lundi 16 septembre 2024

C' EST LUNDI : L' ÉDITO DE CYRANO ET AUSSI : BARNIER ET LA DROITE " CACHEMIRE " .........!

 TRIBUNES LIBRES !

Et si Barnier nommait un ministre des Libertés publiques ?

La nomination de Barnier fait causer toutes les familles politiques.

 La gauche, qui prétend avoir gagné les élections parce qu’elle a fait 30 %, hurle à la trahison du vote du peuple français, et exige toujours la nomination de Lucie Castets à Matignon. 

Une semaine après la Fête de l’Humanité, ils ont donné rendez-vous aux manifestants dans la rue, le 21 septembre, conscients que leurs manifestations du 7 septembre ont été un bide monumental. 

Bien évidemment, ils qualifient le prochain gouvernement Barnier, qui doit être nommé cette semaine, d’équipe Macron-Le Pen, oubliant un peu vite qu’ils ont fait élire 100 députés macronistes, dont Borne et Darmanin, et qu’ils doivent 150 postes de députés aux désistements des macronistes.

Bien sûr, la gauche totalitaire fait régner un climat de terreur interne, visant à empêcher toute personne de gauche d’accepter de devenir ministre, sous la menace d’excommunication. 

Les socialistes et les écologistes, bien que tentés, n’osent pas passer pour des traîtres, et tout le monde va donc voter la motion de censure du nouveau gouvernement… qui restera malgré tout en place. 

On ne voit que des vieux chevaux de retour comme Manuel Valls ou Ségolène Royal pour accepter d’aller à la soupe, afin d’exister encore un peu…

Du côté de l’équipe du président de la République – hélas – on joue les fiers-à-bras, pour poser des conditions au nouveau Premier ministre, et lutter, disent-ils, contre des dérives droitières comme celles de la mise en place d’un possible ministère de l’Immigration, ou tout simplement l’application du programme du candidat Barnier aux primaires de 2021, où il proposait le contraire de tout ce qu’il a fait toute sa vie, en France et à Bruxelles.

Du côté des LR, on revit, c’est une divine surprise. 

Ce parti de traîtres, qui depuis quarante ans ment aux Français en faisant une fois élu le contraire de ce qu’il avait promis, ce parti qui a été incapable d’avoir le courage d’Éric Ciotti, après le fiasco de Pécresse aux présidentielles, ce parti qui a été complice du coup électoral Macron-Mélenchon, se voit miraculeusement, malgré ses 6 % aux législatives, mais aussi ses 60 députés, revenir au centre du jeu politique.

 Donc, fini les grandes déclarations anti-Macron, ils vont aller à la soupe, avec quelques poids lourds comme Wauquiez ou Retailleau.

Du côté du camp patriote, Florian Philippot et Éric Zemmour tirent à boulets rouges sur Barnier, estimant qu’un homme qui a trahi la France toute sa vie ne pourra que continuer à la trahir une fois au pouvoir. 

Par contre, le RN, qui évolue dans un autre registre, a décidé de donner une chance à Barnier, de ne pas le censurer immédiatement, en mettant sur la table quelques conditions qui vont être difficiles à appliquer pour le nouveau Premier ministre, notamment sur l’immigration.

Dans l’attente des nominations qui devraient tomber cette semaine – desquelles les Français n’attendent pas grand chose – les défenseurs de la liberté d’expression que nous sommes suggèrent au Premier ministre, mais aussi à tous les partis politiques, la mise en place d’un ministère des Libertés publiques, pour que la France redevienne le pays de la liberté d’expression, et cesse d’être cette fausse démocratie, de plus en plus totalitaire, qui harcèle par tous les moyens les dissidents.

Bien évidemment, il ne serait pas question de confondre le rôle de ce ministère, au service de la liberté d’expression de chacun, avec celui du droit des minorités qui imposeraient leur tyrannie à la majorité.

 

Le rôle de ce ministère devrait être clair : en finir avec la censure politique, médiatique et judiciaire, et permettre la liberté d’expression la plus large. Pour cela, quelques mesures fortes s’imposent, que nous suggérons, par cet édito, qui n’est qu’une première approche.

La première mesure qui s’impose, et qui constituerait un message fort, serait l’abrogation des lois liberticides Pleven, Gayssot, Taubira. 

Cela ferait du chômage à la XVIIe chambre ? 

Aucun souci, il manque plein de magistrats dans des tribunaux de province, ils pourront ainsi faire oeuvre utile, pour la première fois de leur carrière.

La deuxième mesure, dans la foulée de la première, serait de supprimer les subventions accordées aux associations dites antiracistes, et d’interdire toute plainte d’une association si elle n’a pas été elle-même victime d’un préjudice. Même remède pour les associations homosexualistes.

La troisième mesure consisterait à dissoudre l’Arcom, structure coûteuse, nuisible et partisane, qui exerce une pression totalitaire contre les médias mal-pensants, tout en foutant une paix royale à la propagande grossière du service public.

La quatrième mesure serait de briser les reins des juges de gauche, en obligeant, comme aux États-Unis, les juges à passer devant le suffrage universel, et surtout en les rendant redevables de leurs décisions devant les citoyens. Il faut pouvoir juger les juges.

La cinquième mesure consisterait à supprimer toutes les subventions données à la presse de propagande, à annuler les avantages fiscaux des journaleux, et à permettre un équilibre de l’information, dans un pays où 95 % des médias défendent les mondialistes, l’invasion migratoire, l’islamisation de notre pays, l’imposture climatique, les mensonges sanitaires, la dictature européenne, les va-t-en-guerre de l’Otan et les délires écologistes.

La sixième mesure consisterait à interdire toute contre-manifestation – toujours de gauche – visant à intimider ou à bordéliser des initiatives d’adversaires politiques comme les réunions publiques, les rassemblements ou les manifestations. 

La police aurait mission de mettre hors d’état de nuire, par tous les moyens, ceux qui voudraient passer outre cette nouvelle loi, afin de montrer que force reste à l’État.

Il serait intéressant de réfléchir à intégrer l’article 1 de la Constitution américaine, sur la liberté d’expression, dans notre dispositif législatif, tout en sachant que cet article n’a pas empêché le coup d’État électoral mis en place contre Trump en 2020, ni à des journalistes d’interrompre un discours du président en place dénonçant les fraudes.

Voilà une trame – que Barnier ne mettra pas en place, nous ne sommes pas de doux rêveurs – qui pourrait constituer un programme pour tous les partis qui souhaitent que la France redevienne ce pays de liberté qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.

 

 ET AUSSI


Le « beau Barnier » ou le bobard niais ?

« Nous n’avons plus de grand homme, mais des petits qui grenouillent et sautillent de droite et de gauche avec une sérénité dans l’incompétence qui force le respect. » (Pierre Desproges).

Le socialiste Guy Mollet disait que la droite française était « la plus bête du monde ». 

Avec le recul des années, je suis bien obligé d’admettre qu’il avait raison. 

La droite nationale est incapable, pour des querelles d’ego, de s’entendre, de faire bloc, et de penser à l’intérêt supérieur de la Nation.


C’est éminemment regrettable, c’est même déplorable ; n’ayons pas peur des mots, c’est tragique.
 

Mais, de grâce, ne nous voilons pas la face, depuis la Libération, la vraie droite aura raté toutes les occasions de revenir au pouvoir. 

J’en viens parfois à me demander si elle le voulait vraiment ? 

Si elle n’accepte pas le rôle de paria, de souffre-douleur, de pestiférée dont l’affublent ses adversaires.

Pendant des décennies, elle aura subi – sans moufter – la vindicte des partis « fréquentables » qui la rendaient responsable de tous les maux de la société. 

Au lieu de se battre pour ses idées, ses principes ou ses valeurs, elle n’aura eu de cesse que de se « dédiaboliser » pour ressembler à cette droite molle, émasculée, sans convictions, sans tripes et sans courage, celle des salons mondains. 

Elle rêve de devenir cette « droite-cachemire » qui n’est que le pendant droitier de la « gauche-caviar » ; le vieux rêve de Giscard d’Estaing, en partie réalisé par Emmanuel Macron, ce magma informe que, dès 2017, j’appelais déjà « l’extrême centre ». 

Je note que, depuis lors, ce vocable a été repris par plusieurs plumitifs de la presse patriote.  Tant mieux ! 

Car je ne veux pas jeter l’anathème sur toute la droite nationale ou nationaliste.

 Il reste encore chez nous des gens lucides et qui veulent agir pour la survie de notre civilisation, mais ils sont, hélas, de moins en moins nombreux.

J’ai écrit à moult reprises tout le mal que je pense de cette droite, européiste, libérale (mais surtout en matière de mœurs), ouverte à toutes les avancées « sociétales » de la gauche. 

Je ne sais plus qui a dit : « La France est un drôle de pays gouverné par deux gauches dont l’une s’appelle la droite ». 

C’est bien vu, à un détail près : la France n’est plus « un drôle de pays » ; elle ne me fait plus rire malgré les pitres qui la gouvernent depuis un bon demi-siècle. 

Ce pays va à vau-l’eau. 

C’est devenu un coupe-gorge et un État en faillite – économique, morale et mentale – mais ça ne semble pas trop inquiéter la « droite-cachemire ».

 Il est vrai que, dans les salons mondains, on ne s’en rend pas compte. 

Les banlieues de non-droit, le racket, les trafics de drogue, le racisme anti-blanc, les agressions au couteau, on ne sait pas que ça existe !

 Je suis surpris, effaré, atterré par l’angélisme et la naïveté des gens dits « de droite » que je suis parfois obligé de côtoyer. 

J’évite autant que possible les mondanités mais je m’impose un minimum de vie sociale, ne serait-ce que pour voir comment évolue « la planète des singes » (qui, en l’occurrence, sont plutôt des moutons ou des veaux).

Il y a quelques jours, j’étais invité – un peu contraint et forcé – à une conférence proposée par une de ces associations à vocation (ou prétention) « culturelle » qui regroupent la bonne bourgeoisie, de droite et de gauche, des villes de province. 

Même si on y rencontre de plus en plus de parvenus, ça reste un entre-soi qui, en principe, évite les goujats, les voyous et… les contradicteurs.
 

Les conférences proposées y sont souvent sans intérêt, pénibles, et parfois longues comme un jour sans pain.

 Mais elles permettent de s’offrir, en une soirée, une sous-culture très superficielle, un vernis monocouche, que d’aucuns se font un devoir de resservir plus tard, forts de l’adage bien connu : « La culture c’est comme la confiture : moins on en a, plus on l’étale ».

Après la causerie, les auditeurs refont le monde, sans risque, une coupe de champagne à la main. 

C’est à celui ou celle qui parlera le plus fort.

 Autant dire que je n’y suis pas dans mon élément. Je suis un ours doublé d’un misanthrope.

Côtoyer, dans l’ambiance bruyante d’une volière, autour d’un buffet souvent médiocre, des gens avec lesquels je n’ai aucun atome crochu tant ils sont tièdes, tolérants, policés et surtout compréhensifs à l’égard de la dégénérescence de notre pauvre pays, me fatigue au plus haut point. Je m’y ennuie à mourir.

 Dans ces cénacles, l’humour est mal vu et le rire, carrément déplacé. On y enfile les perles, les fadaises et les lieux communs. 

Les gens se promènent (ou s’entassent), une coupe de champagne dans une main, un petit-four dans l’autre, en caquetant pis que des pintades dans une basse-cour.

 Comme je suis totalement agoraphobe et que je n’aime ni le champagne ni le bruit, ces réceptions sont pour moi une véritable purge.

L’autre jour donc, je ne demandais rien à personne, cherchant juste une potiche ou un pot de fleur dans lequel j’aurais pu vider discrètement mon champagne tiédasse, quand la voix nasillarde d’une vieille haridelle, au ton haut perché, m’a ramené à l’actualité.

 Cette virago, c’est ce qu’on pourrait appeler une « grande dame », dans tous le sens du terme : un laideron qui prend son air coincé pour de la distinction. 

Tout est grand chez elle : sa taille, son chignon, ses mains d’homme et… sa gueule, car elle fait partie de ces gens qui savent tout, qui ont un avis sur tout, et qui le font savoir.


De surcroît, comme tous ces gens qui se croient supérieurs aux autres, elle ne supporte pas la contradiction. Il est de bon ton de l’écouter et surtout, surtout, surtout, de ne pas l’interrompre.
 

Là, elle jacassait et s’insurgeait contre ceux « qui critiquent déjà le nouveau Premier ministre, qui ne lui laissent pas sa chance » et d’ajouter : «  Moi je l’aime bien, « le beau Barnier »… ».
 

Combien de fois dans ma vie aurais-je entendu de telles inepties ?


Bien sûr qu’il faut attendre que Michel Barnier nous donne – enfin ! – la liste de ses ministres pour porter un jugement sur ce nouveau gouvernement, mais ne soyons pas idiots ou trop naïfs.

En effet, que faut-il attendre de ce vieux politicard usé, ce cheval de retour, ce godillot du gaullisme alimentaire devenu un européiste forcené quand il était commissaire européen ?


Ce type a retrouvé une fibre nationale quand il postulait aux primaires des « Ripoux-blicains » en 2021.

 À l’époque, sa profession de foi l’aurait presque fait passer pour quelqu’un de plus à droite que Jean-Marie Le Pen ou qu’Éric Zemmour.

 En matière d’emploi, par exemple, il prônait la retraite à 65 ans, et la suspension des indemnités de chômage après deux refus d’offres raisonnables ; il voulait aussi un ministère de la Sécurité nationale ; et, sur l’immigration, il demandait « l’instauration d’un moratoire de trois à cinq ans sur toute entrée d’un immigré ».

Ce grand mou jouait les durs pour ratisser l’électorat droitier des « Ripoux-blicains ».

 Sarkozy leur a déjà fait le coup, Fillon aussi, puis Ciotti, mais ce dernier est le seul à avoir mis ses actes en adéquation avec ses propos. 

Barnier me fait penser à la célèbre tirade d’Edgar Faure : «  Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ». 

Au sein de la « droite-cachemire » certains pensent qu’il aurait changé. Pour ma part, j’ai du mal à le croire.

 Quand un clou est tordu, on peut toujours le détordre et le redresser mais au premier coup de marteau, il se tord à nouveau…


Mais puisqu’on nous dit qu’il est beau (ou qu’il fut beau jadis), nous sommes invités à l’admirer même si ce vieux bellâtre évoque pour moi la chanson de Brel : « Beau et con à la fois ».

Je me souviens de l’élection présidentielle de 2007. Une péronnelle de bonne famille m’avait déclaré, à propos de Sarkozy : « Je ne pourrais jamais voter pour un homme aussi laid… en plus il est petit… ». 

En 2022, une bourgeoise me disait, à propos d’Éric Zemmour : « La France ne peut pas être gouvernée par cet affreux petit youpin (sic). Macron, lui, est bel homme… ».

 Une autre bourge, plus récemment, trouvait Gabriel Attal « joli garçon » alors que je suis bien incapable de vous dire si celui-ci se considère vraiment comme un garçon. 

Certes, n’étant pas porté sur les hommes, bien que ce soit très « tendance » en Macronie, je fais une différence entre Alain Delon jeune et Jamel Debbouze, mais je me fous comme d’une guigne du physique des hommes (ou femmes) politiques. Je les juge sur leurs valeurs, leur programme et surtout sur leur compétence. 

Si je préfère – et de très très loin ! – Marion Maréchal à Mathilde Cageot, Sardine Trousseau ou Marine Thon-Délié, ce n’est pas une question de physique (bien que des connaissances, très vagues, en morphopsychologie m’ont appris qu’un faisan, un voyou ou un pourri a souvent la tête de l’emploi).

Quand j’ai entendu parler du « beau Barnier » j’ai aussitôt pensé au « bobard niais », sorte de mensonge sur pied avec l’air d’un grand couillon, ou au « bobard nié » par une droite molle qui veut se persuader qu’elle a trouvé un nouvel homme fort, capable de redresser le pays.


Et puis je me suis souvenu des propos de De Gaulle, le 28 juin 1940, en guise d’épitaphe à la comtesse Hélène de Portes – née Rebuffel – maîtresse de Paul Raynaud, qui venait de mourir dans un accident de voiture : « C’était une dinde ; comme toutes les femmes qui se mêlent de politique ».

Par Eric de Verdelhan

 

Source et Publication:  https://ripostelaique.com 






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