mercredi 31 décembre 2025

A NE PAS MANQUER ! LE NAÏA MUSÉUM À ROCHE FORT EN TERRE ( 56 ) !

 


 

 

Découvrir la Bretagne : Le musée Naïa de Rochefort-en-terre (56), perle du steampunk et du rétro-futurisme

Naïa était une célèbre sorcière de la région de Rochefort-en-terre dans le Morbihan intérieur. 

« Découverte » à l’extrême fin du XIXè siècle par le romancier français Charles Géniaux, Naïa vivait dans les ruines du châteaux des Rieux qui domine la ville médiévale.

 Dotée de plusieurs pouvoirs mystérieux, Naïa aura été photographiée par le romancier qui l’a fit passer à la postérité en publiant divers articles sur elles dans des revues françaises et anglaises avant d’en faire un des personnages de son ouvrage le plus connu :  La Vieille France qui s’en va, us et coutumes de Bretagne.

 

Saints Bretons livre

 

Son aspect inquiétant (ses yeux étaient presque blancs alors qu’elle n’était pas aveugle) et sa légende seront ensuite réutilisés à partir de 2015 par la municipalité de Rochefort qui proposa à deux artistes : 

Manu Van H, peintre-dessinatrice, et Patrice « Pit » Hubert, sculpteur sur métal de créer un musée à l’endroit même où vivait Naïa, c’est à dire autour d’un souterrain situé sous les ruines du château des Rieux.

 Et l’endroit se prêtait merveilleusement à un tel projet.

Mais avant d’aller plus loin, revenons sur les atouts de Rochefort-en-Terre. 

Commune médiévale perchée sur un éperon rocheux faisant face aux « grées » granitiques de ce Morbihan intérieur qui a gardé tout son charme, Rochefort est désormais connu dans le monde entier. 

 

Surtout depuis que le village a été élu « Plus beau village de France » en 2016.

   

La municipalité ayant, depuis quelques années, entrepris d’illuminer le village comme si celui-ci était une annexe de Disneyland, Rochefort attire, au moment de Noël, des centaines de milliers de visiteurs. 

Au grand dam de ses habitants historiques qui ont désormais du mal à supporter cette affluence.

Mais, au-delà des échoppes remplies de produits typiques de l’industrie chinoise du gadget, Rochefort-en-Terre possède une richesse par trop méconnue : le Naïa Museum.

Modeste par sa taille, ce musée dédié aux arts de l’imaginaire est cependant foisonnant d’oeuvres d’art diverses où le Steampunk côtoie les mondes fantastiques du rétro-futurisme. 

Quatre salles abritent des sculptures, peintures et bricolages divers fort réussi.

 Car tout est mis en oeuvre pour s’immerger vraiment dans l’univers du Naïa Museum. 

De la lumière bleue et rouge aux sons inquiétants des sculptures mobiles.

   

Après ces salles, le visiteur sort dans une petite cour intérieure remplie d’oeuvres tout aussi étonnants avant de s’enfoncer dans les profondeurs des oubliettes du château datant tout de même du XIIè siècle. 

Là précisément où vivait Naïa.

En descendant, ne pas hésiter à regarder par les anfractuosités qui apparaissent ici et là dans le souterrain, certaines révèlent de bien curieux secrets enfouis.

A plusieurs dizaines de mètres de profondeur, on arrive dans les lieux où vivaient la sorcière. 

Une petite rétrospective y trace son portrait. 

L’endroit est habité par de curieuses machines musicales et interactives qui donnent aux lieux une ambiance adéquate.

 Ambiance accentuée par les orques et autres gobelins monstrueux qui peuplent les recoins des oubliettes (prévenir les enfants avant de descendre).

A l’étage, une petite boutique permet aux amoureux du genre de continuer l’expérience à travers un bouquin ou une sculpture originale (ces dernières étant, cependant, un peu chères).

Pour prolonger la visite, les anciens communs XVIIè du château abritent désormais un manoir néo-gothique devant lequel s’étend un grand parc ouvert au public. 

De ce parc, le visiteur découvre les grées et les hauteurs de Rochefort. Prolongement magique de l’univers de Naïa !

 

Au lieu d’abreuver votre descendance de gadgets Harry Potter, initiez-la aux romans steampunk de Jules Verne, René Barjavel, HG Wells ou de KW Jeter qui les plongeront dans un univers onirique loin de l’indigence de certaines séries Netflix (Mercredi Adams par exemple).

Avant d’attaquer plus tard les romans de Roger Zelazny, Georges Price (un Nantais !), Tim Powers ou George R. R. Martin bien entendu.

De plus, contrairement à d’autres structures culturelles, le Naïa Muséum ne parle que d’art, d’imaginaire et de littérature et ne s’aventure pas dans la moraline woke, ce qui ne gâche rien.

 

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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