dimanche 29 septembre 2024

EN FINIR AVEC CETTE GAUCHE MORALE ! C' ÉTAIT LE DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2024 , L' HOMMAGE À PHILIPPINE.........

 TRIBUNES LIBRES !

[Chronique] 

Philippine : une gauche indécente, une justice impuissante

SANDRINE ROUSSEAU 2

Dimanche est le jour où les catholiques du monde entier célèbrent et renouvellent le mystère de la passion et de la résurrection du Christ. 

Ce dimanche tous les catholiques de France auront, à n’en point douter, une pensée et surtout une prière pour Philippine et sa famille.

 Car celle-ci vit l’horreur du Vendredi saint et nous ne pouvons que nous souvenir, pour eux, des mots des disciples d’Emmaüs : « reste avec nous Seigneur, car voici venir la nuit ».

 Il faut en effet qu’Il reste avec eux pour qu’après la nuit se lève l’aube du matin de Pâques.

 

Quand des affiches à l'effigie de Philippine sont arrachées

Le moment aurait dû être partout à la compassion, à la retenue. 

Pas pour la gauche intellectuelle et activiste qui semble plus inquiète d’une éventuelle récupération d’un nouveau meurtre par un étranger sous OQTF, que de l’abomination subie par la jeune fille à la sortie de sa faculté.

 Sandrine Rousseau ne trouve comme argument que le meurtrier supposé aurait été aussi dangereux ailleurs qu’en France, et que donc la question de l’OQTF non exécutée, alors même que le laisser passer consulaire avait été délivré, n’est pas le problème ! 

Mme Rousseau oublie simplement que les autorités française et notamment la justice française ont d’abord pour mission d’assurer la protection et la tranquillité des Français, ce qui est déjà difficile, et non du monde entier.

Mme Lapix, quant à elle, a l’indécence de chiffrer le coût de l’exécution d’un OQTF

13 800 euros parait-il.    Trop cher pour la vie de Philippine ? 

Mais dans quel monde intellectuel ignoble vit donc cette dame ? 

Outre le fait qu’elle semble croire que la compétence politique se réduit à savoir débiter des chiffres improuvables de notes de cabinet.

Mieux encore, des étudiants de gauche arrachent les affiches à l’effigie de la jeune étudiante dans les couloirs de Sciences Po et de certaines facultés, comme s’il était interdit à des étudiants de manifester leur solidarité avec une étudiante sauvagement tuée.

 Dans quel univers de prison mentale et de haine vivent-ils ?

 

Quant au Syndicat de la magistrature il a renoué, sans surprise, avec ses réflexes corporatistes et idéologiques, dans la veine de son ignoble « mur des cons », considérant comme secondaire la non exécution de l’OQTF, alors même que si elle avait été exécutée, alors que toutes les conditions étaient réunies pour qu’elle le soit, la jeune étudiante ne serait pas morte.

 

En finir avec le mythe de la gauche « morale »

Faut-il être surpris de ces réactions ?

 Evidemment non, mais s’en indigner ne sert à rien. 

Ce qu’il faut c’est en finir avec le mythe de la gauche « morale ». 

Non la gauche n’est ni morale ni vertueuse. 

Toute l’histoire de la gauche dite intellectuelle et de la gauche révolutionnaire, des Jacobins jusqu’ à nos jours, en passant Lénine, Staline, Castro, Mao, Ho Chi Minh, Pol Pot et les autres, n’est que le long récit de crimes, d’exécutions de masse, d’asservissement de peuples entiers, de mensonges et de nuit intellectuelle et culturelle.

 

 Combien de fois faudra-t-il rappeler que le bilan du marxisme-léninisme est de plus de 100 millions de victimes et que le drapeau rouge, qu’il soit frappé de la faucille et le marteau ou de la croix gammée, est rouge du sang de ses millions de victimes.

Et le pire est qu’il s’est toujours trouvé une gauche dite intellectuelle pour justifier, cautionné et même encensé cela, avant que les faits finissent par déchirer le mensonge idéologique.

 Faut-il rappeler que Le Monde avait titré « La ville est libérée » quand Pol Pot avait pris Phnom Penh et que Sartre prônait l’assassinat politique.

Mais le drame que la France vient de connaître est révélatrice aussi des dysfonctionnements de la justice et de l’administration française, puisqu’il apparait qu’outre la décision judiciaire, la demande administrative de laisser passer consulaire n’ait pas été adressée à la bonne administration marocaine. 

Lors du meurtre de Lola, Dupond-Moretti avait déclaré devant l’Assemblée nationale que la présence de la meurtrière sur le sol français, bien que frappée d’une OQTF, résultait de l’application des règles. 

Si la loi est inadaptée, alors on la change. 

Combien faudra-t-il de drames pour que le législateur, le justice et l’administration réagissent enfin ?

Une petite musique nous annonce que l’on va devoir augmenter les impôts, alors même que nous sommes le peuple le plus imposé d’Europe, et que l’Etat est incapable de nous offrir des services publics de qualité. À commencer par la justice.

 La plaisanterie a assez duré. 

C’est tout le système qu’il faut faire basculer !


Stéphane Buffetaut
Par Stéphane Buffetaut
Chroniqueur à BV, élu de Vendée, ancien député européen 
 
 
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Hommage à Philippine : une militante de Némésis témoigne

© Clémence de Longraye
© Clémence de Longraye

Présente à la manifestation en l'honneur de Philippine le dimanche 29 septembre, une militante du collectif Nemesis témoigne de sa grande émotion. 

 

« Il est 14h45 sur la place Denfert-Rochereau quand je commence à distribuer des affiches du portrait de Philippine avec trois de mes camarades de la section parisienne.

 En moins de 5 minutes, le rouleau de 100 affiches est épuisé, et chacune rejoint le groupe au niveau de l’estrade. 

Les grandes pancartes d’hommage à Philippine, rappelant qu’elle aurait pu être notre sœur, sont distribuées aux militantes et j’en reçois une à mon tour.

 La scène est ainsi organisée : l’estrade fait face au public, avec une banderole déployée juste devant, et de grandes pancartes de chaque côté, ainsi que deux pancartes sur l’estrade.

 

Les discours commencent. 

D’abord Alice [Cordier], qui présente le rassemblement avec quelques consignes : dignité et respect sont les maîtres mots. 

Claire ouvre le bal des témoignages, avec son histoire qui me déchire encore le cœur. 

Elle s’est fait violer par un homme sous OQTF, elle a failli mourir. 

Pour elle, Philippine est un peu son alter ego, le sang de la foule se glace. 

Le silence est total. 

Après Claire, c’est une femme dont la belle-sœur s’est fait violer puis égorger, par un mineur en situation irrégulière et sous OQTF. 

Arrive ensuite le tour d’une mère, qui a inhumé sa fille il y a 6 ans.

 Une jeune maman qui s’est fait violer puis tuer de onze coups de couteau, toujours par un homme sous OQTF, qui l’a ensuite enterrée près de la résidence de la jeune femme.

 Dix jours de recherche avant de retrouver son corps, que la mère n’aura pas le droit d’incinérer.

 

La gorge nouée, les larmes coulant sur les joues sans que je puisse les retenir, j’observe la foule présente à ce rassemblement : des adultes, hommes comme femmes, mais aussi des enfants. 

Je craque et me détourne pendant quelques instants. C’est trop pour moi.

 Le temps que je me remette de mes émotions, c’est le petit-fils de Berthe, une femme de 91 ans violée et tuée chez elle par un homme sous OQTF, qui vient témoigner.

 Il nous raconte avoir dû lui-même nettoyer le sang de sa grand-mère sur le sol de l’appartement, car l’État n’avait pas daigné envoyer une équipe de nettoyage. 

 

 

Interviennent ensuite chacune leur tour les deux porte-parole du collectif Némésis, Yona et Anaïs. 

Elles envoient un message très simple : un hommage à Philippine, l'importance de la protection des femmes, et elles dénoncent le laxisme judiciaire.

Alice reprend ensuite la parole, pour répéter ces messages réclamant la justice pour les femmes et les enfants de France tués par des étrangers. 

Le public entonne alors une Marseillaise, c’est la plus émouvante à laquelle j’ai assisté depuis celle entonnée, en classe, après le Bataclan.

 Alice nous fait respecter une minute de silence, à la fin de laquelle nous reprenons tous en chœur « Justice pour Philippine ». 

Le rassemblement se termine dans le calme, il n’y aura pas eu d’accroc, la foule sera restée digne, l’hommage aura été rendu dans l’honneur. »

Louis de Torcy
Louis de Torcy
Etudiant en école de journalisme 
 
Source et Publications :  https://www.bvoltaire.fr/chronique-philippine 
 
 
 

 

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