plus de guerre de haute intensité après la chute du Mur et la fin du Pacte de Varsovie en 1991, nos dirigeants ont construit un format des armées du temps de paix, juste suffisant pour permettre à notre industrie de défense de ne pas disparaître.
Voici le sommaire de l’article du lien ci-dessus :
- Les grandes impasses de la LPM 2024-2030 refont surface à l’Assemblée nationale
- Il a manqué plus de 180 Md€ aux armées françaises pour tenir le format des armées de 2013
- Des armées françaises sous-capacitaires en dépit d’un format théorique construisent en 2013
- Les Armées françaises trop exposées en cas de conflit majeur
Tout est dit.
À mon époque, nos armées comprenaient 500 000 soldats, dont 330 000 pour l’armée de Terre, 100 000 pour l’armée de l’Air et 70 000 pour la Marine.
La France alignait 450 avions de combat, deux porte-avions et 1 500 chars.
Tout cela a fondu comme neige au soleil.
« En 2030, l’Armées de l’Air et de l’Espace doit aligner 137 Rafale B/C et 48 Mirage 2000D, soit 185 avions de combat.
Pour autant, il est probable que son format passera sous cette limite inférieure, au cours de l’exécution de la LPM.
En effet, l’Armée de l’Air doit recevoir, dans les 5 années à venir, 42 Rafale supplémentaires.
Ceux-ci vont remplacer les 24 Rafale cédés d’occasion à la Grèce et à la Croatie, et remplacer le retrait des Mirage 2000-5 et d’une douzaine des 60 Mirage 2000D en lice aujourd’hui, qui ne seront pas modernisés afin d’être prolongés jusqu’en 2035. »
Nous avons malheureusement perdu deux Rafale dans une collision en vol et 6 Mirage 2000-5 seront livrés à l’Ukraine en 2025.
Mais Macron, chef d’un Etat surendetté pour des décennies, adore jouer au riche…
La crise budgétaire étant loin de se résorber, la France passera sous le seuil des 185 avions de combat.
Et comme une flotte de matériels militaires n’est jamais opérationnelle à 100 %, compte tenu des révisions et des pannes, on imagine à quel point notre pays a perdu ses capacités à faire la guerre.
Rappelons aussi qu’il faut cinq ans pour former un pilote de combat aux normes Otan.
Pour la Marine, ce n’est guère mieux.
« Le problème est le même concernant les frégates, les sous-marins et les patrouilleurs de la Marine nationale.
Ainsi, après l’annulation de la commande des cinq dernières FREMM de la classe Aquitaine, et leur remplacement par le développement des frégates FDI classe Amiral Ronarc’h, la Marine nationale a dû rapidement entreprendre la modernisation de trois de ses FLF classe Lafayette, pour les doter d’un sonar, notamment, afin d’un faire des frégates de 1ᵉʳ rang. »
Et que dire de notre unique porte-avions opérationnel à mi-temps ?
Quant à l’armée de Terre, elle aligne péniblement 200 chars Leclerc sur le papier.
Une misère, quand on voit l’hécatombe de matériels sur le champ de bataille ukrainien.
Totalement désossée par la RGPP de Sarkozy, l’armée de Terre ne cesse de se réorganiser en fonction de la diminution des effectifs.
Elle possède encore une dizaine de régiments d’élite, mais le théâtre ukrainien vient de prouver que la technologie ne suffit pas et que le nombre de combattants, l’effet de masse, reste un élément incontournable.
Certes, nous ne sommes plus en 14-18, quand la bataille de la Somme engloutissait 1,2 million d’hommes en 4 mois de combats sanglants, mais on voit bien que l’Ukraine est à bout de souffle faute de soldats.
Aucun pays occidental, pas même les États-Unis, n’a les moyens d’affronter la Russie, faute d’effectifs suffisants.
Poutine a mis vingt ans pour reconstruire son armée, laminée durant l’anarchie post-URSS.
Il en faudra autant à la France pour reconstituer une armée de première catégorie, rang qu’elle a perdu depuis bien longtemps.
Mais avec 3 300 milliards de dettes et une volonté politique très incertaine, il est à craindre que tout s’aggrave.
Le coût des intérêts de la dette atteint déjà 50 milliards par an, l’équivalent du budget Défense.
Cette charge de la dette va doubler en quelques années.
Qui peut encore croire que la Défense va pouvoir se remettre à niveau, alors que la croissance du PIB ne dépasse pas 30 milliards par an en volume ?
Voilà maintenant plus de trente ans que je vois chaque Chef d’état-major des Armées devenir, à peine nommé, un fervent adepte du « Faire mieux avec moins » !
Mais tout cela ne trompe personne.
Notre armée est inapte au combat de haute intensité.
Par conséquent, Macron fanfaronne et se pose en chef de guerre, mais sans en avoir les moyens.
Au lieu de défendre la paix, il mène une guerre personnelle contre Poutine, alors qu’il l’avait reçu avec faste à Versailles en 2017.
Quel gâchis !
Par Jacques Guillemain
Et enfin une bonne nouvelle !
Roumanie : Georgescu, nationaliste pacifique, qualifié de pro-russe d’extrême droite
La machine à désinformer et à décérébrer nos contemporains s’active au lendemain des résultats des élections présidentielles en Roumanie.
Le Figaro titre aujourd’hui : Prorusse, complotiste, écologiste… Qui est Calin Georgescu…
Et Le Monde de titrer : Calin Georgescu, la percée inattendue de l’extrême droite prorusse…
À croire qu’on se passe le mot pour immédiatement disqualifier ce candidat qui arrive en tête.
À croire que la Pravda existe puisqu’un journal dit de droite et un dit de gauche affublent des mêmes quolibets ce candidat.
À lire les articles, la fake news devient obligation de ne penser ni sur ce candidat ni sur les raisons du vote des Roumains qui poussent les 2 candidats de droite à plus de 35 % : inédit.
En réalité, sa campagne affiche un nationalisme pacifiste, là où l’on a connu des nationalismes guerriers au 20e siècle.
Ces candidats veulent la paix en Ukraine, avec la Russie et plus largement la paix en Europe.
Leurs électeurs ont sans doute d’autres informations plus authentiques sur la guerre en Ukraine, les morts, les blessés, l’absurdité de cette guerre entre Slaves, l’entêtement des financeurs de guerre.
Et puis, ces Roumains se souviennent aussi de la fin de la Seconde Guerre mondiale où l’Occident abandonna ces peuples au martyr du soviétisme et du règne fou de Ceausescu.
L’avenir de l’Ukraine pourrait y ressembler.
Ils se sont libérés sans le soutien de quiconque en tuant leur tyran.
Aujourd’hui, ils voient bien le sacrifice fou du peuple Ukrainien, probablement en pure perte, là où la paix était possible.
Ils le savent et ne veulent pas devenir la nouvelle Ukraine instrumentalisée par l’OTAN.
Ces candidats prennent d’ailleurs leur distance avec ce bailleur de fonds encombrant qui rémunère la Roumanie pour y implanter des armées, voire plus.
Étonnant donc de les caricaturer en prorusses et complotistes.
Belle formule pour s’économiser toute analyse.
La Roumanie est aussi proche de la Moldavie, pays en crise, largement construit sur quelques bribes de populations hétérogènes, sans sentiment national.
À l’instar des Hongrois, la Roumanie a une population au sud de l’Ukraine de langue roumaine.
Le nationalisme linguistique acharné des nationalistes ukrainiens a inspiré de la défiance aussi.
Bref, comment des journaux si prestigieux autrefois peuvent-il être des diffuseurs de fake news, des manipulateurs grossiers de l’opinion ?
Minable tout de même.
Non, ce candidat n’est pas prorusse.
Car la Roumanie a souffert l’enfer de la présence soviétique.
Il veut la paix avec une nation puissante et redoutée, dont il sait qu’elle progresse dans de nombreux domaines techniques et scientifiques.
Ces candidats ne sont pas complotistes.
Ils ne répètent pas comme des perroquets la propagande de l’OTAN ; c’est autre chose.
C’est sans doute ce qui leur est reproché.
Mais la caricature dénote un affaissement de l’intelligence.
Certes, l’OTAN est vécue comme une protection mais aussi comme une menace.
Et la fin de la guerre en Ukraine pourrait bien avoir des conséquences géopolitiques inédites dans cette Europe orientale : Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Serbie…
Cette guerre a très largement été désirée par les financeurs de l’Ukraine, les fonds de pension américains, des géants de l’agro-alimentaire et les banquiers de l’État ukrainien, essentiellement Londres.
Et comme par hasard, ces deux pays ont poussé à la guerre comme des féodaux en phase de conquête de territoires.
Et les Roumains connaissent bien ce processus de rachat des terres fertiles, l’intrusion des entreprises de l’agro-alimentaire occidentales.
Celles-ci bousculent les pratiques et imposent des techniques agricoles bien peu respectueuses de l’environnement.
Voilà peut-être aussi la raison d’un vote des populations rurales en faveur d’une écologie paysanne, préoccupées de l’accaparement de leurs terres et des transformations agressives de leur agriculture.
Non, Le Figaro comme le Monde étiquettent un candidat pour ne pas étudier la situation.
Il se peut bien que la Roumanie inaugure un mouvement plus vaste d’une prise de conscience des peuples d’Europe orientale.
C’est insulter l’histoire de ces peuples que de les présenter de la sorte, c’est manifester une ignorance bien coupable, c’est enfin prendre les lecteurs pour des abrutis.
Cela fait beaucoup.
Avec un peu de curiosité, on découvre qu’il a été le Rapporteur spécial sur les incidences sur les droits de l’homme de la gestion et de l’élimination écologiquement rationnelles des produits et déchets dangereux (auparavant sur les conséquences néfastes des transports et déversements illicites de produits et déchets toxiques sur la jouissance des droits de l’homme) depuis 2010.
Il a été Directeur exécutif du Centre national pour le développement durable à Bucarest, Roumanie; ce qui explique sa connaissance et sensibilité pour les thèmes écologiques.
Il a participé a des projets locaux lancé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Il a fait un doctorat en sciences de l’agriculture et occupé des postes comme conseiller du ministre de l’environnement, secrétaire général au ministère de l’environnement et Directeur du Département des organisations internationales économiques du Ministère des affaires étrangères.
Ce n’est pas un inconnu.
Il a reçu le prix de la « Personnalité de l’année pour une Roumanie européenne », décerné par la Fondation EUROLINK-Maison de l’Europe au début des années 2010.
Bref, un homme aguerri qui promeut une Roumanie plus souveraine.
Par Pierre-Antoine Pontoizeau
Source et Publications : https://ripostelaique.com
@FNFL_Historique
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