lundi 17 mars 2025

NATIONALISME : UNE RÉFLEXION SUR LE PRINCIPE D' UN CHEF ! ( PDF 35 )



TRIBUNE LIBRE ET POINT DE VUE !

 

Réflexions sur le principe du Chef pour les Nationalistes.

 

     Plus les tâches sont  nombreuses et grandes, plus se manifeste distinctement le groupe de ceux qui ne sont pas  qualifiés pour ces tâches !

     Là où les plus hautes valeurs d’honneur, d’honnêteté et fidélité, sont de mise, les subalternes tenteront toujours de se draper de l’apparence et d’adopter l’attitude de leurs supérieurs.

     Imaginons un concitoyen totalement insignifiant, petit fonctionnaire de l’Etat, cupide, vaniteux et suffisant, dont le seul souhait ardent est de pouvoir un jour commander… être impatient, exigeant sans plus attendre, qu’on lui confie une mission qui place sur ses épaules de grandes responsabilités !

     A défaut de compétence et d’expérience, possédant une ambition et un orgueil démesurés, il ne pourra y parvenir, sauf s’il appartient à un groupe d’entre – soi.

     Supposons qu’il s’agit du petit Michel qui devient un jour le GRAND Michel ! Le malheur exige alors qu’il arrive à simuler ses incompétences.

     Voici donc, notre « ami »  devenu chef à une fonction au sein d’un quelconque parti ou association.

     S’étant séparé de ses anciens amis puis que démasqué par ses camarades fidèles et dévoués, plus honorables et, par voie de conséquence, supérieurs à lui. Nous appelons cela trahison !

     Alors voilà les discours emphatiques, démagogiques qui persuadent les concitoyens, de l’autorité du « grand Michel» à l’œuvre !

     Nouveauté ! Son bureau est transformé en table d’écoute pour « approfondir sa confiance » aux autres. Les postes sont réorganisés pour qu’il ne soit entouré que de faibles sans envergure, à ses ordres, sous sa suprême autorité…

     Malheureusement, maitriser ses responsabilités ne s’avère pas si simple !

     Le « chef Michel», frais émoulu, veut cacher son incompétence. Sa stupidité l’amène à refuser d’être conseillé !

     Rapidement, il voit son autorité vaciller. Mais il insiste dans sa stupidité et fait tout pour cacher son incompétence.  

     L’activité de l’entreprise décline… Le manque d’assurance interne doit être compensé par une assurance externe d’autant plus grande. La confiance de ses anciens camarades diminue donc à vue d’œil.

     Mais alors qui sont maintenant ses préférés ?

     Les subordonnés, les bons petits soldats crédules et dociles, sont ses préférés.

     Il leur affirme volontiers, régulièrement et autant que possible, de façon publique, qu’ils sont à ses yeux, les « supérieurs », les individus particulièrement méritants.

     Mais, dans sa bêtise, il ne remarque même pas que ses subordonnés, par manque de charisme évident, ne sont pas, eux non plus à la hauteur du si peu de confiance qu’il leur accorde. Et malgré ses efforts, Michel reste un individu contesté silencieusement, par lâcheté en interne.

     Par contre, s’il devait noter ici ou là, quelques objections réalistes de la part de l’un de ses subordonnés, différent des autres celui-là, présentant une certaine personnalité, voire même une supériorité, alors le « chef Michel» verrait infailliblement, qu’il a devant lui un adversaire dangereux qu’il doit éliminer par tous les moyens !

     Dès lors, Michel et son équipe, sa médiocre clique, persuadés de son incontestable valeur, par absence totale d’esprit de camaraderie et de corps, se mettent à l’abaisser, le diffamer, intriguer secrètement contre lui… Mais surtout cautionner des mensonges ou attaques médiatiques contre ce subordonné méritant, mais désormais devenu dangereux pour eux.

     Cet homme est devenu trop voyant, infréquentable. Il peut nuire à leur petites carrières difficilement engagées.

     Cependant, le « chef Michel», inquiet, paranoïaque, se trouve toujours au bord du gouffre !  Malheur à lui si son passé ressurgit d’une manière ou d’une autre ! Ce passé qu’il souhaitait faire oublier en vain, par lâcheté, trahissant une seconde fois ses anciens camarades restés eux, fidèles à leurs engagements.

     Le destin, le naturel s’accomplissent avec une logique de fer et ce n’est que justice !

     Il existe également un autre genre de « chef », mis à part ces ambitieux carriéristes, ces tyrans opportunistes de poche, ce monde des petits bureaucrates tatillons.

     Ce qui les distingue du vrai « chef », c’est le fait qu’ils ne sont absolument pas disposés à accepter quelque responsabilité, mais patiemment, exécutent à la lettre les règlements et les ordres du « chef ».

     La façon d’agir d’un Collins leur est une abomination, mais ils ne suivraient pas non plus un Jean Marie le Pen mais plutôt un Thorez !

     Dans les 2 cas précédents, il s’agit de déformations caricaturales de la nature du chef…

     C’est ainsi que chez nous, Nationalistes, la fausse autorité se détruit dans sa logique interne, tandis que l’éducation et la sélection, produisent une élite authentique qui se développe de façon naturelle.

     Il n’est pas question d’abandonner cette mission au millénaire suivant, car la création d’une nouvelle classe de chefs ne fut jamais dans l’Histoire, une affaire de quelques années.

     Ce qui importe, c’ est la marche de notre peuple dans cette Histoire.

     Nous ne devons pas suivre ces Chefs, ces petits délateurs, ces larbins mielleux, sans envergure !

     Dans le fond, ils ne servent à rien. Ce ne sont que des individus sans honneur, sans avenir qui nous porte préjudice..

     Chez nous Nationalistes, notre force c’est l’action, la création pour conserver l’avenir. Nous sommes les combattants sincères, au service d’un idéal, bâtissant toujours l’Histoire.

     Ce que nous, nous attendons d’un Chef, c’est qu’il ne soit pas qu’un chef. Il doit être aussi, et surtout un camarade qui met sa fierté à être eux, en tout et partout, un exemple.

     De la confiance, qu’il inspire à ses hommes, naît la vigueur de son groupe.

     Un Chef ne pense jamais à lui, mais à ceux qu’il commande. Il en obtient, en retour, le respect et l’estime qu’assurent une simplicité et une conduite exemplaires.

     Ayant conscience de l’importance de ses devoirs et ses responsabilités, il analyse, sollicite si nécessaire, puis il traite avec la volonté et la dureté nécessaires s’il le faut, les grands problèmes de l’instruction, de la discipline et de la conduite à tenir face à l’ennemi.

     Enfin, le Chef personnifie l’esprit de corps. Il doit être toujours accessible à ses hommes, toujours à leur écoute. Il s’inquiète de tout,  et surtout, il n’hésite pas à payer de sa personne pour le plus grand bien de ses subordonnés.

     Il est en un mot ce type de chef duquel le subordonné dit : « Je me ferais tuer pour lui. »

 

                                          Luc Tacher, Délégué du Parti de la France D' ILLE ET VILAINE  ( 35.)

 


 

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