Trois mots
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| Chère Madame, cher Monsieur,
STOP AU LAXISME
Voilà comment résumer en trois mots l’état d’esprit de la majorité des Français.
Vous avez très certainement entendu parler de l’accident terrible survenu il y a quelques jours à Vallauris dans les Alpes-Maritimes.
La petite Kamilya, 7 ans, a été percutée de plein fouet par un motard de 19 ans qui s’amusait à faire du rodéo urbain.
Cette pauvre petite fille a été plongée dans un coma artificiel pendant quelques jours avant de succomber à ses blessures dimanche.
Elle n’a pas survécu au choc : fauchée par cet homme à moto qui remontait une avenue passante à contre-sens et sur la roue arrière. Elle traversait sur le passage piéton avec son frère.
Cette famille est décimée.
Son frère est traumatisé, ses parents dévastés.
À leur peine, il faut ajouter de la colère. Une colère que nous partageons tous à l’Institut pour la Justice.
L’homme responsable de cet accident est mis en examen, mais il est libre.
Il a été libéré samedi par le juge des libertés et de la détention, le jour même où le père de Kamilya annonçait que sa fille vivait ses dernières heures et qu’il n’y avait plus d’espoir, “le sang ne remonte plus au cerveau”.
D’ailleurs, sa mise en examen semble dérisoire : “chef de blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence par conducteur de véhicule terrestre à moteur ».
Que faut-il expliquer aux parents de Kamilya ?
Que l’homme qui a tué leur fille dort paisiblement chez lui. Que dans quelques années, il sera jugé et recevra du sursis, peut-être même une peine de prison, que les remises de peine auront tôt fait de détricoter.
Bref, ce jeune homme de 19 ans qu’on nous présente comme inconnu de la Justice, ne prendra peut-être jamais la mesure de son geste et de ses conséquences funestes.
La vérité c’est Amaury Bucco, journaliste de CNews qui a interrogé des policiers, qui la livre :
“Les rodéos ne sont pas sont pas seulement un moyen de tuer le temps (et les piétons qui traversent!), c’est aussi une façon de se faire remarquer dans le quartier pour monter dans la hiérarchie, On se fait respecter car on prend des risques, on n’a pas peur de la police. Ce n’est pas juste un divertissement mais un premier pas dans la délinquance, un début de carrière.”
Alors voilà, en ne punissant pas immédiatement et sévèrement ce jeune homme, le message est envoyé à tous ceux qui commettent des rodéos au risque de tuer des passants…
Notre système judiciaire encourage la récidive. La justice française ne veut plus et ne sait même plus punir. C’est cela le laxisme.
Nous ne devons plus nous taire.
Si vous ne l’avez pas encore fait, s’il vous plaît, signez notre pétition STOP AU LAXISME qui réclame la suppression des remises de peine, quelles qu’elles soient, et le retour de peines vraiment dissuasives. Une peine prononcée doit être une peine exécutée. Une peine exécutée doit être dissuasive.
Si vous l’avez déjà signée, envoyez ce mail à tout votre carnet d’adresses.
Nous devons être des centaines de milliers.
Des vies sont en jeu. Kamilya a déjà perdu la sienne. Paix à son âme. | |
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| Avec tout mon dévouement, Axelle Theillier
Présidente de l’Institut pour la Justice
L'Institut pour la Justice est une association loi 1901 en faveur d'une Justice plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes.
Vous recevez ce message parce que vous vous êtes inscrit sur notre site www.institutpourlajustice.org. Cliquez ici pour retrouver notre politique de protection de données.
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