lundi 2 septembre 2024

LA MACRONIE C' EST AUSSI L' INCOHÉRENCE ET LE CYNISME .....

 REVUE DE PRESSE !

[Chronique] 

Incohérence et cynisme sont les deux mamelles de la Macronie

macron

La scène politique actuelle présente aux yeux des Français le plus infâme spectacle que la basse politicaillerie puisse offrir. 

Le président de la République, malmené par le résultat des élections, joue au chat et à la souris avec les groupes parlementaires, les partis et les politiciens.

 Tout se déroule dans le vase clos des ambitions d’un petit monde refermé sur lui-même, qui obéit aux lois d’un système de pouvoir vain d’où la France et les Français sont finalement absents, car le souci n’est pas là mais dans la quête des places et des rôles de cette mauvaise pièce de théâtre.

Cela obéit aux deux vices qui caractérisent la Macronie : l’incohérence et le cynisme.

 Beaucoup ont ironisé sur le « en même temps » présidentiel. 

Il ne s’agit nullement de la traduction d’une pensée subtile, mais bien plus d’une pensée politique incertaine, vague et incohérente. 

Aucune ligne directrice, nul grand dessein auquel ordonner les choix et l’action politique, mais plutôt la succession d’impulsions dictées par la mode intellectuelle de l’instant, l’agacement ou la colère, le goût de la transgression.

 Tout cela ne peut se traduire par une action cohérente mais seulement par l’accumulation de slogans et de formules creuses comme « la start up nation », « la souveraineté européenne », les « consultations citoyennes », les « Lumières » ou encore « les valeurs de la République » jamais définies.

 Le tout nimbé d’un profond mépris pour le peuple français incapable d’apprécier un narcissique Président qu’il a pourtant élu par deux fois.

Incohérence manifeste que de conclure une alliance électorale de désistement avec le Nouveau Front populaire, qui porte un programme d’extrême gauche délirant, et de s’effrayer ensuite des conséquences d’une éventuelle mise en œuvre de ce programme digne de Chávez. 

Si, en effet, ledit programme signifie la ruine de la France, le déclassement de la classe moyenne, l’accélération de la submersion migratoire, la sape de toute autorité, la menace sur la liberté d’expression et d’entreprendre, la contrainte écologique punitive, alors il ne fallait pas conclure d’alliance électorale. Sauf à se moquer comme d’une guigne du bien commun des Français et de la France.

 

C’est bien là qu’entre en jeu le cynisme le plus absolu.

 Peu importe que l’avenir et la cohésion de la nation soient en jeu si l’on peut « sauver les meubles » de la Macronie et empêcher le Rassemblement national d’atteindre la majorité à l’Assemblée nationale.

 Tout cela sur fond de panique générale du système et de l’oligarchie, y compris économique, qui par peur irraisonnée préfère amener le chaos politique et s’effarouche de « l’incertitude qui est mauvaise pour les affaires ».

 Comme aurait dit Molière : « Tu l’as voulu, Georges Dandin. »

Le système politico-médiatique qui décerne les certificats de « républicanisme » a donc réussi à exclure de la vie politique onze millions d’électeurs, à la grande satisfaction de Macron, mais celui-ci se trouve embarrassé par les enragés de LFI qui ont en fait inspiré le programme du Nouveau Front populaire. 

Et, à deux ans des municipales, la gauche sociale démocrate, otage de Mélenchon et de ses sbires rodés aux techniques subversives du trotskisme, n’ose évidemment pas prendre le risque d’apparaître comme un ramassis de traîtres, aux yeux de son électorat. 

Le Président s’est donc lui-même emmêlé dans sa propre incohérence et son cynisme.

 Le « Mozart de la finance » qui a endetté la France à plus de trois mille milliards semble être donc un « Mozart de la politique » du même tonneau.

 Peut-être s’en tirera-t-il provisoirement par un assemblage hétéroclite central consolidé par quelques aventures aussi personnelles que politiciennes. Quant à la France ?

En fin de compte, la scène de Marie-Antoinette décapitée tenant sa tête dans les mains et chantant Ah ! ça ira - devant le roi d’Espagne et le roi des Belges, lors de la cérémonie inaugurale des JO, comble du bon goût - symbolise bien Macron et le système oligarchique qui nous gouverne : transgression, incohérence et cynisme.

 Quelques mois après avoir célébré en grande pompe Robert Badinter, qui avait aboli la peine de mort, voici magnifiée aux yeux du monde la peine de mort, le « féminicide », le procès inique, la division des Français et la dictature sanguinaire. 

Apparemment, personne n’avait songé à mettre en scène la Déclaration des droits de l’homme, signée par Louis XVI, ou la fête de la Fédération, symboles d’unité nationale. Décidément, la Macronie n’est que néant politique et moral.

Stéphane Buffetaut
Par Stéphane Buffetaut
Chroniqueur à BV, élu de Vendée, ancien député européen 
 
 
 
 

ET AUSSI
 

Dix jours de violence en France

Image générée par IA.
Image générée par IA.

En 2024, la violence frappe en France sans discrimination. 

Autrefois cantonnée aux « quartiers sensibles », la barbarie se répand aujourd'hui des grandes métropoles aux villes de taille moyenne. 

Le bilan des seuls dix derniers jours est accablant et témoigne d’une dégradation continue de l’ordre public face à laquelle l’État semble impuissant.

 Chronique d’un naufrage sécuritaire à travers la presse quotidienne régionale.

Le 20 août, à Bordeaux, une femme est sauvagement agressée dans son hall d’immeuble par un homme armé d’un sabre. Les jours de la victime ne sont plus en danger. L’agresseur serait l’ex-conjoint de la victime.

Le week-end du 24 août, un drame sordide a frappé Fort-de-France, en Martinique. Une femme de 92 ans est morte, vraisemblablement étranglée par son fils. 

L’homme de 63 ans était récemment rentré de métropole pour vivre avec elle.

Il était suivi pour une pathologie psychiatrique.

 Pour l’heure, les circonstances demeurent floues et une enquête a été ouverte.

Le 25 août, à des milliers de kilomètres de la métropole, en Guyane, un policier hors service est retrouvé mort, une balle en pleine tête. 

L’homme de 36 ans était membre de l’Office anti-stupéfiants (OFAST). Une enquête pour assassinat a été ouverte. 

S’il est avéré que sa mort est liée à son travail, cela démontrerait une fois de plus la radicalisation en cours des groupes criminels français et la « mexicanisation » du pays.

Le même jour, Besançon bascule dans l’horreur avec le meurtre de deux hommes par un tireur casqué. Le criminel est toujours activement recherché par la police, qui ne privilégie pour le moment aucune piste particulière. 

Une source proche du dossier a cependant confié à L’Est républicain qu’il pourrait s’agir d’un règlement de comptes lié au trafic de drogue…

Toujours ce 25 août, un jeune Calédonien est mort devant une discothèque toulousaine, abattu par un tir d’arme à feu.

 La victime, jeune père de 21 ans, aurait été pris à partie dans une « simple » altercation devant la boîte de nuit. 

Deux hommes auraient pris la fuite en voiture et sont toujours activement recherchés.

Lundi 26 août, tard dans la nuit, un incendie suspect s’est déclenché dans les Pyrénées-Orientales. 

Selon toute vraisemblance, il s’agit d’un incendie volontaire, puisque les flammes sont parties de deux foyers différents avant de se rejoindre. 

Cinquante pompiers sont intervenus pour venir à bout de l’incendie qui a ravagé 1,5 hectare de végétation.

Lundi encore, un proche du rappeur marseillais SCH est mort, tandis qu’un autre est gravement blessé, à La Grande-Motte. 

 C’est la deuxième tragédie qui frappe la ville, après l’incendie d’une synagogue, deux jours plus tôt. Les deux hommes ont été attaqué vers 6 heures du matin, alors qu’ils conduisaient, par un autre véhicule où se trouvaient quatre individus équipés d’armes automatiques.

Le lendemain, Toulouse replonge dans la violence. Un homme est attaqué et blessé à l’arme blanche en pleine nuit. 

Toujours dans la ville rose, deux hommes avaient déjà échappé à la mort, le 24, dans une bagarre au couteau…

Mercredi 28 août, Metz est endeuillée par un meurtre brutal. Une femme est tuée à coups de couteau.

 Il s’agirait, là aussi, de son ex-conjoint, déjà connu des services de police pour des violences intrafamiliales. Lui et sa compagne ont été interpellés.

Le même jour, un Tunisien en situation irrégulière sur notre territoire tente de violer une employée du centre communal d'action sociale (CCAS) de Montargis.

 La victime a réussi à le mettre en déroute avant qu’il ne soit retrouvé, quelques heures plus tard, par la police.

 Âgé de 20 ans, il n’a pas de papiers ni de titre de séjour et n’était pas encore connu des services.

Dans la nuit, le rappeur Zola est interpellé à son domicile, suite à un refus d’obtempérer sur l’autoroute A6. Il roulait à 200 km/h, phares éteints et sous l’empire de stupéfiants. 

L’homme est déjà connu des services pour port d’arme illégal et des faits de violence.

Jeudi 29 août, une petite fille de 7 ans a été frappée par une moto lors d’un rodéo urbain à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes. 

Son pronostic vital est engagé. 

La victime traversait une rue quand un motard, effectuant une roue arrière, l’a violemment percutée. Il a été placé en garde à vue.

Et l'on pourrait ainsi continuer à égrener à l'infini ce sinistre chapelet de violences à travers notre pays... 

 

Combien de temps, encore, avant que l'État ne prenne les mesures qui s'imposent pour protéger ses citoyens ?

Louis de Torcy
Par Louis de Torcy 
 
Etudiant en école de journalisme 
 
 Source et Publications :   https://www.bvoltaire.fr
 

 
 
 
 

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