LFI rêve de forcer vos portes : la propriété privée dans le viseur
La scène se déroule à Bordeaux, mais elle aurait pu avoir lieu n’importe où.
Elle dit beaucoup de l’époque, et surtout de ce que prépare la gauche lorsqu’elle s’approche du pouvoir.
Nordine Raymond, candidat de La France insoumise à la mairie, n’a pas seulement évoqué la réquisition de logements vacants.
Il est allé plus loin. Beaucoup plus loin.
Il a promis que, si l’État rechignait, lui et son conseil municipal iraient ouvrir eux-mêmes les portes de biens privés .
Le masque est tombé
Il ne s’agit plus ici de communication maladroite ou de provocation de tribune.
C’est un projet politique assumé, revendiqué, applaudi par ses soutiens.
LFI ne cache plus sa détestation de la propriété privée, pourtant socle de notre droit civil et pilier de toute société libre.
Posséder un bien, l’entretenir, le transmettre : voilà désormais un privilège suspect aux yeux des insoumis.
En annonçant qu’un maire pourrait forcer l’accès à des logements privés en cas de refus préfectoral, LFI assume une logique de passage en force.
Peu importe le droit.
Peu importe la loi.
Peu importe les garanties constitutionnelles.
L’idéologie prime, et elle s’exécute, au besoin avec des pinces coupantes et des pieds-de-biche.
Car il faut bien appeler les choses par leur nom : ouvrir une porte scellée sans l’accord du propriétaire, ce n’est pas de la solidarité.
C’est une effraction. C’est une spoliation.
C’est une violence exercée contre des Français dont le seul tort est d’être propriétaires.
Le Rassemblement national a immédiatement réagi.
En dénonçant ce projet, les élus RN ne jouent pas sur la peur : ils décrivent une réalité que LFI revendique elle-même.
Oui, cette gauche est prête à loger qui elle décide chez vous, contre votre volonté, au nom d’un humanisme abstrait qui s’exerce toujours sur le dos des mêmes.
Ce qui est frappant, c’est le mépris total pour les classes moyennes et populaires.
Ces Français qui ont travaillé, économisé, parfois toute une vie, pour acheter un bien, souvent modeste.
Ces Français qui respectent la loi, paient leurs impôts et demandent simplement qu’on respecte leur porte fermée.
LFI veut faire des municipalités des zones d’expérimentation idéologique. Bordeaux n’est qu’un exemple.
Aujourd’hui la réquisition, demain quoi ? La fiscalité punitive ciblée ? La surveillance morale des propriétaires ?
L’assignation politique de ceux qui refusent de se soumettre ?
Ce qui se joue ici dépasse largement la question du logement.
C’est une vision du pouvoir local où l’élu s’arroge le droit de décider à la place des citoyens, contre eux si nécessaire.
Face à cette dérive, une ligne s’impose.
Elle est simple, lisible, cohérente : défendre la propriété privée, refuser l’illégalité militante, protéger les Français contre les délires idéologiques.
C’est précisément ce que rappelle le RN, pendant que LFI assume une radicalité toujours plus inquiétante.
La question n’est plus de savoir si ces projets sont réalistes.
Ils sont dangereux.
Et ils disent, mieux que n’importe quel discours, ce que deviendrait le pays si cette gauche accédait aux leviers du pouvoir.
Les Français sont prévenus.
ET AUSSI
La gauche inclusive… sauf avec les traditions françaises
Il fut un temps où les mots servaient à nommer les choses.
Aujourd’hui, ils servent surtout à les contourner.
À Rennes, une députée de La France insoumise a cru bon de saluer non pas un marché de Noël, mais une « fête d’hiver », événement nommé ainsi par les gauchistes de Rennes.
Un détail ? Pas vraiment.
Car derrière ce glissement lexical se cache une mécanique désormais bien connue.
Le malaise d’une gauche face aux traditionsNoël n’est plus seulement une fête.
Il est devenu, pour une partie de la gauche, un sujet embarrassant.
Trop connoté. Trop enraciné. Trop populaire, aussi.
Alors on l’enrobe, on l’édulcore, on le neutralise.
On parle d’hiver, de saison, d’ambiance.
Tout, sauf du mot lui-même.
La réaction des internautes et de nombreuses personnalités politiques n’a rien d’étonnant.
Beaucoup y voient moins une maladresse qu’un réflexe idéologique : celui qui consiste à considérer les traditions françaises comme suspectes dès lors qu’elles rappellent une histoire, une culture, voire une civilisation.
Une inclusion à géométrie variable
Le paradoxe est frappant.
Au nom de l’inclusion, on gomme ce qui rassemble encore largement les Français, croyants ou non.
Noël dépasse depuis longtemps la seule dimension religieuse.
Il est une fête familiale, culturelle, affective.
Un repère commun dans un pays fragmenté.
Mais cette évidence semble poser problème.
À force de vouloir ne froisser personne, on finit par agacer tout le monde.
Et surtout par donner le sentiment que certaines références doivent disparaître pour satisfaire une vision idéologique du vivre-ensemble.
Quand les mots révèlent le fond
Personne n’ignore que les marchés de Noël continueront d’exister, qu’on les appelle ainsi ou autrement.
Mais le choix des mots n’est jamais neutre.
Il traduit une intention, consciente ou non.
En remplaçant Noël par « hiver », ce n’est pas une fête que l’on célèbre, c’est un effacement que l’on opère.
Les Français, eux, ne s’y trompent pas.
Ils savent reconnaître, derrière ces précautions lexicales, une gêne plus profonde : celle d’assumer ce que nous sommes, d’où nous venons, et ce qui nous unit encore.
À vouloir trop lisser le réel, on finit par le vider de son sens.
Et Noël, qu’on le veuille ou non, reste un mot qui parle au cœur de millions de Français.
Qu’il plaise ou non aux ingénieurs du langage.


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