lundi 31 mars 2025

LES ENJEUX ET LA FEUILLE DE ROUTE SUR L' AVENIR DE LA NOUVELLE -CALÉDONIE ! ( STÉPHANE DURBEC )

 TRIBUNE LIBRE !

Voici les enjeux clés de la dernière feuille de route sur l’avenir de la Nouvelle Caledonie !
Nouvelle Caledonie : Un accord déviant ?
 
Le devenir institutionnel en Nouvelle-Calédonie se joue maintenant, il est impératif de réaffirmer notre attachement à la France. 
 
Aujourd'hui, nous avons la responsabilité de défendre tous les administrés calédoniens désireux de demeurer au sein de la République française, qui ont refusé par 3 fois l’indépendance, sans omettre les exclus, sujet français marginalisés et sans représentativité politique.
 
 
Nous vous invitons à soutenir cette initiative en signant la pétition suivante :
Que France demeure ! 🇫🇷 Je vous invite à signer cette pétition ✍🏽https://chng.it/PJT2hvxWSr
🇫🇷
Nous déplorons la prévalence de ce que le ministre Valls nomme les « piliers d'un compromis politique », qui trouvent leur origine dans les discussions qui ont lieu lors de sa précédente venue entre indépendantistes et autonomistes adepte d’une solution fédérale.
 
Il convient de rappeler que ce sont les autonomistes qui ont proposé le drapeau du FLNKS comme embléme du territoire et proposé l'emploi local, excluant tout national non citoyen local du marché de l’emploi.
 
Actuellement, nous ressentons une profonde déception face à cette proposition aux couleurs de la trahison. 
Il est temps de dépasser les reproches réciproques et de se concentrer sur la construction d'un avenir commun DANS la France, et non EN DEHORS .
 
C'est à présent que nous devons démontrer notre capacité à agir avec courage et à nous articuler autour des valeurs qui nous unissent en tant que citoyens français, dans le respect des valeurs républicaines et des droits du peuple français.
 
Il est essentiel de respecter nos différences tout en élaborant une vision commune pour la Nouvelle-Calédonie au sein de la France. 
 
À cet égard, il est crucial d'engager un dialogue substantiel et d'informer l'opinion publique ainsi que les médias sur les thématiques suivantes, issues des discussions entre les forces politiques locales :
 
1. Pour notre part, nous ne voyons pas d'objection à la conservation d’une citoyenneté calédonienne basée sur une liste électorale spéciale pour la Nouvelle-Calédonie pour un referendum d’auto-détermination, dés lors que le suffrage universel est rétabli pour les élections locales.
 
2. Par définition les régaliennes ne se partagent pas et doivent être à l’image de la diversité de la Nation. Partager des régaliennes, c’est introduire une rupture du pacte démocratique et de l’indivisibilité de la République en faisant de la Nouvelle-Calédonie, un Etat asymétrique à la France sans consultation des populations concernées, pourtant rejeté par les consultations referendaires.
 
3. L'établissement d'un modèle de gouvernance locale, réduit à la répartition des sièges au sein du congrès, paraît réducteur face à la suradministration d’un territoire qui représente 20 % des actifs et qui monopolisent prés de 50 % du fonctionnement des institutions.
 
4. La définition de la citoyenneté calédonienne qui doit se limiter à la consultation dans le cadre de l'http://xn--autodtermination-fqb.et/ du corps électoral, ainsi que les critères d'acquisition.
 
5. L'instauration d'une loi fondamentale spécifique à la Nouvelle-Calédonie, présage une indépendance-association puisque que la Constitution ne peut être ni divisée ni partagée, et qu'elle est unique : l’indivisibilité de la République est en danger.
 
6. Enfin, le suivi, la validation et la pérennisation de l'accord, ainsi que la définition des modalités de révision et du calendrier électoral doivent être arrété , cachant une volonté politique de rapidement mettre un terme à la période transitoire des accords.
 
 
Contrairement à la volonté du plus grand nombre, les forces politiques locales inscrivent une trajectoire institutionnelle qui les conduira à l’indépendance à moyen terme : cet accord déviant est une trahison et l’abandon des exclus que la République se devait de protéger.
 

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