LFI veut abroger le délit d’apologie du terrorisme : révoltant et pas étonnant
Jusqu’où LFI, le parti anti France, pourra-t-il aller ?
Par Frédéric Sirgant
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LFI veut abroger le délit d’apologie du terrorisme : révoltant et pas étonnant
La famille des députés LFI ne cesse, depuis le 7 octobre 2023, de
montrer son vrai visage : celui du soutien au Hamas.
Après les outrances d’un Delogu ou d’un Raphaël Arnault, voici la proposition honteuse de celui qui devait être le ministre de l’Intérieur de Jean-Luc Mélenchon (cf. son clip de rap lunaire faisant sa promotion pour Beauvau) et qui est reçu, ce week-end, par le Syndicat de la magistrature à son congrès de Lille : le député du Nord Ugo Bernalicis.
Il vient, en effet, de déposer une proposition de loi pour abroger le délit d’apologie du terrorisme, voté en 2014 avant les tueries islamistes de Charlie et du 13 novembre 2015.
Il ne cache d’ailleurs pas le lien avec l’attaque de 7 octobre : selon lui, depuis « les crimes de guerre et massacres perpétrés le 7 octobre 2023 par le Hamas en Israël », cette notion serait utilisée pour faire taire les voix pro-palestiniennes et « réprimer des militants politiques, des militants associatifs, des journalistes ou encore des syndicalistes ».
Il s’agirait, pour lui, d’éviter que des responsables politiques ou syndicaux, comme ses collègues Mathilde Panot ou Rima Hassan, ne fassent l’objet de procédures judiciaires à ce titre.
Le grand non-dit de la proposition est évidemment de flatter l’électorat arabo-musulman anti-israélien, avec, pour conséquence, de libérer davantage la parole antisémite.
C’est une ligne constante depuis que, le 7 octobre 2023, Mélenchon et LFI avaient refusé de condamner l’attaque du Hamas.
Les réactions ont tardé jusqu’à ce samedi, où l’indignation a finalement éclaté sur les réseaux sociaux.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a fermement condamné la démarche : selon lui, « difficile de faire plus ignoble ».
Ce qui montre que cette proposition n’est pas la maladresse d’un sous-fifre de LFI mais incarne bien la ligne du parti, c’est la réplique immédiate d’un Léaument ou d’un Bompard venus à la rescousse de leur petit camarade en s’appuyant sur des déclarations du juge antiterroriste Marc Trévidic.
Les condamnations se sont multipliées, du centre macroniste jusqu’au RN.
La députée de la Gironde Edwige Diaz a notamment réagi sur X en qualifiant les députés LFI de « personnes dangereuses ».
À ce sujet — Condamnations « unanimes » du Hamas ? Non : pas chez Mélenchon et Boyard !
Si cette démarche pro-Hamas n’a rien d’étonnant de la part de LFI, le silence des autres partis de gauche semble traduire une certaine gêne.
Jacques Attali attendait, à l’heure où nous écrivions, une désolidarisation de leur part.
Avec cette nouvelle abjection, on ne pourra pas nous dire que l’on ne savait pas quelle idéologie anime LFI.
En particulier, la gauche non LFI et le centre macroniste ne pourront plus s’allier impunément avec elle pour sauver des sièges et faire barrage au RN.
LFI a fait un pas de plus hors de l’arc républicain et les électeurs, qui regrettent massivement le vote barragiste qui les a compromis avec cette gauche extrémiste, ne s’y feront sans doute pas prendre à deux fois.
C’est ce que rappelait Éric Ciotti dans sa condamnation :
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