LA BONNE QUESTION !
Pourquoi la Ligue des Droits de l’Homme favorise le burkini, l’abaya, le hijab
Le 20 Juin 2025, René-Françis Carpentier, maire de Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône, ex-plongeur et officier de marine, a pris un arrêté municipal pour interdire le port de certains vêtements de bain sur sa commune : « tous vêtements de bain couvrant la totalité du corps, des bras, des jambes et de la tête, ne permettant pas une flottabilité positive telle que la différence entre la poussée d’Archimède Pa et le poids réel Pr permette Pr < Pa ».
Le 2 Juillet 2025, les policiers municipaux ont verbalisé une baigneuse en burkini qui a dû quitter la plage avec sa famille.
La Ligue des droits de l’homme a saisi le tribunal administratif. La
justice française a tranché : en France, sur la plage, « on s’habille
comme on veut ».
Les défenseurs du Burkini rétorquent : « S’il
fallait encore le prouver, le maire de Carry-le-Rouet le démontre une
fois encore que le rejet de « l’autre » se drape souvent de règles
obscures pour pouvoir frapper de manière arbitraire ».
La Ligue des droits de l’homme parle de la loi de 1905 pour justifier « « le libre exercice des cultes », entendu comme liberté de manifestations extérieures et publiques de sa croyance ».
Déboulonnage des statues chrétiennes, interdiction des cours
d’instruction religieuse dans les écoles catholiques, interdiction des
crèches de Noël dans les lieux publics, mais l’abaya, robe couvrante, le
hijab, voile qui couvre la tête et le coup, le burkini, maillot de bain
couvrant le corps, pas de problème. Intransigeance absolue contre les
manifestations catholiques, mais complaisance totale et accommodements
avec les événements et apparitions islamiques.
En 2016 déjà, la Ligue des droits de l’homme s’élevait contre l’interdiction du burkini sur la plage de Cannes.
La Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen, une association de défense des droits humains, créée en 1898, pour défendre le capitaine Dreyfus, est une émanation de la Déclaration des Droits de l’Homme, du 26 Août 1789.
La Déclaration des Droits de
l’Homme ne correspond pas à un désir du peuple, mais à une volonté
maçonnique imposée contre les représentants du peuple.
En effet, les cahiers de doléances réclamaient une Déclaration des droits de la Nation ou des citoyens, pas de l’Homme.
Le texte de la Déclaration est proposé par l’Illuminé La Fayette.
Le modèle lui vient de ses « amis » de la Maçonnerie américaine.
Il s’inspire de la Déclaration d’Indépendance, à laquelle est ajoutée la notion d’universalité, reprise de l’Encyclopédie et du Convent de Wilhelmsbad organisé par Adam Weishaupt.
Par cette universalité, l’Homme de la Déclaration et de la Ligue est au-delà de la nation et de la citoyenneté.
C’était la volonté des loges et des Illuminés.
Par les Illuminés, le texte de la Déclaration est passé d’une revendication politique, la souveraineté de la nation, à une affirmation des Droits d’un Homme au sens générique, un « genre humain » qui s’insère dans un projet mondialiste et cosmopolite, donc lié aux cultes du Cosmos.
La
Déclaration des Droits de l’Homme ne concerne plus une nation, mais le
monde entier.
C’était déjà le vœu de Montesquieu.
Il recherchait l’Esprit cosmique des lois pour unir le monde entier.
Comme dans Montesquieu, la Déclaration répond à la croyance spiritualiste des loges, la croyance en un Esprit cosmique interne au Cosmos, et aussi au cosmopolitisme des Initiés.
Par conséquent, l’affirmation de la souveraineté de la nation n’est qu’une étape vers le mondialisme antichrétien, ce que l’histoire confirme.
Avec la création des Etats-Unis, New York s’avère la nouvelle Alexandrie, la nouvelle capitale du cosmopolitisme, philosophie politique par définition antichrétienne.
La Déclaration marque une rupture avec la
tradition religieuse de la France, le catholicisme.
Elle n’est pas politique, mais religieuse.
L’Homme fait table rase de Dieu.
Il s’auto-attribue des Droits contre le Créateur ou contre la transcendance pour les non-croyants, il dresse un écran juridique entre l’Homme et Dieu ou la transcendance, un « État de Droit » qui est un leurre.
La preuve : les nouveaux « Maîtres du monde » n’ont rien à faire du Droit.
Et on peut dire la même chose de la Ligue des droits de l’homme.
La Déclaration des Droits de l’Homme affirme des valeurs universelles, par exemple la liberté.
Ces valeurs ont des sources chrétiennes, mais la Déclaration n’est pas chrétienne.
Elle est proclamée au nom de l’Être Suprême, l’ennemi du Dieu chrétien.
Elle est fondamentalement antichrétienne. Après dix-huit siècles de luttes et de mensonges, l’Adversaire triomphe, la civilisation chrétienne n’est plus.
Les rédacteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme font référence à l’Être Suprême, le GADLU, Grand Architecte De l’Univers des francs-maçons.
Le déisme des loges remonte à Isaac Newton, physicien, philosophe, alchimiste anglais (1642-1727). L’Être Suprême remonte à Benjamin Franklin, homme politique, inventeur américain (1706-1790), qui le tient de la Kabbale.
Donc la Déclaration s’inscrit dans la logique de la guerre de religion des initiés orientaux contre l’Occident chrétien.
Même chose pour la Ligue des droits de l’homme.
L’Être Suprême est une conception philosophique de Dieu. Les Droits de l’Homme sont la philosophie de la Révolution.
La Déclaration des Droits de l’Homme, aboutissement des Lumières, victoire de la philosophie sur la religion, est antichrétienne et anti-divine.
Dans l’introduction de
son livre Histoire de la Civilisation, Will Durant, philosophe et
historien américain (1885-1981), écrit à propos de la civilisation : «
La religion se tient auprès de son berceau et la philosophie
l’accompagne au tombeau ».
Une telle mise à mort est déjà arrivée
dans l’Antiquité.
La civilisation grecque a disparu par la faute de la philosophie et de la Démocratie.
Cependant, une autre civilisation au sens traditionnel lui a succédé.
Avec la Déclaration des Droits de l’Homme, et la Ligue des droits de l’homme, la philosophie se substitue à toutes formes de traditions.
Par exemple, traditionnellement, les migrants adoptaient le mode de vie du pays d’accueil.
Désormais, les migrants conservent leurs us et coutumes… en attendant de les imposer au pays d’accueil. Il n’y a plus de civilisation possible.
Il y a une civilisation « moderne », qui est une inversion de sens.
Cette « civilisation » marque le retour à son contraire, la barbarie.
Ce que l’histoire moderne démontre.
Barbarie révolutionnaire, barbarie des Guerres mondiales, retour contemporain au primitif, barbarie implicite de Macron et autres.
Comme le pensait Will Durant, la philosophie moderne accompagne la civilisation occidentale chrétienne au tombeau.
Les Droits de l’Homme puisent leur philosophie dans l’Humanisme de la Renaissance. La filiation est certaine, puisque l’Humanisme est la « religion » de l’Homme, c’est-à-dire l’initié talmudique, hermétique, kabbalistique… qui a pris la place de Dieu.
Les Droits de l’Homme sont la
conclusion du verbiage des Lumières.
L’Adversaire coupe l’homme de Dieu et l’enferme dans le monde.
En philosophie, cette rupture se traduit par une négation du Surnaturel, donc un emprisonnement dans le Naturalisme, croyance que la Nature est le seul principe.
La Nature contiendrait tout en elle, la matière, et aussi un Esprit qui expliquerait son évolution.
Avec la Déclaration des Droits de l’Homme, avec la Ligue des droits de l’homme, la raison naturelle de l’Homme prend la place de Dieu et relie l’homme à l’homme.
La raison n’est plus la raison naturelle offerte par Dieu ou la transcendance.
La raison est la raison d’un Homme qui prend la place de Dieu.
Avec Descartes (1596-1650), les « idées claires « sont innées, Dieu les a posées dans notre esprit. Notre raison est divine parce qu’illuminée.
La Vérité est dans le Moi ».
Par suite, il n’y a plus d’objectivisme, mais un subjectivisme.
Avec les Illuminés, le cartésianisme arrive à sa conclusion, la prééminence de l’irrationalisme occultiste.
La Déclaration des Droits de l’Homme inaugure un Droit révolutionnaire qui masque la volonté des forces occultes de soumettre l’humanité, au nom du « progrès » et de la « justice ».
Il y a le discours pour les profanes et la face cachée.
L’initiation maçonnique est une gradation vers une gnose, une connaissance, dont tout n’est pas dit aux débutants.
Dans le monde profane, les Grands Initiés ne font que des signes à ceux qui savent.
Les Droits de l’Homme ouvrent le Nouvel Age des Grands Initiés.
Ces Droits de l’Homme sont fondés sur les deux voies de la philosophie moderne, la voie « rationaliste », et la voie irrationnelle.
La Déclaration des Droits de l’Homme est
faite au nom de la raison, mais n’est pas sans lien avec l’ésotérisme,
la philosophie des Rose-Croix.
Sous la raison, se cache l’Illumination. Le maçon de base la reçoit partiellement. Les Grands Initiés sont les Illuminés, les tenants de la Kabbale.
Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, donc le citoyen n’est pas l’Homme.
L’Homme est l’Humaniste qui a pris la place de Dieu, l’Initié, l’Illuminé. Depuis la Déclaration, c’est l’Initié qui a des droits. Seul, le franc-maçon est « libre, égal, fraternel ».
Libre parce que « libéré » de l’Église. Égal parce qu’il a « abandonné ses métaux ». Fraternel parce qu’il réalise « la chaîne d’union ».
Le citoyen a seulement le droit d’obéir à ceux qui ont reçu la « Lumière », la lumière de Lucifer, son « porteur ».
Le citoyen qui ne respecte pas la Déclaration, c’est-à-dire les principes de la Révolution, et aujourd’hui les principes du mondialisme, perd sa qualité de citoyen, et devient un « ennemi de la Révolution ».
Il est « juste » de l’exterminer. C’est ce qui arrive.
Suicides, morts suspectes, management de la terreur, attentats autorisés ou organisés, peuvent interroger.
Dans ce cadre des Droits de l’Homme, et selon la volonté de l’ONU, les migrants doivent pouvoir s’établir où l’empire mondialiste les affecte, au nom de la libre circulation, sans qu’il soit besoin d’évoquer le prétexte de l’asile.
L’empire entend imposer partout la maxime du pape Bergoglio : la sécurité du migrant doit toujours l’emporter sur celle des nations.
En France, la puissance mondiale dominatrice requiert
une loi supérieure : les populations nouvellement installées vivront
selon leurs us et coutumes, et non selon les us et coutumes locaux.
Il devient interdit d’interdire le voile islamique, le burkini, l’abaya, le hijab, et autres vêtements islamiques. Toute interdiction porterait atteinte à la liberté religieuse et provoquerait une discrimination contre les femmes ainsi habillées.
L’ONU entend diversifier la France avec les porteuses de vêtements islamiques.
Les musulmanes, souvent asservies et dépendantes des hommes, s’habillent ainsi pour changer la société française et la soumettre à l’Islam.
Ainsi le veut l’autorité supérieure, ainsi le veut l’idéologie multi-ethniste et multi-communautariste, ainsi le veulent les gauchistes et les macronistes, les anti-France : un grand mélange qui satisfera les diverses obédiences.
En Décembre
2007, lors de sa visite au Pape, Nicolas Sarkozy déclara : « J’appelle
de mes vœux l’avènement d’une laïcité positive, c’est-à-dire d’une
laïcité qui tout en veillant à la liberté de penser, à celle de croire
et de ne pas croire, ne considère pas que les religions sont un danger,
mais plutôt un atout ».
En Septembre 2008, dans un discours prononcé devant Benoît XVI, il expliqua : « La laïcité positive, la laïcité ouverte, c’est une invitation au dialogue, à la tolérance et au respect.
C’est une chance, un souffle, une dimension supplémentaire donnée au débat public ».
La laïcité positive, c’est la possibilité pour
toutes les grandes religions de s’afficher en public… sauf pour le
catholicisme.
C’est une aide à la conquête musulmane. La laïcité positive, c’est comme la discrimination positive : ce sont des privilèges accordés indûment aux minorités.
Les revendications vestimentaires, alimentaires et autres des musulmans se fondent sur les droits de l’homme.
Elles sont appuyées et supportées par la Ligue des droits de l’homme.
Elles relèvent d’une prise de pouvoir de nature politique, d’un combat pour la conquête de territoires, pour la domination de secteurs de la société.
C’est à cette domination que visent les mosquées ostentatoires, le hijab, l’abaya, le burkini, le niqab, la burqa, l’exigence de menus halal dans les cantines, l’exigence d’horaires réservés aux femmes dans les piscines, le refus de l’examen des femmes musulmanes par des médecins de sexe masculin.
L’affichage identitaire arabo-musulman constitue des armes au service de l’islamisation.
L’islam combine en lui le politique, le juridique et le religieux. Toute concession faite à l’Islam comme religion est aussi une concession faite à l’islam politique et juridique.
Le pays concerné est transformé en une terre musulmane.
Les femmes musulmanes affichent leur accoutrement sur le
mode de la provocation.
Elles sont avant tout des militantes politiques de l’islamisation de la France, des combattantes au service de la domination de la civilisation arabo-musulmane.
C’est une duperie que d’invoquer la liberté religieuse pour justifier le port de tels vêtements.
Le foulard islamique, le burkini, l’abaya, le niqab, la
burqa, symbolisent le rejet de la civilisation européenne.
Les milieux islamiques fondamentalistes veulent prendre en main la population musulmane, et notamment la jeunesse, pour lui inculquer les principes musulmans intégraux, et empêcher ainsi toute intégration, toute assimilation avec la population autochtone.
Le folklore identitaire arabo-musulman, étendard manifeste de l’Islam en Europe, établit le terreau où se nourrit l’extrémisme islamique.
Toute cette vitrine identitaire n’a pu s’installer, se développer et s’épanouir, que grâce à la protection des droits de l’homme, de la Ligue des droits de l’homme, issue de la Déclaration des Droits de l’Homme du 26 Août 1789.
Depuis les années 1970, les idéologues mondialistes
accumulent les démissions face à l’Islam, au nom des droits de l’homme.
Les droits de l’homme ont été inventés par l’Occident pour préserver les hommes des risques d’arbitraire du pouvoir.
Ils sont devenus une religion séculière autodestructrice pour les Occidentaux.
Par Jean Saunier
Source et Publication: https://ripostelaique.com/
AVEC LES FRÈRES TROIS POINTS ..........
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