lundi 16 septembre 2024

L' ÉTERNEL " VIVRE ENSEMBLE " QUE PERSONNES NE VEUT .....

 

Du vivre ensemble entre dealers et militaires…

PLACE DUPLEIX

À deux pas de l’École militaire, derrière la station de métro La Motte-Picquet-Grenelle, bien connue des étudiants parisiens, le quartier Dupleix est niché entre trois ou quatre petites rues calmes qui entourent le square du même nom. 

Jusque récemment, ce quartier était surtout connu pour abriter plusieurs résidences militaires.

 Les locataires, de passage pour quelques années, comme toutes les familles d’officiers, sortaient le week-end avec trottinettes et marmaille, peut-être après avoir assisté à la messe à Saint-Léon. 

Une image de la France éternelle, en quelque sorte.

 Et puis, et puis, le vivre ensemble a fait son travail : des logements sociaux ont été créés juste à côté, des dealers se sont installés sous les allées couvertes qui jouxtent la résidence et l’ambiance s’est dégradée. 

Musique à fond, fumette sur la voie publique, règlements de comptes et incivilités empoisonnent la vie des habitants du quartier. 

Tiens, un peu comme à Versailles, comme le racontait Gabrielle Cluzel il y a quelques mois.

 

Celles qui en parlent le mieux, ce sont les femmes d’officier. 

Dans un article que publie Le Figaro, on lit notamment de longs extraits du témoignage d’une certaine Laure, courageuse épouse de militaire, à l’origine d’une pétition pour faire enlever les bancs de la rue Edgar-Faure, où stationnaient les vendeurs de drogue. 

Ce qu’elle décrit est édifiant : « Un soir, mon mari est descendu et s’est confronté avec leur chef qui était complètement drogué.

 Il lui a répondu : "Ça fait vingt ans que je suis là, je suis chez moi, ici". 

» En d’autres termes, ce serait plutôt aux militaires de faire un effort pour s’adapter à la vie du quartier. 

Évidemment, la colère monte du côté des résidences du ministère des Armées. 

Les épouses disent toutes peu ou prou la même chose : un jour, leurs maris descendront pour chasser les dealers. 

On peut penser qu’elles se doutent de ce qui se passerait : la police arrêterait probablement ces officiers se faisant justice eux-mêmes (« S’ils se font pincer, ils iront en prison », dit une épouse) et les dealers reviendront.

 Par ailleurs, l’une d’elles ajoute, avec une adorable naïveté : « Et puis, nous sommes dans un État de droit, nous n’avons pas à nous faire justice nous-mêmes. »

Eh bien, voilà, le décor est planté, dans cette petite Afrique du Sud que devient tranquillement la France. 

L’insécurité menace même les quartiers chics. 

On est en plein cœur de la capitale, à quelques centaines de mètres des ministères et des ambassades, à deux pas des Invalides… et ce sont des petits voyous qui tiennent le quartier, tandis que les militaires rongent leur frein, car ils savent que la loi sera forcément contre eux. 

À Dupleix comme ailleurs, c’est étonnant, mais quand on mélange des citoyens ordinaires et des drogués, ce sont les premiers qui souffrent de la présence des seconds. 

Peut-être, effectivement, qu’un soir, des officiers descendront dans la rue pour régler le problème, et peut-être que l’État sera alors tellement aux fraises qu’ils ne seront pas inquiétés. 

Peut-être qu’il faut aussi un peu plus de femmes comme Laure et un peu moins de femmes comme Anne Hidalgo. 

Mais tout ça ne règle pas le problème fondamental, qu’aucune des personnes interrogées ne nomme.

 Qui sont ces locataires de logements sociaux ? 

D’où viennent-ils et quel est leur statut ?

 Si seulement nous le savions…

Arnaud Florac
Par Arnaud Florac
Chroniqueur à BV 
 
 
 
ET AUSSI
 
 

[DANS VOS COMMENTAIRES] 

« Être délinquant doit aussi rester un pari risqué »

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Cette semaine BV est dans le registre automobile : « France-Inter : la haine anti-police en roue libre », titre Jean Kast, « Au Maroc, on ne supporte plus les petites racailles françaises et leurs rodéos » explique Frédéric Sirgant, et le moins que l’on puisse dire c’est que les commentateurs de BV embraient sur le sujet !

Pour eux, la justice française est loin derrière la justice marocaine dans la course contre la délinquance. 

En effet, pour Celte56 : « […] la justice marocaine est plus sévère que la nôtre : "les opérations des autorités marocaines ont permis l’arrestation de 2.956 personnes. 415 véhicules ont été immobilisés et transportés en fourrière" », explique-t-il en citant notre journaliste, et Georges Mousset de renchérir avec une hypothèse que l’on n’ira pas vérifier : « […] apparemment la Justice marocaine est plus efficace que la nôtre à moins que cela soit une stratégie pour dissuader d’autres caïds franco-marocains de revenir dans leur bled semer le désordre »

Pour Frédéric Sirgant, c’est en effet très simple : « En France, la mort inacceptable d'Éric Comyn devrait fournir au gouvernement Barnier la seule feuille de route possible, celle de la fermeté à partir de ce constat que nous fournit le regard marocain. »

Difficile de rester dans le circuit effectivement quand on entend le désamour des chroniqueurs de France Inter (radio publique, rappelons-le et qui selon Jill « doi[t] être privatisé[e] ») à l'égard de la police.

 Or, comme le rappelle TIM : « S’en prendre aux policiers, c’est s’en prendre aux plus faibles, aux plus fragiles. 

La police en République protège le faible, celui qui a besoin d’une Loi respectée pour vivre. » 

Des attaques parfois physiques de la part des délinquants et orales de la part de ces chroniqueurs radio : « […]

 Bien sûr certains cyniques vont nous dire que cela fait partie des risques du métiers mais être délinquant doit aussi rester un pari risqué […] », analyse Bm77.

 

 

Les lecteurs de BV ne manquent pas non plus de s’indigner de ce deux poids, deux mesures, à double vitesse des institutions.

 À titre d’exemple, le rectorat de Bordeaux a tôt fait de suspendre le directeur d’une école à Pau jugée pas assez laïque mais la justice ne se presse pas trop pour poursuivre un activiste fiché S appelant à l’intifada sur le sol français. 

Ainsi Arnaud Florac se demandait quelles étaient les raisons de ce jugement pour le directeur : « La recherche de boucs émissaires au naufrage de l'Éducation nationale ? La haine de l’excellence ? » mais selon Evariste, le constat est simple : « En France, avec la gauche, nous avons de nouveaux concepts, la déchéance par la compétence et la promotion par l’incompétence. » et jean-pierre dermagne ironise : « Vous avez dit “dérapage” ?

 La sortie de virage semble plus être située à Bordeaux qu’à Pau ! »

La lumière au bout du tunnel dans cette course folle ? 

Ou bien comme le dit SPORTPASSION, le « magnifique message d’espérance […] », c’est l’annonce de la fin du traitement de la princesse de Galles dans sa vidéo montrant un bonheur intimiste et familial qui n’a pas manqué d’émouvoir les lecteurs de BV, séduits aussi bien par la personne que par ce qu’elle représente : « la famille traditionnelle, objet de toutes les attaques et les moqueries, ferait figure de valeur refuge ? », s’interroge en effet notre journaliste Iris Bridier.

 Les commentaires sont dithyrambiques : « […] quel contraste entre la simplicité, la beauté de cette famille, qui pourrait sembler ordinaire et la laideur, la vulgarité qui règne dans notre pays », s’extasie et se désole Schmitt (double vitesse ou vous a dit…).

 Steiner Yolande se félicite : « Cette femme élégante et chaleureuse représente la monarchie sous un jour nouveau, sans vulgarité, et met en valeur sa famille et ses enfants sans excès. 

» Harmon conclut : « […] cela est très réconfortant de voir une vraie famille heureuse, en France aussi il y a de belles et vraies familles mais on ne parle que des canailles et des bobos […] ».

Double vitesse donc entre la justice française et la justice marocaine, double vitesse entre l’école publique et l’école privée, double vitesse aussi dans le traitement du justiciable : on n’est pas loin de la sortie de piste mais cette semaine Catherine Middleton nous a empêchés de « péter une durite ».

 Heureusement que BV et ses commentateurs savent tenir leur route ! 

On pourrait leur dire, comme Guy Lux à Simone Garnier : « En voiture Simone, c’est moi qui conduis, c’est toi qui klaxonnes ! »

Boulevard Voltaire
Par Boulevard Voltaire     https://www.bvoltaire.fr/





  

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