mercredi 19 mars 2025

GUERRE ET ARMEMENT : LES RATÉS DU " JAGUAR " ET LE KIT DE SURVIE DISTRIBUÉ PAR MACRON !

 TRIBUNE LIBRE !

Le Jaguar c’est le dernier blindé de l’armée française. 

Un engin à 5 millions d’euros pour faire peur à l’empereur du mal PalPoutine.

C’est Marianne qui nous livre une enquête sur le denier blindé de reconnaissance et de combat Jaguar de l’armée française qui est le cauchemar de la DGA, la Direction Générale de l’Armement.

Bon, déjà il n’a pas de dispositif de lutte anti-drones… alors que nous sommes dans la guerre des drones… autant vous dire que la Jaguar non seulement il ne court pas, mais en plus il va vite se faire chasser par un drone russe à 500 euros fabriqué en Chine.

 

Mais ce n’est pas tout. 

Comme le dit Marianne, “tourelle non stabilisée, clim intermittente, incertitude des tirs en mouvement sur cible mouvante, électronique défaillante, calculateur de bord saturé… 

« Sur le Jaguar, on ne peut pas utiliser en même temps le sèche-cheveux de madame et le rasoir électrique de monsieur », raillent, en substance, des officiers supérieurs.”

Voilà donc de quoi faire frémir l’ogre russe dont on aime se moquer de l’armée qui fonctionne avec des machines à laver ukrainiennes.

Encore une fois, bomber le torse c’est bien, mais encore faut-il avoir les moyens de ses ambitions.

Le compte n’y est pas.

Un peu de modestie est donc souhaitée et souhaitable.

Une humilité pas vraiment dans la culture de notre omni-président à l’égo mamamouchesque.

 

ET AUSSI

 

Les Français recevront cet été un manuel de survie : tremblez, braves gens !

 
Emmanuel Macron, c'est en somme l'anti Jean-Paul : ayez peur !
(Photo by Pia Bayer / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP)
(Photo by Pia Bayer / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP)

Après le salaire de la peur, le flyer de la peur. 

Emmanuel Macron, c'est l'anti Jean-Paul : ayez peur ! 

Un manuel de survie de crise ou de conflit armé va être envoyé à tous les foyers français avant cet été. Le guide détaillera tous les « bons gestes à adopter en cas de menace imminente en France », indique une source gouvernementale à Europe 1.

 On l’appelle même manuel parce qu’il comporte 20 pages. Qu’appelle-t-on « menaces » ? 

Le conflit armé, mais aussi les catastrophes naturelles, les accidents industriels, les attaques cyber et puis l'épidémie sanitaire.

Ce manuel entrerait dans le cadre de la stratégie nationale de résilience d’avril 2022, donc post-Covid. 

Mais il tombe à pic, en cette période de conflit ukrainien : la guerre (du Covid-19) est morte, vive la guerre (en Ukraine).

 Cela fera tenir l’effet drapeau au moins jusqu’à l’été.

Ce manuel de 20 pages comprendra trois parties : « Se protéger », avec un tropisme survivaliste (avoir 6 litres d’eau en réserve, quelques boîtes de conserve, une lampe torche, du doliprane…), 

« Que faire en cas d’alerte ? » (Les numéros à connaître, etc.) et la dernière partie « Allons enfants de la patrie » : « engagez-vous », rengagez-vous ».

Notons, quand même, qu’il aura un coût. Simplement pour l’impression et la distribution - je ne parle pas de la conception -, un spécialiste m’a dit, à la louche, évaluer la facture pour 30.000.000 de foyers à 6 millions. 

Une paille, à côté de la dette qui rend tout, par contraste, infinitésimal, mais quand même. 

Pour le moment, le titre est en gestation, sur le bureau du Premier ministre qui n’a pas encore accouché.

Par la poste, à l'ancienne

Pourquoi un manuel envoyé par la poste, à l’ancienne ? 

Parce que s’il y a une cyber-attaque russe, c’en est fait des liaisons Internet. 

Donc, on les distribuera dans les boîtes à lettres, en espérant que ce ne sera pas jeté, coincé entre la brochure de la promotion « spécial jardinage » de l’hypermarché d’à côté, la carte de l’agent immobilier se proposant de vendre votre maison et le papier du marabout qui vous promet amour gloire et beauté, car il faut bien reconnaître que désormais, la boîte aux lettres ne présente plus beaucoup d’intérêt.

Ensuite, parce qu’en France, notre gouvernement a la passion du papier, tant pis pour les arbres et l’écologie.

 À chaque, sujet médiatisé, sa réponse publique par le flyer. Les agressions au couteau ? La mairie de Paris sort un flyer. Le harcèlement à l’école ? 

Le ministère de l’Éducation pond un flyer. Cela s’appelle une campagne de sensibilisation. 

On met un stagiaire dessus, il est chargé de trouver les slogans : « Une photo, c’est perso ; la partager, c’est harceler. »

 « Porter un couteau, c’est se mettre en danger, pas protéger. »

 

Il y a eu, aussi, moult flyers pour les économies d’énergie et puis, bien sûr, le Covid-19.

 Avec toujours le triptyque de l’infantilisation : des pictogrammes simples, des consignes qui riment, des recommandations en grosses lettres colorées.

 

Communimacron

Dire que ce genre de manuel ne sert à rien serait faux. Il est utile au gouvernement. 

C’est de la communimacron, on connaît la chanson.

 Mais pour le reste…

Si la France voulait vraiment se préparer à la menace nucléaire, elle ferait comme la Suisse : elle réfléchirait à construire des abris antiatomiques enterrés sous les bâtiments à proximité des habitations susceptibles d’accueillir toute la population. 

Que propose le manuel ? 

 Ce n’est pas derrière le pack d’eau que l’on nous aura conseillé d’acheter ni sous le flyer en papier glacé que nous pourrons nous cacher, quand bien même il comporterait 20 pages.

Et puis, il cultive là son électorat le plus fidèle : les personnes âgées.

 D’où, aussi, du reste, cette version papier.

 Le contexte géopolitique de son enfance reste ancré en chacun. Ce conflit en Ukraine, avec ses références permanentes à la dernière guerre, leur parle. 

Elles savent ce qu’est la menace russe, elle se sentent en terrain familier, dans une pièce qu’elles ont vu souvent jouer.

Les accents martiaux d’Emmanuel Macron à l’endroit de Poutine ont un goût de madeleine de Proust aromatisée à la guerre froide.

 On parle du retour du service militaire… et pourquoi pas, tant qu’on y est, du certificat d’études ?

 

 Cela vous a des airs sépia de film de Luis Mariano. C’est le chanteur de Mexicron.

« On voudrait surtout un manuel pour survivre jusqu’en 2027 », lâche, facétieux et lapidaire, un anonyme, sur X.


Picture of Gabrielle Cluzel
Par Gabrielle Cluzel
 
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste     https://www.bvoltaire.fr/

 

 TWITTER

J'ai reçu mon "Manuel de Survie", je l'ai ouvert, et je valide !
 
Image
Image

ET AUSSI 

 

Vous savez tout le bien que je pense de notre omni-président, béni soit son saint-nom et que ma formule est aussi ironique qu’insolente.

Pourtant, pour une fois, préparer les Français en mettant en avant la prévoyance et la responsabilité individuelle me semble une bonne chose.

Une excellente chose même.

Là où je vais faire braire notre mamamouchi en chef c’est à partir de maintenant.

Ne vous arrêtez-pas mes amis à ce petit fascicule et aux bonnes pratiques soufflées par notre gouvernement.

Quand François Bayrou vous explique comment survivre vous êtes sur d’être condamné.

 Si vous avez besoin d’un stage de survie le maître c’est pas franchement Bayrou.

Non, l’intérêt de ce guide n’est pas le guide ni ce qu’il va vous dire.

L’intérêt c’est ce qu’il ne dit pas, mais qu’il implique.

Ce guide implique qu’en cas de gros problème l’Etat ne pourra juste rien pour vous.

Nos voisins du grand nord, eux avaient déjà pris les devants.

Quant à vous, lecteurs de ce site ou abonnés à la lettre Stratégies, vous savez déjà tout ou presque de l’essentiel.

 Vous avez même téléchargé dans nos espaces lecteurs le dossier de Piero San Georgio sur comment se protéger d’une explosion nucléaire.

 Pas évidemment si vous êtes au point d’impact, mais même à quelques kilomètres seulement vos chances de survie sont réelles.

Je ne vous dis pas que nous risquons l’attaque nucléaire bien que notre phare de palais tente tout ce qui est possible pour en avoir une !

Je vous dis qu’il est à espérer évidemment la paix, et que les moments de négociations sont des processus également très dangereux.

Je vous dis surtout qu’en cas de gros problèmes, nous serons globalement seuls et que l’Etat ne pourra pas grand-chose y compris pour nous approvisionner en nourriture ou en eau ce qui est encore plus critique.

Je vous dis qu’au bout du compte, il n’y a que vous qui puissiez apporter à votre vie l’intérêt qu’elle mérite.

Un effondrement est une simplification très rapide d’une société devenue trop complexe.

Au bout du compte vous serez seul. 

Au bout du compte nous sommes seuls.  Nous mourrons seuls.

C’est donc à chacun de nous de prendre soin de soi.

 A chacun de nous d’avoir la force et l’altruisme aussi de prendre soin des autres.

Se préparer, être prévoyant, penser aux lendemains n’est pas une option. 

C’est une obligation pour tous ceux qui au-delà de leur personne ont charge d’âmes et veulent prendre soin de ceux qui leurs sont confiés à commencer par les membres de sa famille, ses amis, ses voisins.

Le jour où la politique de Macron provoquera la crise financière qui mettra notre pays à genoux, ce n’est pas Macron qui viendra vous donner à manger ou à boire.

N’attendez pas d’eux la solution alors qu’ils sont LE problème.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !


Par  Charles SANNAT

«

 Source et Publication :  https://insolentiae.com/

 Insolentiae » signifie « impertinence » en latin

 

ET AUSSI

 

Un manuel de survie gouvernemental façon Macron, pour vous faire peur : quand l’État français joue les survivalistes à coups de millions

 

Le gouvernement a-t-il enfin compris que la France n’est plus un long fleuve tranquille ? Peut-être. 

Mais plutôt que de renforcer les moyens de sécurité intérieurs ou de relocaliser l’industrie, ou encore de développer le nucléaire pour garantir l’autonomie du pays, l’État a trouvé une autre solution : distribuer à tous les Français un manuel de survie

Un livret de « bons gestes » à adopter en cas de catastrophe naturelle, de crise sanitaire, d’attaque cybernétique… ou de conflit armé. 

Car oui, on veut le faire croire à la population avec l’aide d’une presse aux ordres : l’ombre de la guerre plane, et Emmanuel Macron, dans son rôle de commandant en chef de la peur, veut préparer ses concitoyens.

Là où l’affaire devient savoureuse, c’est que la même presse qui qualifie de « complotistes » ceux qui se préparent depuis des années à l’effondrement se retrouve aujourd’hui à relayer l’information comme si c’était une initiative lumineuse.

 Quand un gouvernement prend des airs de Piero San Giorgio (auteur de Survivre à l’effondrement économique), tout va bien.

 Mais quand des citoyens s’équipent et se forment en autonomie, ils sont des extrémistes paranoïaques.

 

Un manuel qui sent l’angoisse (et la dépense publique)

Difficile de ne pas voir dans cette manœuvre une opération de communication visant à légitimer le climat de tension savamment entretenu depuis plusieurs mois. 

 On vous dit de stocker des boîtes de conserve et de l’eau, mais on vous assure que tout va bien. Pas de panique, mais préparez-vous quand même.

Le livret en question – une vingtaine de pages – devrait être diffusé à l’ensemble des foyers d’ici l’été. 

Coût de l’opération ? Mystère. 

Mais à l’heure où chaque dépense publique est scrutée, on peut déjà deviner que ce projet coûtera plusieurs millions d’euros. 

Des millions qui auraient peut-être été plus utiles ailleurs – renforcer les hôpitaux, moderniser l’armée, assurer la souveraineté alimentaire…

 

 Le survivalisme : mieux vaut les experts que l’État

Plutôt que de se tourner vers un État qui improvise, mieux vaut se fier à ceux qui, depuis des décennies, abordent la question de la survie avec sérieux et réalisme.

  La communauté survivaliste, bien loin des caricatures médiatiques, regorge de ressources et de connaissances pratiques.

 Des ouvrages comme ceux de Piero San Giorgio (Survivre à l’effondrement), Rues barbares de Vol West et Aventure et Survie de Lofty Wiseman sont des références bien plus crédibles que les recommandations institutionnelles.

 

En définitive, ce manuel de survie gouvernemental illustre parfaitement la schizophrénie du pouvoir en place : d’un côté, il refuse de reconnaître les signaux d’alarme envoyés par les citoyens qui s’organisent ; de l’autre, il diffuse un message anxiogène sous couvert de pédagogie.

Alors, chers lecteurs, plutôt que de suivre aveuglément les consignes de l’État, pourquoi ne pas prendre les devants et vous informer par vous-mêmes ?

 Le survivalisme n’est plus une lubie de marginaux. 

C’est une nécessité et un mode de vie quotidien face à l’incertitude du monde actuel.

 Et mieux vaut se préparer avec des gens qui ont une vraie expertise et légitimité en la matière qu’avec un livret produit par ceux qui n’ont rien vu venir.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)


[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches rédigée par la rédaction de breizh-info.com, parfois avec l’aide d’une Intelligence artificielle (correction, mise en forme). 

Dépêche libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

 


 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire