REVUE DE PRESSE !
[VOS COMMENTAIRES]
« Il ne peut pas sortir de l’ambiguïté, il fonctionne à l’ambiguïté »

Cette semaine aura été marquée par la révolte des paysans face à l’abattage de leurs bêtes et au Mercosur que l’UE voudrait leur imposer.
Pour Jlm54, tout ceci est symptomatique et, comme il le remarque au sujet de l’abattage du troupeau en Ariège, « copinage et déconstruction sont les deux mamelles du Président ».
Comme lui, on se de demande : « Mais où va-t-on ? »
« Il se sera planté en tout »
Dans le sens du vent d’abord, tant Macron joue avec inconséquence à la girouette au sujet du Mercosur.
Pour Did29, de toute façon, « il ne peut pas sortir de l’ambiguïté, il fonctionne à l’ambiguïté. Sans colonne vertébrale, il n’a aucune vision pour la France et navigue à vue au gré des vents et des marées ; ça s’appelle du cabotage. »
Zoiseau, lui, constate qu’« il n’aura réussi que dans un seul domaine sans aucune faute : les mauvais choix… Il se sera planté en tout. »
En cela, il n’est pas meilleur que Mélenchon et Buzyn, qui ont accouru au chevet des agriculteurs alors même que, remarque Volente, « [on a] beau chercher, [on n’a] trouvé nulle part, à aucune époque, un pays assez stupide pour torpiller volontairement son indépendance alimentaire qu’il maîtrisait depuis plus de 1.000 ans ».
C’est simple, ajoute notre commentateur, « cherchez, vous verrez, ça n’existe pas.
On est les premiers. Champion, mon frère ! »
« Les victimes soumises à la double peine »
En effet, il semble bien que la France va aussi dans le mur, comme le montrent les cyberattaques à Beauvau, même si cela prouve surtout que de murs, la France n’en a plus.
« Quelques dizaines de fichiers confidentiels exfiltrés.
Il n’y a pas que les frontières qui sont des passoires », ironise Montvives.canalblog.
Georges Mousset est d’accord : « On entre bien en France comme dans un moulin, pourquoi pas dans les fichiers régaliens ? »
Grodrigras se moque de « l’histrion élyséen [qui] fait le matamore avec la Russie, mais [dont le] gouvernement n’est pas capable de protéger des données sensibles. Cherchez l’erreur… »
D’ailleurs, l’irresponsabilité gouvernementale pourrait faire d’autres victimes : les honnêtes assurés pourraient voir leurs factures grimper pour rembourser les dégâts des émeutes.
« C’est la conception du "bien commun" par le gouvernement macronien ! », commente Ephata, cynique. PHN1250, lui, s’indigne parce que « les victimes sont soumises à la double peine, celle de constater la destruction de leurs biens, et celle de financer les dégâts réalisés par d’innocents coupables impécunieux épargnés par la Justice.
Les assurances et mutuelles augmentent cinq fois plus vite que l’inflation officielle, mais cela ne dérange apparemment personne. »
Tyty préfèrerait tout simplement qu’on « cesse de tondre la laine sur le dos des moutons et [qu’on] rase les loups de la société ! »
« De toute façon, ne rêvons pas... »
Il n’est pas certain que les moutons français cessent d’être tondus : les commissions parlementaires de l’audiovisuel public, cette semaine, laissent nos commentateurs dubitatifs.
D’abord, la présidente de Radio France s’est défendue bec et ongles : « Succession de démonstration de langue de bois », pour Evariste, mais Jean-Christophe Capy ne se fait aucune illusion : « De toute façon, ne rêvons pas : il ne sortira rien de cette commission d’enquête. France TV et Radio France continueront leur activisme de gauche, aucune sanction ne sera prise et nous continuerons à payer pour nous faire insulter.
La seule solution, on la connaît. »
C’est vrai que feindre l’humour pour cacher son militantisme semble une stratégie payante, même si, remarque Jacksoul, « à France Inter, ils ont le sens de l’humour.
Oui, mais c’est un sens unique. »
Cheche, lui, ne veut pas en rire : « Donc, si je comprends bien, utiliser l’humour pour ravager un pays en ruine ou des invités est leur credo ?
Je leur rappelle que l’humour, quand il y a autant de Français qui souffrent, n’est pas de l’humour mais du sadisme.
Les sadiques, on n’en veut plus, et en plus, ils nous coûtent 4 milliards par an. »
Alors, « mais où va-t-on ? » Nul ne le sait, mais certainement pas dans le bon sens puisque, remarque RV, voyant l’Algérie prête à criminaliser la colonisation française : « Quand la France fait la carpette, la tentation est grande de s’y essuyer les pieds ! »
Source : https://www.bvoltaire.fr/vos-commentaires-il-ne-peut-pas-sortir-de-lambiguite-il-fonctionne-a-lambiguite/?
ET AUSSI
[CHRONIQUE]
Mercosur : le grand-guignol

En matière européenne, l’inconséquence des hommes politiques semble toujours sans bornes.
L’affaire des négociations du Mercosur en est encore une triste illustration.
L’Union européenne dispose, en vertu de l’article 3 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, d’une compétence exclusive en matière de politique commerciale.
Ce qui veut dire que les États membres se sont dessaisis de leur souveraineté en ce domaine.`
Dès lors que le Conseil donne mandat à la Commission pour négocier un accord commercial, celle-ci a les mains libres dans le cadre du mandat donné.`
Elle a pour seule obligation de consulter un comité spécial du Conseil de l’UE où siègent les représentants des gouvernements.
Mme von der Leyen était donc dans son droit en signant l’accord Mercosur.
Certes, signature n’est pas ratification, mais l’autorisation de ratifier est accordée par le Conseil à la majorité qualifiée.
Pour pouvoir s’y opposer, il faut réunir une minorité de blocage d’au moins quatre États représentant 35 % de la population de l’Union européenne.
Et la Commission européenne, forte des compétences attribuées par les traités, a le temps pour elle.
Emmanuel Macron sait parfaitement que l’accord sera ratifié
Le Conseil a donné mandat à la Commission de négocier cet accord il y a plus de vingt ans et certains États y sont très favorables, dont l’Allemagne et l’Espagne.
Le report de la décision à janvier n’est que reculer pour mieux sauter.
Devant les caméras, le sourcil impérieux, Emmanuel Macron, tout en déclarant que « le compte n’y est pas », sait parfaitement que l’accord sera ratifié, moyennant quelques modifications « cosmétiques ».
Précisément des clauses de sauvegarde qui permettraient de rétablir temporairement des droits de douane quand des filières seraient menacées. En pratique, une augmentation des importations de certains produits agricoles de plus de 8 % par (au lieu de 10 %), notamment le bœuf, mais qui sont largement illusoires, car temporaires et exceptionnelles.
Ce qui est insupportable, c’est que nos politiciens savent parfaitement bien que l’Union européenne dispose d’une compétence exclusive de celle des États membres en matière de politique commerciale et que la Commission, fidèle à son idéologie du libre-échange, persiste et signe dans cette voie, tout simplement parce qu’elle en a juridiquement le droit.
Avec une légèreté invraisemblable, ils n’ont cessé, traité après traité, d’abandonner des pans entiers de souveraineté et semblent croire que ceci est sans conséquences !
Or, les traités européens ont leur cohérence et leur force contraignante qui va toujours dans le sens de l’effacement des souverainetés nationales.
Au demeurant, les partis dits souverainistes font souvent une erreur en dénonçant une dérive fédérale de l’Union européenne.
Il ne s’agit pas de cela mais de la constitution d’une sorte d’empire de la norme uniformisateur qui, au nom de l’État de droit européen, veut imposer un ordre économique et sociétal unique.
En matière européenne, nos politiciens mentent sans vergogne ou font preuve d’une inconscience grave.
Ce sont les Français qui en supportent les conséquences ; non sans avoir parfois approuvé des traités comme celui de Maastricht, car « être européen » est encore « tendance », dans l’électorat conformiste.
Tout cela finira mal
De surcroît, la Commission est totalement schizophrène.
D’une part, elle prône « l’économie circulaire », les circuits courts, submerge les agriculteurs et les industriels de normes et de règles environnementales ou climatiques délirantes, au nom de son obsession de la décarbonation, et, d’autre part, poursuit inlassablement la mise en œuvre de son idéologie du libre-échange qui ouvre nos marchés aux produits de pays qui ne subissent pas les mêmes contraintes.
Tout cela finira mal.
Pour la France et pour l’Europe.
La machine idéologique qu’est devenue l’Union européenne ravage l’économie productrice européenne au nom du « doux commerce ».
Durant les cinq années où j’ai présidé la section de l’énergie et des infrastructures du Comité économique et social européen, j’ai entendu sans cesse les eurocrates me répéter qu’il fallait mettre fin « à la rente nucléaire française » ou encore que notre électricité n’était pas assez chère.
Avec la complicité des gouvernements de Sarkozy, Hollande et Macron (paquets énergie de 2009 et 2019), l’UE est parvenue à ses fins et a réussi à mettre à mal une filière nucléaire française d’excellence et à renchérir le coût de l’électricité.
Voici qu’au nom de la lutte contre les voitures thermiques, contre toute raison, Mme von der Leyen ravage l’industrie automobile européenne et favorise l’industrie chinoise des voitures électriques.
Avec le Mercosur, c’est désormais à l’agriculture européenne que s’attaque l’Union européenne. Mais quand donc arrêterons-nous le massacre ?
À Bruxelles comme dans les États membres prospère une oligarchie administrative, politique et mercantile qui vit dans le confort d’une bulle éloignée du réel et qui, de surcroît, est persuadée de faire le bonher d’u vain peuple par la réglementation et le contrôle de tous les pans de l’existence.
D’urgence, il faut la mettre à bas.
C’est une question de survie.
Source : https://www.bvoltaire.fr/chronique-mercosur
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