REVUE DE PRESSE !
Immigration : 1.000 visas accordés chaque jour aux Marocains par la France !
C’est un document édifiant.
Dans une vidéo officielle mise en ligne sur Instagram, l’administration française fait l’article des services qu’elle propose aux citoyens marocains et se vante de leur distribuer des visas comme des petits pains. « Notre équipe travaille sans relâche et traite jusqu’à 1.200 dossiers par jour.
La demande est en progression constante, se félicite un porte-parole de l’ambassade de France au Maroc, sur fond de musique douce.
Au bout du compte, une réponse favorable est apportée à 90 % des dossiers ! »
Cela représente donc plus de 1.000 visas accordés chaque jour, soit, à raison de cinq jours ouvrés hebdomadaires, un million de nouveaux titres par an.
Formidable, en effet.
En commentaire de ladite vidéo, la plupart des Marocains se montrent reconnaissants.
« Une communication claire et bienveillante. Bravo ! », applaudit l’un d’eux.
D’autres, en revanche, ne sont pas tout à fait satisfaits. Mohamed, par exemple, se plaint de la lenteur de la procédure et de la difficulté à décrocher un rendez-vous : « Il faut trouver des solutions immédiates ! »
Un reproche reçu cinq sur cinq par l’ambassade.
Souhaitant visiblement attribuer encore plus de visas, le responsable de l’institution assure faire des « efforts » afin d’encore mieux « favoriser la mobilité »…
Une générosité qui ne fait pas que des heureux
Les quelques citoyens français qui sont tombés sur cette vidéo n’ont pas tous partagé cet enthousiasme. « 1.200 visas par jour ? Vous êtes au courant que 80 % des Français sont contre cette immigration ?
Vous êtes des malades », a ainsi commenté Jean-Michel.
« Une jeune Française a encore été tuée par un OQTF marocain, mais votre principale préoccupation est d’en faire entrer un maximum en France.
Vous me donnez envie de vomir », a abondé Robert.
Il est vrai que la volonté affichée par l’ambassade tranche quelque peu avec l’attente populaire d’une forte baisse - sinon d’un arrêt - des flux migratoires entrants.
À ce sujet — La propagande immigrationniste du pacte de Marrakech
À longueur de sondages et d’enquêtes d’opinion, le peuple français affirme qu’il veut en finir avec la politique migratoire mise en place dans la seconde partie du XXe siècle et encore intensifiée depuis.
Il le répète, il le clame, mais en haut, personne ne veut l’entendre.
Nos « élites » politico-médiatiques font la sourde oreille et trouvent tous les prétextes pour ne surtout pas donner la parole aux citoyens français sur le sujet.
La pression immigrationniste
Derrière ce déni de démocratie se cache l’idéologie immigrationniste qui règne des ministères parisiens jusqu’à nos ambassades en Afrique.
Une philosophie diffusée sur fond de repentance coloniale et désormais inscrite dans le marbre du droit international.
Ratifié par la France fin 2018, le Pacte de Marrakech fait partie de ces textes et traités qui consacrent la libre circulation des personnes au rang de droit de l’homme.
Ses signataires se sont ainsi engagés à veiller « au respect, à la protection et à la réalisation des droits de l’homme de tous les migrants, quel que soit leur statut migratoire, à tous les stades de la migration ».
Autrement dit, l’immigration est vue comme un processus naturel, inéluctable, dont chaque étape doit être encadrée, voire facilitée.
Et ce n’est pas tout. L’administration française a renoncé à expulser ses étrangers dangereux, elle a distribué des titres de séjour comme des cadeaux Bonux®, mais ce n’est toujours pas assez.
C’est la notion de frontière, de clandestinité, qu’il faudrait aussi supprimer.
Candidate malheureuse à Matignon, Lucie Castets s’est dite, mardi dernier, favorable à la naturalisation de « tous les sans-papiers ».
Nul doute qu’elle rêve, en bout de chaîne, d’en faire de bons petits Français.
Car, pour la gauche, l’immigrationnisme n’est pas qu’une idéologie humaniste désintéressée.
Il s’agit aussi d’un bon moyen de se créer de toutes pièces de nouveaux électeurs.
Sondages : sans surprise… les Français demandent (beaucoup) plus de fermeté !
« Il n’y a pas de laxisme judiciaire », osait Didier Migaud, garde des Sceaux, quelques heures avant la révélation de l’identité du meurtrier présumé de Philippine.
Une grande partie de la classe politique n’a pas tardé à faire mentir le successeur d’Éric Dupond-Moretti, à commencer par Bruno Retailleau.
Dans un message publié sur le réseau social X, le nouveau ministre de l’Intérieur appelle à « refuser la fatalité et à faire évoluer notre arsenal juridique, pour protéger les Français ».
L’ancien chef des Sénateurs Les Républicains (LR) a compris la demande des Français.
En effet, dans un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du dimanche (JDD), daté du 5 septembre dernier, 80 % des Français estiment que la Justice est beaucoup trop laxiste avec les délinquants.
Que les interrogés soient de gauche ou de droite, ceux-ci sont tous très critiques d’une Justice qui préfère aménager les peines des bourreaux plutôt que celles des victimes.
Et ce n’est pas tout : 87 % des Français veulent que la Justice exprime des peines plus sévères envers les délinquants dans un sondage CSA pour le même groupe de presse.
Le constat est donc sans appel.
Un lien entre insécurité et immigration
« L’insécurité, il faut la combattre ; le sentiment d'insécurité, c'est plus difficile, car c'est de l'ordre du fantasme », déclarait, sans rougir, Éric Dupond-Moretti, au micro de Sonia Mabrouk, en 2020.
Qu’en pensent les Français ? L’avis est tranché : 92 % d’entre eux estiment que l’insécurité progresse, en France.
Mais alors, si insécurité il y a, qui l’alimente ?
Sans appel, pour 68 % des Français, il existe un lien évident entre insécurité montante et immigration galopante.
Pour 84 % d’entre eux, l’insécurité devrait être une priorité du gouvernement. Comment y remédier ?
Si les Français demandent majoritairement la fin du laxisme judiciaire, ceux-ci ont des idées bien précises de mesures à mettre en place pour augmenter leur « sentiment de sécurité ».
En effet, 85 % des sondés par Elabe pour BFM TV souhaitent la mise en place de la double peine pour les délinquants étrangers et, par conséquent, une Justice qui n’a pas la main tremblante.
La fin des frontières ouvertes à tous vents
L’immigration occupe la deuxième place des préoccupations des Français.
Dans un sondage IPSOS pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI et Public Sénat/LCP, publié en juin 2024 à l’occasion des élections législatives anticipées, 43 % d’entre eux estimaient que ce sujet constitue un point crucial de leur vote pour un candidat.
Et, à ce sujet, les Français ont des avis nettement plus tranchés que les responsables politiques jugés les plus extrêmes sur cette question, puisque 80 % des interrogés ne souhaitent plus voir arriver de migrants sur leur sol.
Sondage après sondage, l’avis des Français est implacable : l’immigration doit faire l’objet de politiques plus sévères.
Ainsi, en décembre 2023, 73 % des sondés par le CSA pour CNews considéraient que les étrangers non européens ne doivent pas avoir les mêmes droits sociaux que les citoyens français.
Dans le même temps, 68 % d’entre eux demandent la fin des subventions aux associations de migrants en situation irrégulière et 67 % sont favorables à l’expulsion des illégaux vers un territoire tiers.
Le nouveau gouvernement saura-t-il prendre en compte l'avis et les espoirs des Français sur les sujets qui les préoccupent le plus ?
Réponse dans quelques mois.
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