TRIBUNE LIBRE !
Fête de L’Huma : les cent millions de morts du communisme ne gênent personne…
Comme
chaque année en ce week-end de septembre, toute la gauche française et
bien au-delà, se retrouve à la fête de l’huma, pour festoyer sur des
monceaux de cadavres, et raviver les pics des grands ancêtres.
LFI
y tient aussi un stand, et son grand timonier, Jean-Luc Mélenchon,
appelle ses troupes à un meeting. Fabien Roussel, le conducator du Nord,
heureusement battu lors des dernières législatives, rameute ses
militants.
Or tout le monde sait que sans les subsides considérables des
gouvernements successifs, il y a belle lurette que cette feuille de
chou, soutien des totalitarismes et du wokisme, aurait cessé de
paraître.
On
me pose souvent la question : mais finalement le Parti communiste n’est
plus une force de nuisance, pourquoi s’acharner encore contre lui ?
Détrompons-nous, l’idée communiste est toujours particulièrement vivace
en France, et il suffit de constater l’immense soutien médiatique et
politique apporté à cette « fête » pour s’en persuader.
Il
se trouve que je reviens d’un séjour dans les Balkans en partant de
Budapest.
Dans cette capitale si belle aujourd’hui, de cette Europe
centrale qui a tant souffert du communisme, sur la place du Parlement,
un bâtiment magnifique au demeurant, il se trouve un lieu de mémoire à
la gloire de ceux qui à partir du 25 octobre 1956 se sont levés contre
la tyrannie rouge, et il fallait avoir un très grand courage pour le
faire.
Toujours
à Budapest, on peut visiter, sur une grande avenue, le musée des
totalitarisme, et les 50 années de communisme hongrois y tiennent une
place prépondérante.
Les photos des 2.000 victimes qui entre le 25
octobre et 4 novembre 1956 furent massacrées ornent des murs, sous un
char soviétique qui rappelle l’implication directe de l’URSS dans ces
tueries.
Cet endroit mémoriel a été créé par Victor Orban en 2002.
Les
hommes de la police politique communiste n’avaient pas hésité à tirer
sur la foule qui s’était rassemblée pacifiquement.
Néanmoins dans un
premier temps, les leaders communistes hongrois s’étaient enfuis en
URSS.
Ils reviendront à partir du 4 novembre avec les sbires du KGB et
les tanks de l’armée rouge, pour mieux martyriser leur peuple.
Des
milliers de morts, des milliers d’arrestations, près de 200 000 Hongrois
qui vont fuir leur patrie, et ce dans l’indifférence coupable de
l’Occident et notamment des USA, qui ne bougeront pas le petit doigt au
nom de la coexistence pacifique.
On
peut lire, dans le sous-sol dédié à la révolte de 1956, un fac-similé
du torchon communiste de l’époque, France Nouvelle, titrant
scandaleusement « Les atrocités commises en Hongrie par des
contre-révolutionnaires » ! Honte à eux et à leurs successeurs.
Autre
lieu de mémoire de la martyrologie communiste, c’est à Tirana capitale
de l’Albanie qu’il se situe.
Petit pays de montagne et de côtes
découpées situé en face de l’Italie, cette contrée fut de 1944 à 1991
une sorte de Corée du Nord sous la direction génocidaire d’Enver Hodja,
qui fut d’ailleurs étudiant à Paris.
Un des pays communistes européens
les plus fermés au monde, une prison à ciel ouvert, et ce en pleine
Europe, à quelques kilomètres de chez nous finalement.
Si
vous allez à Tirana, sur la grande place centrale, en face de la belle
cathédrale orthodoxe, se trouve un petit bâtiment de brique qui est en
réalité un musée des horreurs.
Dans ce lieu, sont exposés tous les
moyens mis en place en 1944/1945 par la Segurimi, la police politique
communiste.
C’est dans ce bâtiment que la Gestapo ou la Stasi albanaise
œuvrait.
Des
instruments de torture, des moyens d’écoute pour espionner toute la
population, des images de propagande, des cellules, bref tout l’aréopage
des tortionnaires communistes. On y apprend que près de 15 % de la
population était chargée d’espionner ses propres concitoyens. Les
arrestations y furent massives et les exécutions aussi.
Mais
de tout cela, de tous ces crimes du communisme, ni Fabien Roussel, ni
Jean Luc Mélenchon ne parleront car ils ont toujours refusé d’apporter
leur voix aux dénonciations des crimes communistes comme l’Holodomor
ukrainien qui fit plus de 5 millions de victimes, génocide condamné à
plusieurs reprises par le Parlement européen ou le Conseil de l’Europe.
Bien
au contraire, et très régulièrement, des hommes politiques non
communistes comme Édouard
Philippe, qui veut devenir président de la
République, ou encore Xavier Bertrand, leur apportent leur soutien, les
dernières élections législatives l’ont encore démontré. Emmanuel Macron a
aussi a encensé le communisme lors de la panthéonisation de Manouchian.
Comme
l’avait écrit l’historien Marc Lazar, le communisme est toujours « une
passion française » et les braises de cette idéologie mortifère sont «
encore chaudes » dans notre pays. Elles sont même de plus en plus
brûlantes.
Dans
une déclaration à la Chambre des députés en 1997, interpellé par des
parlementaires un peu plus courageux que d’autres, au moment de la
parution du livre noir du communisme, le trotskiste alors Premier
ministre Lionel Jospin avait prétendu que le PCF, son allié au
gouvernement, avait changé. Mensonge d’État s’il en fut.
Non
seulement le PCF n’a en rien renié son passé sanguinaire, mais
désormais avec LFI et le NFP c’est toute la gauche française qui fait
sienne cette histoire sanglante qui continue d’ailleurs en Corée du
Nord, en Chine communiste, au Vietnam, au Laos, à Cuba et au Venezuela,
deux contrées encensées par toutes les gauches françaises et notamment
par Jean-Luc Mélenchon.
Amnésie
du communisme, hypermnésie du nazisme comme aimait à le souligner Alain
Besançon. Le nazisme a duré 13 ans, le communisme depuis 1917 a fait
bien plus de morts, de déportés, et a dévasté des millions de personnes.
Mais le PCF ou ses sympathisants continuent à pérorer sur toutes les
chaînes de radio et de télévision.
C’est ce paradoxe français qu’il faut
en permanence dénoncer.
Au surplus toute l’histoire du PCF n’est qu’une
suite de trahisons, d’atteintes aux intérêts français, de manipulations
comme je l’indique dans mon dernier ouvrage La désinformation autour du Parti communiste « français ».
Par Michel Festivi
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Source : https://ripostelaique.com
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