Ce fut LA bonne surprise de ces Jeux : par l’action jointe du Renseignement et de la présence policière dans les rues,
Paris est redevenue une ville quasi-sûre pendant deux semaines.
Ceci peut-il continuer ?
Y croyez-vous ?
Sécurité dans les rues de Paris : on continue ?
Tout le dossier : Forces de l'ordreQuelques mois avant les Jeux Olympiques, les autorités ont entrepris de nettoyer la capitale de ses indésirables.
Résultat : un Paris de nouveau fréquentable.
Si tous les dangers n’ont pas totalement disparu, les femmes peuvent de nouveau marcher dans la capitale française, et l’on n’est plus assailli de centaines de vendeurs à la sauvette plus ou moins agressifs aux abords des lieux touristiques.
Cette amélioration fut l’heureuse conséquence de deux décisions :
- L’envoi des indésirables en province
- L’augmentation énorme de la présence des forces de l’ordre
On le comprendra aisément, le point 1 pose problème.
Rendre la vie des parisiens plus tranquille au détriment de la tranquillité des provinciaux, ça ne peut être une solution à long terme.
Il faut donc pousser plus loin cette possibilité d’éloignement : hors du territoire national. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on offrira la tranquillité à tous les Français lorsqu’on éloignera de notre territoire tous les indésirables.
C’est ce que nous clamons depuis des décennies, et la démonstration que nous avions raison vient d’être faite en grandeur nature à Paris.
Le second point est une gageure pour l’État : a-t-il les moyens humains pour sécuriser les rues de France ?
Evidemment, non, s’il s’agit de mettre une patrouille dans chaque rue.
Mais si, de fait, on procédait à l’éloignement automatique des indésirables, alors la présence policière pourrait redevenir plus discrète.
Il s’agit ici de simple logique : on n’a besoin de flics partout dans les rues que si l’on y laisse aussi les délinquants. Enlevez les délinquants exogènes, et votre besoin en patrouilles sera réduit comme par magie.
Oui, il faut le dire : les forces de l’ordre ont excellé dans l’organisation de ces Jeux, tant dans le renseignement que dans la conception et l’exécution de la politique sécuritaire.
Dans un pays volontairement boudeur, il faut reconnaître avec plaisir ce succès.
Maintenant, l’exécutif a un problème : il nous a démontré lui-même que nous avions raison.
Quelles conséquences va-t-il en tirer ?
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