vendredi 18 juillet 2025

SPECTACLE : " MURMURES DE LA CITÉ " : UNE CONTRE OFFENSIVE CULTURELLE ET UNE VICTOIRE POLITIQUE !

 LU , VU ET ENTENDU !



Moulins ou la nouvelle guerre du feu sacré

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Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Qu’il est touchant, ce petit théâtre de Moulins, où s’agitent, comme en farce antique, un jeune homme, des bénévoles et des soldats romains de carton-pâte. 

Et pourtant, ce n’est pas une mascarade — c’est une tragédie française. 

Le reportage d’Amaury Coutansais-Pervinquière, publié dans Le Figaro, nous en donne une parfaite illustration : une gauche en panique, une droite divisée, un peuple spectateur d’une scène dont il est pourtant le véritable héros.

Ce qui se joue ici dépasse de beaucoup le cas de Guillaume Senet, ce jeune catholique aux manières douces, désireux de rendre hommage au Bourbonnais à travers un spectacle inspiré du Puy du Fou. 

L’affaire touche un nerf à vif de notre époque : la gauche culturelle ne supporte pas que le peuple s’empare de son histoire sans passer par ses filtres idéologiques.

 Elle hait l’histoire vive, charnelle, enracinée. 

Elle la préfère morte, désincarnée, vidée de sa substance, utile seulement à entretenir la culpabilité et le ressentiment.

Et pour cause : le réel, l’épaisseur du temps, la permanence des formes, tout cela ruine son grand projet d’homme sans racines, interchangeable, fluide et sans mémoire. 

Le Français, lui, n’en a cure. 

Il aime les fresques, les récits fondateurs, les chevaux, les torches, les oriflammes. 

Il aime voir Gergovie, Cluny, Napoléon s’incarner sous ses yeux. 

Il aime, parce qu’il sent, peut-être confusément, que son destin tient encore à ces figures — à ces silhouettes debout dans le vent de l’Histoire.

Cela, la gauche ne le tolère pas. 

Elle qui, depuis un demi-siècle, a colonisé les scènes, les musées, les festivals grâce à la manne publique, voit d’un œil furieux l’émergence d’un mécénat alternatif, venu d’un camp qu’elle croyait à jamais tenu à l’écart du monde de la culture.

 La droite, depuis peu, s’organise, finance, produit. 

Et là où l’argent public subventionne les polichinelles de l’anti-racisme et les pantomimes sur le genre, ces mécènes préfèrent les saints, les chevaliers et les bâtisseurs de cathédrales.

On comprend que cela irrite jusqu’à la crise de nerfs. 

L’argument est tout trouvé : si le spectacle plaît, c’est qu’il est « identitaire ». 

Ce mot valise, devenu invective, suffit à lancer les furies. 

On accuse le spectacle de tous les maux, on y voit une officine obscurantiste, un repaire de cléricaux, on y fantasme des écoles libres en embuscade, des réseaux opaques, des croisés d’un autre temps.

On espionne même les répétitions, comme aux plus beaux jours du Kominform.

Mais rien n’y fait. Le peuple répond présent. 

Le succès du Puy du Fou, jadis moqué, aujourd’hui imité, témoigne d’un attrait profond des Français pour un théâtre populaire de haute tenue, où se célèbre une identité, un passé, une continuité. 

Ce n’est pas une nostalgie morbide, c’est une volonté de transmission. 

Il n’y a que dans les cénacles parisiens que le mot « tradition » est une injure. 

A Moulins, il est une fête.

Ce qui gêne ici, c’est que ce peuple de France ne se reconnaît pas dans les codes de l’électorat de M. Mélenchon. 

Il préfère les joutes à la dialectique, les arènes aux AG, les oriflammes aux slogans. 

Il ne veut pas « déconstruire » la France, il veut la chanter. 

Voilà pourquoi la gauche, privée de son monopole culturel, entre dans une rage froide. 

Elle n’a plus le monopole du sens. Elle ne tient plus seule la rampe. 

 

L’histoire revient par la grande porte, et ce n’est pas la sienne.

L’affaire de Murmures de la cité est ainsi emblématique de notre époque : celle d’un peuple qui tente de reprendre la parole, et d’un clergé idéologique qui hurle à la profanation.

 Le spectacle a lieu malgré tout. 

Et s’il plaît, c’est qu’il dit quelque chose de vrai. 

Non pas d’un programme, ni d’un parti, mais d’un peuple qui se souvient de ce qu’il est.

 

Source Breizh info cliquez ici

 

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Murmures de la cité : contre-offensive culturelle et victoire politique

Murmures de la cité : contre-offensive culturelle et victoire politique

par | 16 juillet 2025 | Société

La gauche pensait avoir verrouillé le récit national, réduit l’Histoire à quelques dates culpabilisantes et imposé son monopole culturel. 

À Moulins, une poignée de jeunes enracinés a brisé ce récit politiquement correct avec le spectacle « Murmures de la Cité »

Par leur volonté, leur courage et leur amour de la France, ils ont mené une contre-offensive culturelle qui s’est muée en victoire politique.

La bataille culturelle

Guillaume Senet a 24 ans.

 Il anime le mouvement identitaire catholique Sophiapolis.

 Il est enraciné dans sa famille, sa terre et son terroir. 

En 2022 il a imaginé un projet audacieux : un spectacle historique vivant mêlant l’histoire de France et celle de sa province, le Bourbonnais, à Moulins, sa capitale.

Le projet est devenu réalité. 

Avec l’aide du Nid – une entreprise de conseil et de financement en actions patrimoniales – le projet a été structuré et a bénéficié d’un financement d’amorçage de la part du Fonds du Bien commun.

À partir de là des centaines de bénévoles ont été mobilisés pour le spectacle ainsi qu’une association napoléonienne locale, une amicale de propriétaires de jeeps, un groupe de danse paysanne et sept cavaliers avec leurs chevaux.

 Éclairagistes, ingénieurs du son, techniciens de l’image et vidéastes ont été sollicités pour ce spectacle son et lumières, cette cinéscénie.

Le script a été rédigé. 

Une quinzaine de tableaux : depuis l’alliance des Arvernes et des Carnutes contre les Romains jusqu’à la Libération. 

 En passant par le baptême de Clovis, le rôle des monastères (le Bourbonnais est au cœur du mouvement clunisien), Saint Louis et la France du Moyen-Âge, Anne de Beaujeu duchesse du Bourbonnais et régente de France, les mousquetaires et l’interdiction du duel par Louis XIII, Louis XIV et Colbert trouvant dans les chênes de la forêt de Tronçais les mâts des bateaux de la flotte royale, Napoléon et son épopée, Napoléon III et l’essor des villes thermales locales – Vichy, Bourbon-l’Archambault -, la guerre de 14 (le sacrifice des Poilus, le dévouement des infirmières).

Une belle frise historique qui raconte 2000 ans d’histoire et pas seulement 1789/1794 et 1940/1944. 

Une histoire charnelle à l’opposé des délires wokistes et des prétentions à l’histoire mondiale du grand mandarin Boucheron. 

De quoi déplaire à la cléricature de gauche toujours soucieuse de garder le monopole sur les esprits.

Las, à trois semaines de la représentation des 11, 12 et 13 juillet, la gauche lança un puissant tir de barrage médiatique.

 C’est Yannick Monnet, le député communiste de Moulins, qui déclencha les orgues de Staline : de longs articles de dénonciation de Mediapart, de Libération et L’Humanité (les deux journaux les plus subventionnés de France).

 À coup d’amalgames et d’attaques personnelles contre Guillaume Senet et le « milliardaire réactionnaire » Pierre-Edouard Stérin, nouvelle bête noire de la gauche.

 

Dans la foulée, tout ce que l’Allier compte de vieux profs de gauche, de syndicalistes nuisibles et de parasites associatifs se mobilisa et fit relayer ses protestations par la presse locale.

 Des figurants bénévoles du spectacle, émus par le tumulte, se retirent sur leur Aventin. 

Des prestataires s’inquiètent pour la suite des évènements et se retirent à leur tour. 

Pendant ce temps, les collectivités territoriales s’interrogent sur le maintien de leur soutien.

 

La victoire politique

Dans une telle situation le promoteur d’un projet a trois solutions :

  • La plus facile : renoncer.
  • La plus mauvaise : s’excuser, faire repentance des fautes dont on l’accuse ; pire : balancer ses soutiens.
  • La seule efficace : faire face, faire front, contre-diaboliser.

Preux chevalier, sans peur et sans reproche, Guillaume Senet, le Perceval du Bourbonnais, a évidemment choisi la troisième solution.

 Il a contre-attaqué en assurant lui-même la promotion des attaques caricaturales de ses adversaires. 

Et mobilisé de nouveaux soutiens.

Localement, de la part de Reconquête, de l’UDR et du RN.


Nationalement, avec les médias alternatifs qui lui ont immédiatement donné la parole.

 Et derrière eux, Valeurs actuelles, CNEWS, le JDD, et même Le Figaro et le… Times de Londres. 

 

Il a ainsi bénéficié d’un effet Streisand. Avec un triple succès :

  • De la part des figurants : 300 restant mobilisés pour participer au spectacle
  • De la part du public : trois fois 700 places vendues, près de 1000 refusées pour respecter la jauge
  • De la part des collectivités territoriales : région Auvergne/Rhône-Alpes (Wauquiez), département de l’Allier, ville et agglomération de Moulins (Périssol). Pour la première fois, des élus LR ont refusé de céder à la gauche. Une résilience sans précédent. Une résistance historique.

 

À Moulins, sur le terrain de la longue histoire, la droite a remporté sans coup férir une bataille contre la gauche. 

C’est aussi la démonstration que la diabolisation est une arme fatale contre les faibles mais un sabre de bois impuissant face à des jeunes hommes engagés et déterminés.

Bravo Guillaume !

Par Jean-Yves Le Gallou
16/07/2025

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