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Brigitte Bardot : l’hommage national refusé…
Ah, cette polémique autour de Brigitte Bardot commence à me lasser prodigieusement.
On nous serine qu'elle n'aura pas d'hommage national et certains, dans les salons parisiens bien chauffés, s'empressent d'ajouter :
« À cause de son islamophobie, évidemment ! »
Comme si dénoncer l'abattage rituel faisait d'elle une criminelle contre l'humanité.
Voyons, c'est d'une évidence si éclatante qu'on en rougirait de naïveté.
Non, mes chéris, la vérité est plus prosaïque, et bien plus savoureuse. BB, dans sa sagesse tropézienne, n'a jamais voulu de ces grand-messes républicaines.
Ses proches l'ont confirmé :
elle détestait les protocoles, les médailles, les honneurs d'État.
Elle n'aimait aucun président et, surtout, elle avait expressément interdit la présence d’Emmanuel Macron et de son épouse Brigitte à ses obsèques.
Imaginer notre Jupiter et sa cour au premier rang, sous les flashs des chaînes dociles...
Allons, soyons sérieux.
Un hommage national implique, par tradition, la présence du chef de l'État et lui, toujours si chatouilleux sur son image, préfère sans doute éviter un événement où l’on rappellerait que BB ne voulait absolument pas de lui à son enterrement.
Alors, plutôt que d'admettre simplement qu'elle refusait ces pompes funèbres télévisées et surtout la vue du couple présidentiel, une partie des médias bien alignés, ceux qu'on pourrait qualifier de « labellisés Macron-compatible », ressortent l'artillerie lourde : raciste, homophobe, extrême droite...
Comme si ces étiquettes, collées depuis des décennies pour ses sorties contre l'immigration ou l'abattage halal (et qui lui ont valu plusieurs condamnations pour injure raciale), suffisaient à effacer l'icône.
C'est d'une paresse intellectuelle exquise.
La réalité, nue et cruelle :
la gauche (Olivier Faure en tête) s'oppose à tout hommage national en invoquant ces « valeurs républicaines » que BB aurait trahies ; la droite et l'extrême droite (Ciotti, Bardella) réclament au contraire un triomphe populaire.
Et au milieu, l'Élysée reste prudent, Macron saluant sobrement une « légende du siècle » sans aller plus loin.
Les obsèques auront lieu le 7 janvier à Saint-Tropez :
cérémonie religieuse à l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, retransmise sur grands écrans, puis inhumation privée au cimetière marin, face à la mer.
Voilà la vérité : Brigitte Bardot, même dans la mort, refuse qu'on la récupère.
Elle qui fut Marianne malgré elle préfère reposer loin des ors et des hypocrisies et surtout loin de ceux qu'elle méprisait.
Et cela, finalement, lui va comme un gant.
Car dans le cœur de nombreux Français,
il y a bien longtemps que cette femme a reçu nos hommages sincères, profonds, éternels , ceux d'un peuple qui n'attend pas les décrets pour aimer ses icônes.



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