TRIBUNE LIBRE !
20 ans requis contre le mari de Gisèle Pélicot : et s’il avait été noir ?
Avant de répondre à cette question relevant de l’uchronie – terme désignant une fiction revisitant l’Histoire, tel Le maître du Haut Château de Philip K. Dick –, il importe de préciser que madame Pélicot mérite tout le respect pour le calvaire infligé par son mari, avec une perversité et un cynisme « exemplaires » !
Et, effectivement madame Pélicot n’a pas à avoir honte, car la honte revient bel et bien à Dominique Pélicot et aux nombreux hommes qu’il a invités et ont sans broncher accepté d’avoir des relations sexuelles avec une femme inconsciente car droguée.
Le consentement n’est pas un vain mot.
Ce point précisé, il convient, particulièrement dans notre société où les valeurs morales ont été supplantées par des valeurs idéologiques, de s’interroger sur la portée de ce procès dont les lourdes réquisitions sont tombées lundi, le parquet réclamant entre autres vingt années de réclusion criminelle pour Dominique Pélicot.
Dès que le procès des viols de Mazan (Vaucluse) a débuté, quelques semaines plus tôt, un immense élan de solidarité s’est manifesté en soutien à Gisèle Pélicot, accusant certes les prévenus mais faisant surtout le procès public de l’homme blanc, sachant que l’instigateur des viols perpétrés sur la personne de Gisèle Pélicot était lui-même blanc.
Léger écueil dans ce parti pris, parmi les violeurs de Gisèle Pélicot se trouvaient un certain nombre d’individus portant des prénoms à consonance musulmane, dont Nizar H., Saiffeddine G., Karim S., Redouane A., etc.
Car, pour les féministes de notre temps, le féminisme est avant tout « antiraciste » et « antifasciste », comme certaines furies ultra-gauchistes l’ont encore scandé il y a quelques jours dans les villes de France, lors de manifestations « contre les violences faites aux femmes » et où trônait le portrait de Gisèle Pélicot.
Dommage pour Philippine, dont les antiracistes et antifascistes ont pris un malin plaisir à perturber les hommages et déchirer les affiches arborant le sien de portrait.
Car Philippine était une petite Blanche catholique, donc suspecte a priori aux yeux de ces idéologues fanatiques et dangereuses.
Pire, elle a été massacrée par un Marocain en situation irrégulière et sous OQTF, autant dire une vache sacrée !
Par contre, il n’y a aucun risque pour ces pseudo-féministes à défendre Gisèle Pélicot.
Mais imaginons un instant que Dominique Pélicot ait été noir, voire noir et musulman.
Aussitôt, une chape de plomb aurait recouvert cette affaire, comme celle qui recouvre à nouveau la charpente de Notre-Dame, cathédrale incendiée « par accident », affirment les mêmes progressistes de gauche qui surmédiatisent aujourd’hui l’affaire des viols de Mazan.
On se souvient, voici quelques années, avec quelle gêne les médias français évoquaient du bout des lèvres la sordide affaire de Telford, outre-Manche, où pendant une quarantaine d’année des centaines d’enfants avaient été violés, frappés, prostitués, parfois tués pour certains d’entre eux.
La plupart des victimes étaient des jeunes filles blanches de la classe ouvrière anglaise et les coupables, indo-pakistanais.
Or, aujourd’hui, le procès qui se tient devant la cour criminelle du tribunal d’Avignon est bien plus médiatisé que ne le fut celui de Telford.
Ceci explique peut-être cela.
Et ce ne sont pas seulement les médias français qui sont de la partie mais ceux du monde entier.
Ainsi, la gauche s’est trouvé un nouveau cheval de bataille, autant dire une monture à sa mesure, car Dominique Pélicot n’étant ni allogène, ni musulman, ni trans, ni antifa, etc., il coche toutes les cases de l’opprobre gauchiste public.
Et si l’on ajoute à ce passif idéologique le parti pris des magistrats français, presque tous inféodés au Syndicat de la Magistrature, lui-même d’extrême gauche, le tableau est complet.
Ainsi, comme au temps du Tribunal révolutionnaire, où l’on décapitait les ennemis désignés de la Révolution lors d’une caricature tragique de procès, orchestrée par l’accusateur public Fouquier-Tinville – qui ne parvint pas lui-même à sauver sa tête, laquelle tomba le 7 mai 1795 en place de Grève à Paris –, il y a les bons coupables désignés en France, comme il y a les bonnes victimes.
En attendant, et tout en reconnaissant à madame Pélicot son droit à la justice – dont, au passage, le mari n’aurait sans doute pas été moins cruel s’il avait été noir ! –, cette femme est instrumentalisée par une machine idéologique qui non seulement dévoie le juste combat des femmes en général contre les agressions de toute sorte mais encore alimente des haines irrationnelles contre l’homme blanc, au mépris du réel qui démontre que, par exemple, 77 % des viols élucidés à Paris en 2023 impliquaient des étrangers.
Le déni qui consiste à ne pas voir la vague qui vous submerge n’empêchera jamais ladite vague de vous submerger, et un jour prochain, plus tôt qu’elles ne le croient, ces néo-féministes, qui n’ont de cible que l’homme blanc colonialiste, patriarcal, seront elles-mêmes confrontées au réel implacable que l’affaire de Mazan ne saurait cacher.
Mais ce jour-là, peut-être feront-elles comme Clémentine Autain qui se refuse toujours à révéler le nom de son violeur.
Ce qui nous donne une indication sur son origine !
Oui, Dominique Pélicot est bien l’arbre blanc qui cache la forêt plus sombre des agressions sexuelles dont les femmes sont victimes en France.
Source et Publication: https://ripostelaique.com/
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