On
devrait pouvoir sortir dans la rue et s’y promener sans avoir besoin de
voir à tous les cent mètres un policier pour se sentir en sécurité.
Didier Migaud, en début de semaine, s’était décidé à mener la polémique contre Bruno Retailleau, en lui reprochant à demi-mot de s’éloigner de l’État de droit.
Lui s’en ferait le gardien, contre le populisme autoritaire de son
collègue.
Puis l’histoire tragique de Philippine a percuté l’actualité.
Elle s’accompagnait d’un révoltant sentiment de déjà-vu. Encore une
fois, un individu sous OQTF massacrait
une jeune Française.
On nous a toutefois expliqué que ce détail mis à
part, le système de justice n’avait pas failli.
C’est dans les règles du
droit qu’on lui avait rendu sa liberté, même si on savait qu’il
s’agissait d’un danger pour la société et pour les Français.
La mort de
Philippine ne serait pas le signe d’une faillite de l’État.
Cela nous oblige à poser la question des défaillances de l’État de droit, et plus encore, de son angle mort.
Allons-y simplement : un système juridique n’existe pas in abstracto.
Il présuppose une culture, avec son système normatif, sa cohérence, des
comportements sociaux attendus, un certain capital de confiance aussi.
Le droit renvoie à la culture qui renvoie au droit.
Il en est de même de
l’ordre public, qui ne saurait évidemment reposer exclusivement sur un
système répressif, aussi légitime soit-il.
Une population, pour vivre en
sécurité, doit intégrer des mœurs, des codes, des habitudes.
La
répression n’apparaît qu’à la manière d’un ultime recours, pour
sanctionner les comportements déviants qui mettent en danger le commun
des mortels, ou l’ordre social dans son ensemble.
Traduisons cela
concrètement : un individu devrait pouvoir sortir dans la rue et s’y
promener sans avoir besoin de voir à tous les cent mètres un policier
pour se sentir en sécurité.
C’est ici que surgit la question de
l’immigration massive, qui déferle sur l’Europe depuis une quarantaine
d’années.
Elle n’est pas le fruit d’un simple mouvement démographique
naturel mais d’un transfert de population en partie organisé, ou du
moins facilité, par l’État et la frange immigrationniste de la société
civile.
Et nous y arrivons : l’immigration massive (phénomène qui
dépasse largement la seule question de l’immigration illégale), en
implantant des populations nouvelles en Europe, portées par des schèmes
mentaux qui ne sont pas les siens, et souvent animée, dans ce qu’il faut
bien appeler leur inconscient collectif, par une forme de revanchisme
historique, a transposé en Europe le choc des civilisations.
Ce
revanchisme serait-il absent que des tensions surviendraient néanmoins
inévitablement par le simple choc de cultures très contrastées, qui se
métissent moins qu’elles ne s’entrechoquent lorsqu’elles se rencontrent.
Traduction concrète d’un choc des mondes
Les femmes sont les premières à souffrir de
l’insécurité.
Pour une raison simple : une civilisation se caractérise
d’abord par sa mise en forme du rapport entre l’homme et la femme.
Tel
est son premier pli anthropologique.
Il ne peut dès lors y avoir que des
frictions entre une civilisation fondée sur l’émancipation féminine et
une autre qui jette sur la femme un soupçon d’impureté, en plus de
condamner les jeunes hommes au refoulement sexuel.
De Cologne à Telford
en passant par Rotherham jusqu’à l’histoire de Philippine et de tant
d’autres jeunes femmes, tout le confirme.
Les milliers de « faits
divers » constituent une chronique du choc des civilisations.
Le régime
diversitaire veut interdire cette mise en récit des événements en
l’assimilant à une forme « de récupération » haineuse.
L’insécurité est la traduction concrète de ce
choc des mondes.
Et devant sa radicalisation, ils sont nombreux, très
nombreux, à dire que le droit doit s’adapter.
Ils plaident aussi pour la
construction de nouvelles places de prison.
C’est simple bon sens.
Ce
le serait aussi de ne pas faire venir de l’extérieur ceux qui pourraient
demain les occuper.
Qu’on ne se comprenne pas mal.
Il serait absurde de
culpabiliser dans leur ensemble les populations issues de
l’immigration, qui ne méritent pas cet amalgame.
Mais dans la mesure où le lien entre
l’insécurité et l’immigration est démontré, dans la mesure aussi où il
s’ancre dans un choc anthropologique que les méthodes toujours
approximatives de l’ingénierie sociale inclusive ne permettent pas
d’éviter, la simple prudence voudrait qu’on stoppe l’immigration
massive, dont les coûts humains et financiers sont astronomiques, même
si les chiffres officiels ont pour vocation de le nier, car jamais, il
ne faudrait remettre en question le dogme selon lequel la diversité
serait une richesse. ■
MATHIEU BOCK-CÖTÉ
Les vers sont dans le fruit , notre civilisation en déclin se trouve confrontée à une religion politique islamiste en plein essor.
Si nous n’arrivons pas à lui opposer la force de notre propre religion nous ne pourrons pas dominer l’invasion d’une autre dans notre façon de vivre de penser de se conduire et d’exister car on ne peut lutter efficacement contre une religion qu’avec les mêmes armes en offrant mieux .
Les révoltes les luttes et les guerres fabriquent des martyrs non des adhérents, or notre civilisation en perte de vitesse ne sait pas se faire aimer , elle ne se rend plus attractive n’exige plus d’efforts et donne l’image du laxisme et du renoncement vers la facilité et la mollesse.
Réagir est urgent. .
Source et Publication : https://www.jesuisfrancais.blog/2024/09/29/l