jeudi 28 novembre 2024

LA DETTE FRANÇAISE ! LA FRANCE EN VOIE DE TIERS-MONDISATION ?





REVUE DE PRESSE !

La répartition idéale des dépenses publiques : les priorités budgétaires des Français révélées par une enquête IFOP

Un sondage réalisé par l’IFOP pour l’Observatoire Hexagone et Les Échos met en lumière les aspirations des Français concernant l’utilisation des fonds publics (qui n’est toutefois que la onzième priorité des Français, dans l’ordre, loin derrière la Santé, la lutte contre la délinquance, l’éducation, la lutte contre le terrorisme, ou contre l’immigration).

Dans un contexte où la dépense publique atteint environ 1 500 milliards d’euros, les citoyens sont invités à imaginer leur répartition idéale entre différents postes budgétaires. 

Ce sondage, couplé à une analyse des priorités des Français, révèle des orientations nettes et un besoin urgent de réformer.

 

Les Français réclament une maîtrise des impôts et des dépenses publiques

Pour la première fois, les préoccupations concernant le niveau des impôts et la réduction de la dette publique surpassent celles liées au chômage ou à la préservation des services publics. 

Plus de 51 % des Français souhaitent désormais une maîtrise des impôts, contre seulement 32 % en 2017. 

Ce changement témoigne d’une prise de conscience accrue face à l’importance de la gestion budgétaire, dans un contexte de dette publique galopante.

L’étude montre une divergence significative entre les dépenses publiques actuelles et les priorités des citoyens.

 Les Français privilégieraient un triplement des budgets consacrés aux missions régaliennes – sécurité intérieure, justice, et défense – ainsi qu’une augmentation notable des fonds alloués à la protection de l’environnement. 

À l’inverse, les dépenses sociales, notamment les retraites, seraient drastiquement réduites. 

En moyenne, les répondants souhaitent allouer 329 milliards d’euros aux domaines régaliens, contre seulement 434 milliards pour les dépenses sociales, soit une réduction marquée par rapport au budget actuel.

 

Des coupes ciblées pour atteindre l’équilibre budgétaire

Dans l’hypothèse d’une réduction nécessaire de 150 milliards d’euros pour équilibrer le budget, les Français se montrent prêts à couper dans les aides économiques et militaires à l’étranger (-57 %) ainsi que dans les budgets culturels et de loisirs (-26 %).

 En revanche, ils se montrent plus réticents à toucher à la protection sociale, acceptant des réductions limitées à 10 %.

 Cette prudence reflète une volonté de préserver le modèle social tout en rationalisant les dépenses.

Une convergence des priorités budgétaires entre les électorats de Renaissance, des Républicains, et du Rassemblement National est observée. 

Ces groupes privilégient les missions régaliennes et partagent une même volonté de réduire les aides extérieures et les dépenses culturelles. 

En revanche, les électeurs de gauche se distinguent par un soutien plus marqué à la protection sociale et une réticence à renforcer le régalien.

Cette enquête met en lumière un besoin de rééquilibrage des dépenses publiques, avec une meilleure allocation des ressources pour répondre aux priorités régaliennes et environnementales. 

Les résultats témoignent d’une demande croissante pour une gestion responsable et transparente des fonds publics, dans un contexte où la pression fiscale pèse lourdement sur les ménages.

 

Le sondage complet est à télécharger ici

Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

La dette française : un signal d’alarme ignoré par les responsables politiques

Le constat est alarmant : la France, autrefois moteur économique de l’Union européenne, emprunte désormais à des taux d’intérêt plus élevés que ceux de la Grèce.

 Ce basculement historique, symbolisé par un taux d’emprunt à 3,05 % pour un échéancier de 10 ans, contre 3,02 % pour la Grèce, traduit la défiance des investisseurs envers l’économie française. 

Plus qu’un simple chiffre, cette situation soulève des questions fondamentales sur la gestion des finances publiques et sur l’impunité des responsables politiques.

Une gestion économique en déclin depuis des décennies

Depuis la perte de son triple A en 2012, la France n’a cessé de voir sa notation dégradée par les agences spécialisées. 

Cette lente érosion est le résultat de politiques publiques coûteuses et souvent inefficaces.

 La crise du Covid-19 a certes accentué les déséquilibres, mais elle n’est que le révélateur d’une dérive structurelle.

Avec une dette publique atteignant 3 228 milliards d’euros, soit plus de 110 % du PIB, la France se retrouve dans une situation où la charge des intérêts pourrait bientôt dépasser les budgets de l’éducation ou de la défense.

 Malgré ces signaux d’alerte, aucun des dirigeants responsables de cet endettement colossal n’a été inquiété, tandis que les citoyens sont les premiers à en payer le prix.

Des primes de risque en hausse : la défiance des marchés

Le « spread » – l’écart entre les taux d’intérêt français et allemands – a atteint son plus haut niveau depuis la crise de la zone euro en 2012.

 Si l’Allemagne continue de représenter une valeur refuge, la France est perçue comme politiquement instable et économiquement fragile.

 Les investisseurs, qu’ils soient chinois, américains ou européens, exigent désormais des primes de risque élevées pour prêter à l’Hexagone.

Cette défiance s’explique en grande partie par l’incapacité du gouvernement à convaincre les marchés de sa capacité à réformer et à stabiliser la situation politique.

 La dissolution de l’Assemblée nationale et les incertitudes autour du budget 2025 n’ont fait qu’aggraver cette perception négative.

Une France en voie de tiers-mondisation ?

Alors que Bruxelles salue timidement les efforts français pour rétablir ses comptes, les faits parlent d’eux-mêmes : avec un déficit public de 6,2 % du PIB, la France affiche la pire performance de l’Union européenne après la Roumanie.

 Les promesses de redressement budgétaire peinent à convaincre dans un contexte où la charge de la dette menace directement la souveraineté nationale.

Pire encore, cette spirale de l’endettement renforce l’impression d’une France en déclin, où les priorités nationales sont sacrifiées sur l’autel de politiques clientélistes et de court-termisme. 

Pendant ce temps, les responsables de cette situation continuent d’échapper à toute forme de sanction, laissant les contribuables assumer les conséquences d’une gestion irresponsable.

 

Conclusion : un réveil nécessaire avant la catastrophe

Le dépassement des taux français par ceux de la Grèce n’est pas seulement un symbole, c’est un avertissement. La France, autrefois fleuron économique de l’Europe, risque de sombrer dans une tiers-mondisation progressive si elle ne redresse pas rapidement la barre.

 Cela nécessite non seulement des réformes structurelles mais aussi une responsabilisation des élites politiques, trop souvent absentes lorsque le moment de rendre des comptes arrive. 

Car il va bien falloir que ceux qui ont géré le pays depuis quelques décennies, n’importe comment, en matière de dépense publique, rendent des comptes, plutôt que de s’en prendre, une fois de plus, aux citoyens et à leurs porte-monnaie.

 Où est passé l’argent ?

 
[cc] Breizh-info.com, 2024 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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    Connaissiez vous le titre de séjour pour soins pour les immigrés? Attention, ça va vous énerver  Dispositif quasi unique au Monde. 
     
    : c'est pas ex des étrangers qui souffrent d'insuffisance rénale grave, de pb cardiaques graves, de pathologies dont les traitements peuvent couter plusieurs centaines de milliers d'€, voir jusqu'à 1 million d'€ la 1ère année par an pour un seul patient
     
    C est un dispositif TRES couteux et TRES opaque, c'est une exception française, rien dans le droit  ne nous oblige à avoir un tel titre de séjour, on peut le supprimer sans contrainte.  
     
    Il y a aussi l'AME qui est une exception en  puisqu'elle prévoit une prise en charge intégrale du panier de soins sous condition de ressources, INTEGRALE pour les médicaments et l'hôpital sauf pour les PMA et les cures thermales, on peut également la réformer ou la supprimer, c'est tout à fait faisable.  
    A des personnes qui ne cotisent pas au régime d'assurance maladie. 
     
    J'en peux plus de cette générosité qui nous ruine, nous français qui cotisons de plus en plus pour avoir de moins en moins de services et de remboursements
    Vidéo :Voir sur CN ews  


    Révélations qui font froid dans le dos au regard du coût de cette préférence étrangère quand les nôtres qui passent après crèvent faute de soins.
     Pourquoi ainsi sacrifier les français laissés de côté ? 
     Le gouvernement cherche des milliards pour redresser les comptes. En voilà !
     
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