TRIBUNES LIBRES !
Supposons que Michel Platini ait tiré sur son cambrioleur et l’ait tué…
Plus personne n’est en sécurité en France, c’est bien connu.
Mais les zones islamisées sont beaucoup moins sûres pour les derniers Gaulois qui ne les ont pas délaissées que les villages de campagne où on vit encore à la française.
Mais personne n’a oublié que dans la périphérie de Nantes, six islamistes préparaient un plan, manigancé dans une boucherie halal, pour faire une opération nocturne dans un petit village et tuer tout le monde.
Un peu comme le 7 octobre 2023 à la frontière de Gaza…
Michel Platini, le plus grand footballeur français de tous les temps, celui qui a enchanté un pays entier dans les années 1970, vit à présent près de Cassis, dans les Bouches-du-Rhône.
Selon les médias, il aurait été réveillé au milieu de la nuit, aurait entendu du bruit et serait descendu pour voir une ombre dans son jardin, et l’homme, apparemment cagoulé, se serait enfui en le voyant derrière la fenêtre.
Michel aurait alors fait l’inventaire de sa maison, et constaté qu’une vingtaine de trophées sportifs, d’une immense valeur sentimentale et peut-être financière, avaient disparu.
Il est indemne, il ne s’est pas trouvé face à son cambrioleur, et mis à part l’insupportable préjudice que constitue une effraction et un cambriolage, l’affaire s’est plutôt bien terminée.
Mais supposons que Michel ait été avec son épouse et sa famille, enfants et petits-enfants.
Et imaginons que, conscient de la situation qui existe en France, et profondément marqué par la mésaventure survenue au couple Tapie, il ait pris quelques précautions.
Homme prudent, il aurait acquis, par des circuits parallèles, une arme de poing, un fusil de chasse ou un fusil à pompe.
Et imaginons qu’il n’ait pas respecté la législation imbécile et criminelle interdisant aux possesseurs d’armes de les charger et des les avoir à portée de la main, dans une pièce, en état de marche, de jour comme de nuit…
Va-t-il, en plein milieu de la nuit, sortir de sa chambre, sans savoir à quoi il va être confronté, sans prendre quelques précautions ?
Par sécurité pour lui, et pour sa famille, il va donc prendre un pistolet ou un revolver chargé, et va le rendre opérationnel immédiatement.
Dans la pièce, il tombe nez à nez avec son voleur…
Va-t-il lui parler, le sermonner, lui demander gentiment de rendre ce qu’il a volé, ou lui tirer dessus, par précaution, au cas où l’intrus serait armé, aurait la même intention que lui et serait prêt à tirer ?
C’est une situation où Michel peut se faire tuer.
Et dans ce cas, nul doute qu’il aurait droit à des obsèques nationales, et qu’on aurait droit aux déclarations les plus martiales des politicards, vu la personnalité de la victime.
Mais c’est aussi une situation où Michel, pour protéger sa vie et celle des siens, peut tirer le premier et tuer le cambrioleur.
Dans ce cas, s’il est un bon citoyen, et il l’est, il appellera la police qui, au lieu de le féliciter d’avoir sauvé la vie de ses proches, va le coller en garde à vue 48 heures minimum, lui reprocher un port d’armes illégal et le déférer devant un juge après de longs interrogatoires.
Et il va donc être interrogé par un juge qui n’a jamais été confronté à une situation pareille, qui n’a jamais tenu une arme dans ses mains, mais qui lui expliquera que sa riposte n’était pas proportionnée à la menace, qu’il n’a laissé aucune chance à un homme qui n’était nullement agressif et qu’il est obligé de l’emprisonner, d’autant plus qu’il faut calmer et rassurer la communauté de la victime.
Au bout de trois ans, Michel sera jugé et, s’il subit le sort du paysan de Nantes ou du buraliste de Lavaur, il prendra entre 8 ans et 12 ans de prison pour meurtre.
Maintenant, si Michel connait bien la réalité de la France, et s’il est certain que la détonation n’a pas réveillé les voisins, peut-être prendra-t-il une pelle et fera ce qu’il faut pour ne pas aller en prison pour dix ans, alors que dans d’autres pays il serait considéré comme un héros.
Mais en France, on préfère les victimes assassinées par leur agresseurs aux agressés qui tuent l’homme qui voulait les tuer…
ET AUSSI
Éric Woerth : dénigrer les victimes de l’immigration et nier le réel
Lors de sa dernière allocution sur la dette et les nouveaux impôts qui nous sont promis, le faisant fonction de 1er ministre n’a pas eu un mot un seul sur le coût de l’immigration.
Comme le proclamait Jean-Jacques Rousseau dans son discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes « écartons les faits, car ils ne touchent point à la question », nos politiciens d’aujourd’hui, préfèrent aussi écarter les faits pour ne pas se confronter au réel.
Effectivement, dans leurs palais républicains, payés grassement par nos impôts, avec leurs chauffeurs et gardes du corps, leurs véhicules blindés rapides, leurs prébendes, ils peuvent se le permettre eux, de nier le réel, pas les Français.
Dénier toujours et encore la vérité abrupte, permet toutes les perfidies politiques et intellectuelles et les tromperies les plus monumentales.
C’est le cas notamment d’Éric Woerth, député macroniste de l’Oise, ancien, président de la commission des finances et ancien ministre du Budget sarkoziste qui est passé du RPR à LR à Ensemble.
Invité d’Europe 1, il y a quelques jours, il a démagogiquement affirmé péremptoirement : «
L’immigration a un coût zéro », rajoutant lâchement : « Il n’y a pas de majorité pour voter quoique ce soit sur l’immigration », effectivement, ne rien faire, ne rien tenter de faire, permet toutes les abdications munichoises.
Car des propositions de lois qui auraient pu être salvatrices ont été proposées, refusées par les LR canal historique et les macroniens.
En cela, Éric Woerth rejoint les démonstrations fumeuses de Terra Nova, site gauchiste à souhait.
Pourtant, l’observatoire français de l’immigration et de la démographie, balayait les arguments woertistes en retenant que le coût de l’immigration représentait 3,4 % du PIB, soit 100 milliards d’euros par an, ce qui est considérable.
En cause notamment, le faible taux d’emploi des immigrés en âge de travailler : 62,4 % contre 69,5 % des natifs, selon des chiffres de 2023. Le pire taux des pays de l’OCDE.
Éric Woerth, ancien secrétaire général de LR, désormais macroniste à fond, a bien sûr totalement oublié qu’il voulut un temps supprimer le regroupement familial, mesure préconisée par Sarkozy en 2016, alors candidat aux primaires de la droite.
Car l’immigration en France a une structure largement familiale, comme l’indique Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’Observatoire sus visé.
L’Association Contribuables associés dans un document de 2023 constatait que l’immigration engendrait un déficit de 53,9 milliards d’euros par an au minimum, sans compter appréciait-elle « une pénombre de l’immigration », liée à l’immigration illégale et incontrôlée de plus en plus massive.
Car les chiffres de l’OCDE, repris par Éric Woerth, sont à analyser avec précision, ce que ne fait par l’ancien expert-comptable et financier de LR.
Si l’on englobe, comme le fait l’OCDE dans une analyse en trois étapes (Woerth ne retient que la première), en incluant « l’ensemble des biens et services dont bénéficie la population immigrée, puis l’ensemble des descendants de la première génération, la contribution nette des immigrés devient alors négative pour 33 milliards d’euros en 2018 », selon Jean-Paul Gourévitch qui l’indiquait en 2024, sur le site Atlantico.
Et Bruno Retailleau, qu’a-t-il dit suite à cette eau de rose répandue par François Bayrou ?
Très peu de choses en réalité, car il est pieds et poings liés par la solidarité gouvernementale.
Il s’est contenté de souhaiter une réforme de l’AME, vœu plus que pieu on en conviendra.
Marine le Pen a demandé à François Bayrou de revoir sa copie « car il n’y a aucune économie sur le coût de l’immigration ».
Effectivement les impôts vont continuer à s’abattre sur ceux qui travaillent ou qui ont travaillé durement pendant des décennies, pour s’assurer une bien maigre retraite le plus souvent.
Les Français les plus modestes ne seront pas dupes espérons-le.
Car ils voient eux leurs hôpitaux plus que saturés, leur système scolaire inefficace, les violences qui décuplent, les services publics qui s’écroulent.
Comme le souligne La lettre patriote : « Au fond, Éric Woerth ne défend pas un chiffre, il défend un système.
Celui d’un pays tenu par des élites hors-sol, prêtes à sacrifier le peuple, sur l’autel de leur idéologie.
Et tant pis si les caisses sont vides… le réel attendra ».
Par Michel Festivi
Source : https://ripostelaique.com/
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