mardi 20 août 2024

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES : " LA GRENADE DE MACRON A BIEN EXPLOSÉE " ! COUP DE FORCE DE L' EXÉCUTIF .........;

 

Nouveau gouvernement : "coup de force de l'exécutif", la gauche monte au créneau

Nouveau gouvernement : "coup de force de l'exécutif", la gauche monte au créneau

Alors qu'Emmanuel Macron va commencer vendredi les consultations qui devraient aboutir au choix d'un nouveau Premier ministre, Gabriel Attal vient de proposer un gel des dépenses publiques en attendant un nouveau gouvernement.

 Une initiative décriée par la gauche.

L'essentiel
  • L’Élysée a convoqué les chefs de groupes parlementaires le 23 août pour une série d'échanges dont le but est de "continuer à avancer vers la constitution d'une majorité la plus large et la plus stable possible". Emmanuel Macron rencontrera également Marine Le Pen, Jordan Bardella et Eric Ciotti lundi 26 août. La nomination du nouveau Premier ministre pourrait donc attendre la semaine prochaine. 
  • Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, a proposé un gel des dépenses publiques en l'attente d'un nouveau gouvernement. Cela se traduit par le maintien à l'identique des crédits de l'État pour 2025, soit 492 milliards d'euros. Une décision jugée à gauche comme "un coup de force" de l'exécutif.
  • La France insoumise a, pour sa part, appelé à la destitution d’Emmanuel Macron s’il ne nomme pas Lucie Castets à Matignon, candidate proposée par le Nouveau Front populaire mais dont la candidature avait été balayée par le président il y a déjà plusieurs semaines.
  •  Cette annonce de LFI n'est pas soutenue par ses alliés qui s'en sont désolidarisés. 
  • D'autres noms circulent pour le poste de Premier ministre tels Bernard Cazeneuve ou Xavier Bertrand.
  •  Ceux de Jean-Louis Borloo et Michel Barnier ont aussi été évoqués. Un nouveau nom a émergé celui de Karim Bouamrane, maire socialiste de Saint-Ouen. 
 

08:39 - Gabriel Attal propose un gel des dépenses publiques

Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, a proposé un gel des dépenses publiques, soit le maintien à l'identique des crédits de l'Etat pour 2025 (492 milliards d'euros). Le chef du gouvernement a remis mardi les lettres plafonds aux ministères.

 Ce choix a été exposé suite à l'attente d'un nouveau gouvernement, qui, une fois constitué, n'aura que quelques semaines pour préparer le budget 2025. Le projet annuel de loi de finances doit, en effet, être déposé au Parlement au plus tard le 1er octobre.

 "La préoccupation principale du Premier ministre, c'est que le gouvernement qui lui succédera ait les moyens de présenter un budget dans les temps prévus par les lois organiques", a-t-on expliqué rue de Varenne, selon BFMTV. 

C'est la première fois, sous la Vème République, qu'un Premier ministre démissionnaire fixe un cadre budgétaire à des ministres démissionnaires aussi. 

Il leur indique également que celui-ci pourra être ajusté dès les prochaines semaines par le nouveau gouvernement.

 

20/08/24 - 23:50 - LFI isolé des autres partis de gauche

Face à la lenteur d'Emmanuel Macron de nommer un nouveau Premier ministre, les Insoumis n'ont pas hésité à brandir la menace d'une destitution à l'encontre du président de la République.

 Une annonce choc qui n'a pas convaincu du côté de ses alliés de gauche, ces derniers se désolidarisant de celle-ci.

 Olivier Faure, le patron des socialistes a été le premier à réagir.

 Sur son compte X, ce dernier a indiqué que la proposition de Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot ou Manuel Bompard "n'engage que leur mouvement" et non l'ensemble de la gauche qui s'est unie au sein du NFP.

 Une position partagée par la suite par les Écologistes et le PCF.

 Considérée comme "totalement illusoire", voire impossible à réaliser, la mise en place d'une telle procédure serait "extrêmement compliquée", analyse Jean Garrigues, professeur d'histoire contemporaine à l'université Orléans, à Sciences Po.

 

20/08/24 - 22:54 - Le parti présidentiel prêt à des compromis avec les socialistes ?

L'alliance de gauche semble de plus en plus se diviser après la menace de destitution du président brandie par La France insoumise. 

Ces divergences ne seraient d'ailleurs pas passées inaperçues pour le camp présidentiel qui profiterait d'une brèche pour tendre la main aux socialistes.

 Selon le député macroniste Jean-René Cazeneuve, son parti serait ainsi prêt à des "compromis" avec le Parti socialiste dans l'objectif de permettre "une coalition" à l'Assemblée nationale. Invité de Sud Radio, l'élu en appelle donc "à la responsabilité" du camp d'Olivier Faure.

 "Il y a des sujets sur lesquels on peut travailler ensemble, sur le plan de la fiscalité par exemple", a-t-il expliqué.

 

20/08/24 - 21:23 - Gabriel Attal propose un gel des dépenses publiques dans l'attente d'un nouveau gouvernement

Matignon a annoncé ce mardi que le gouvernement démissionnaire avait reconduit à l'identique le montant des crédits de l'État pour 2025 pour un total de 492 milliards d'euros.

Toujours pas nommé par Emmanuel Macron, le gouvernement du prochain Premier ministre n'aura en effet que peu de temps pour préparer le prochain budget.

 "La préoccupation principale du Premier ministre, c'est que le gouvernement qui lui succèdera ait les moyens de présenter un budget dans les temps prévus par les lois organiques".

En savoir plus

Dans quel délai le nouveau gouvernement sera-t-il nommé ?

Emmanuel Macron a tenu une "trêve politique" le temps des Jeux olympiques, alors que le gouvernement de Gabriel Attal a démissionné le 16 juillet

. Le président de la République avait estimé qu'aucun nouveau gouvernement ne serait nommé avant la "mi-août", préférant la "stabilité" le temps de JO de Paris 2024.

Compte-tenu de la composition de l'Assemblée nationale, le président de la République s'est fixé pour mission de trouver un Premier ministre capable de rassembler l'adhésion d'au moins 289 députés, pour assurer une stabilité. 

Il en va de même des ministres que ce dernier devra ensuite proposer. 

Le cas contraire, le nouveau gouvernement serait exposé dans son ensemble à une motion de censure qui, si elle était votée par plus de la moitié des élus, entrainerait le renversement de l'équipe ministérielle. Il faudrait donc tout recommencer.

Le problème, c'est qu'Emmanuel Macron va devoir ménager toutes les sensibilités, de gauche évidemment, du centre naturellement, mais aussi de droite. 

Si le NFP est arrivé en tête, le chef de l'État a déjà exclu de gouverner avec les députés LFI. Exit donc cette soixantaine d'élus, qui pourrait être compensée par la soixantaine de LR qui devraient à nouveau intégrer le palais Bourbon. 

Trouver des personnalités qui conviennent aux écologistes, socialistes, communistes, macronistes et républicains ne sera pas chose aisée. 

Sans parler des points programmatiques sur lesquels tout le monde devra se mettre d'accord. Les négociations s'annoncent encore longues et complexes.

 Autant dire que Gabriel Attal devrait faire du rab…

 

Quel pourrait être le profil du futur Premier ministre ?

Emmanuel Macron a profité d'une pause estivale depuis le fort de Brégançon pour donner de nouveaux indices au sujet du profil du nouveau Premier ministre. Des éléments clairs se dégagent désormais, pour celui ou celle, qui prendra la suite de Gabriel Attal.

 Le chef du gouvernement devra être "un homme ou une femme, consensuel(le), qui plaise à la gauche comme à la droite", peut-on lire dans les colonnes du Monde. Selon l'Elysée, cette personnalité devra également dégager "un parfum de cohabitation". 

Voilà là, un indice important sur la composition du nouveau gouvernement et sur sa couleur politique. Notamment après le refus d'Emmanuel Macron de voir à Matignon la candidate du NFP, Lucie Castets. 

Xavier Bertrand fait partie des principaux noms qui circulent pour Matignon.

 Le président LR de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, lui, est même soutenu par plusieurs personnalité du centre et de la droite. "C'est un grand républicain parmi les Républicains et un grand président de région" déclarait à ce sujet Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État démissionnaire chargée de la Ville, le 30 juillet dernier. Le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin parlait lui "d'un un homme politique avec une très grande compétence", il pourrait "servir grandement la France", un jour plus tôt.

 Concernant le principal intéressé, il n'existe pas de contact direct avec le président de la République. Bertrand et Macron échangent, certes, mais par "des émissaires" selon les informations du Parisien. 

Le président de la République consulte au moins sur un deuxième nom pour le poste de Premier ministre, il s'agit de Bernard Cazeneuve. 

L'ex-locataire de Matignon sous François Hollande reste toutefois beaucoup moins médiatisé que Xavier Bertrand, et beaucoup plus discrets sur ses nouvelles aspirations politiques. Pour autant, selon les informations du Parisien, ce dernier a récemment échangé avec le chef de l'Etat "qu'il avait déjà vu en toute discrétion à l'Elysée au printemps (bien avant la dissolution). Un profil qui pourrait tout à fait satisfaire la dimension consensuelle recherchée par Emmanuel Macron pour remplacer Gabriel Attal.

Dimanche 4 août, la ministre démissionnaire chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, a également évoqué trois noms issus des Républicains pour occuper le poste de Premier ministre en lieu et place de Gabriel Attal. 

Sans surprise, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France. 

Puis Michel Barnier, ancien ministre dont nous vous parlions dans cet article le 31 juillet dernier dans le cadre d'un éventuel Premier ministre technique.

 Enfin, le nom de Gérard Larcher, actuel président du Sénat a aussi été cité par Aurore Bergé pour intégrer Matignon. 

Les trois "ont une expérience solide de gouvernement, du Parlement, et du compromis", estime la ministre macroniste, issue de la droite.

 Jean-Louis Borloo est aussi évoqué.

Source :  https://www.linternaute.com/actualite/politique/5537797

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