Plan « grand froid » en Bretagne : ce qui est
déclenché et pourquoi trois départements
sont concernés
La Bretagne traverse depuis plusieurs jours un épisode hivernal marqué, caractérisé par des températures basses combinées à un vent d’est soutenu, accentuant fortement la sensation de froid.
Sans atteindre des records absolus sur les thermomètres, le ressenti glacial s’inscrit dans la durée, ce qui a conduit les autorités à activer le plan hivernal dit « grand froid » dans plusieurs territoires bretons.
Depuis le milieu de la semaine, l’installation d’une masse d’air froid en altitude, associée à des vents réguliers venus de l’est, a plongé la région dans une ambiance hivernale prononcée Les températures relevées restent proches de zéro, parfois légèrement négatives, mais le facteur vent amplifie considérablement la sensation de froid, notamment en soirée et durant la nuit.Selon les prévisions, cette situation devrait se maintenir jusqu’à la fin du week-end, avec un froid persistant davantage lié au ressenti qu’à une chute brutale des températures.
L’ensemble de la Bretagne a d’ailleurs été placé en vigilance jaune par Météo-France, en raison de ce contexte météorologique particulier.Activation du plan « grand froid » dans trois départements bretonsFace à cette situation, les préfectures du Finistère, des Côtes-d’Armor et de l’Ille-et-Vilaine ont décidé d’activer le premier niveau du plan hivernal « grand froid » Ce dispositif vise avant tout à renforcer la protection des personnes les plus vulnérables face aux conditions climatiques : personnes sans domicile, individus isolés, personnes âgées, malades chroniques ou encore jeunes enfants.
Ce premier niveau d’alerte permet notamment d’augmenter les capacités d’hébergement d’urgence, d’ouvrir ou d’élargir les accueils de jour, et de renforcer les dispositifs de maraudes.
Les moyens humains et financiers alloués au numéro d’urgence 115 sont également renforcés afin de répondre à une éventuelle hausse des appels.
Des mesures concrètes sur le terrain
Dans le Finistère, des places supplémentaires de mise à l’abri peuvent être ouvertes dans plusieurs villes, notamment à Brest, Quimper, Morlaix ou Concarneau, en cas de saturation des structures existantes.
En Ille-et-Vilaine, un site d’hébergement temporaire est prévu à Rennes pour accueillir des personnes isolées durant la période de froid.
Dans les Côtes-d’Armor, des centres d’hébergement de nuit ont été activés à Saint-Brieuc et Dinan, tandis que des logements d’urgence sont mobilisés à Lannion.
Les maraudes, menées notamment par des associations et des bénévoles, ont été intensifiées afin d’aller au contact des personnes à la rue et de leur proposer des solutions immédiates de mise à l’abri.
À noter que le Morbihan n’a pas, à ce stade, activé le plan « grand froid » au niveau préfectoral.
Toutefois, certaines communes ont pris des initiatives locales, comme l’extension des horaires d’ouverture des accueils de jour, notamment à Lorient.
Vigilance accrue pour l’ensemble de la population
Au-delà de la question sociale, les autorités appellent également à la prudence pour l’ensemble des habitants. L’usage de chauffages d’appoint mal adaptés ou défectueux peut entraîner des risques d’intoxication au monoxyde de carbone. Sur les routes, l’association du froid et de l’humidité favorise la formation de givre et de verglas, incitant les automobilistes à réduire leur vitesse et à allonger les distances de sécurité.
À l’échelle nationale, le plan « grand froid » repose sur trois niveaux de vigilance, déterminés en fonction des températures diurnes et nocturnes. Le niveau actuellement activé en Bretagne correspond à une phase de prévention renforcée, sans mesures exceptionnelles lourdes, mais avec un accent mis sur l’anticipation et la protection des publics fragiles.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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