mardi 13 août 2024

L' ANGLETERRE FACE A L 'IMMIGRATION DE MASSE ! LES BRITANNIQUES ENTRE RAGE ET DÉSESPOIR .......

 REVUE DE PRESSE !


 

Émeutes et sida

L’Angleterre brûle sur le bûcher d’une société utopique

 

L’Angleterre est à feu et à sang.


Trois petites filles ont été égorgées par un naturalisé dément du Rwanda, et d’autres de ses victimes luttent entre la vie et la mort.


Depuis quelque temps déjà, la charia, c’est-à-dire la loi islamique, règne de fait dans certains quartiers des grandes villes britanniques, ce qui ne favorise certainement pas la coexistence pacifique.


Le prolétariat anglais a explosé de colère et d’indignation.

S’en est suivie une contre-mobilisation armée qui a donné l’impression d’une guerre civile ethno-religieuse.
Les autorités sont intervenues avec une main de fer contre les blancs et une main de velours envers les personnes de couleur.
 

Comment cela va-t-il se terminer ?

Commençons par identifier le problème tel qu’il s’est formé au fil du temps.
 

Les immigrations extra-européennes massives découlent en premier lieu de la décolonisation. La nature a en effet horreur du vide : les dynamiques, quand elles ne vont pas dans une direction, vont dans l’autre.

Ce n’est pas du racisme de dire ce que les Africains eux-mêmes répètent depuis longtemps, à savoir que le départ trop rapide des Européens a bouleversé les sociétés et les économies des nations nouvellement créées.

C’étaient aussi les années du boom économique en Europe (les Trente Glorieuses), dans ce cadre-là les travaux ingrats étaient de plus en plus refusés par les autochtones, donc accueillir une main-d’œuvre bon marché était avantageux pour le capitalisme.


De plus, étant donné qu’une certaine colonisation politico-financière non officielle se maintenait, l’accueil des migrants en Europe aidait les gouvernements africains à réduire la pression sociale au pays. Londres avec la livre sterling et Paris avec le franc CFA, qui restaient de facto dominants dans les anciennes colonies, avaient tout intérêt à ce que cela se réalise.

Toutefois, plus de cinquante ans après, tout cela a pris des aspects bien différents.
L’immigration est composée à la fois d’immigrés de troisième génération et de nouveaux arrivants.
Et ce n’est pas fini : ceux de troisième génération sont soit intégrés, soit des antagonistes irréductibles.

Il faut décider de ce que signifie être intégré, car on peut considérer que le maire de Londres, Sadiq Khan, et l’ancien Premier ministre britannique Sunak, tout comme aux États-Unis les Obama ou Kamala Harris, sont intégrés.

Intégrés à quelle culture spécifique est cependant une question sans réponse, car par exemple le débat officiel sur l’identité française, lancé publiquement à l’époque par Sarkőzy, n’a pu en fournir aucune ; et pour cause !

L’économiste italien Geminello Alvi, auteur du livre “Il secolo americano” (Le siècle de l’Amérique) avait raison : un multiracisme uniculturel sans racines s’est développé.

Dans les banlieues, qui sont des poches de malaise social et criminel protégé et choyé, l’antagonisme est une forme d’opposition de classe et de race qui trouve souvent son drapeau dans un jihadisme fait maison.

Les nouveaux immigrés doivent s’adapter à ce qui existe ; s’ils retrouvent ici la charia accordée par les autorités dans une perspective communautariste, ils sont obligés d’adopter ce mélange sordide d’antagonisme et de victimisation à l’égard des Blancs.

 

Il y a un grave problème démographique.
Les sociétés opulentes, à l’exception des États-Unis, sont en déclin. 

Parmi celles qui se replient sur elles-mêmes, l’Italie, le Japon, la Russie se distinguent, bien que, à l’exception des Japonais, les immigrés soient également inclus dans le calcul actif.

La société de conseil en gestion par excellence, McKinsey, en février dernier, en plus de proposer l’incitation à une meilleure utilisation des immigrés en Europe, a identifié une pénurie de main-d’œuvre de plus de 6 millions de travailleurs.

Le directeur de la Banque d’Italie, Panetta, soutient qu’en Italie, même en admettant 170 000 nouveaux migrants par an, avec l’indice démographique actuel, dans seize ans, il manquera cinq millions et demi d’habitants en âge de travailler, et il prévoit une chute du PIB de 13 %.

Il faut se rappeler que dans l’UE, le solde annuel entre les entrées et les sorties d’extra-Européens est d’un million trois cent mille par an.

 

Pour l’industrie, l’agriculture, l’armée et une série d’industries connexes, ce sont les exigences.

Le Japon lui-même s’ouvre aux migrants et la Chine, s’étant rendu compte qu’elle avait, à la suite d’erreurs de calcul de recensement, en réalité plus de cent millions de personnes en moins de que ce qu’on pensait, veut rapidement rectifier le tir.

 

Il n’y a donc pas de solution ?
Il est certainement possible d’intervenir: en utilisant le cerveau.

En développant au maximum la robotique et l’intelligence artificielle, sans trop pleurnicher, tels des luddistes, qu’elles supprimeront des emplois puisque nous nous les supprimons nous-mêmes ; au contraire, elles réduiront la nécessité de remplacement.

En changeant notre imaginaire et notre perspective, nous devons favoriser la démographie et mettre en œuvre une géopolitique euro-africaine qui peut modifier les flux, nous transformant de spéculateurs passifs en nouveaux investisseurs actifs, attirés en outre par les ressources minérales pour l’économie et la technologie du futur.

 

Cependant, ce choix doit être fait en une minute pour porter ses fruits dans deux générations.
Il y a un présent dramatique à gérer.

Le problème, c’est le SIDA; le SIDA mental, spirituel et culturel, entendu comme un syndrome d’immunodéficience qui étreint la société façonnée après 68 selon le modèle de l’École de Francfort.

Il ne sert à rien de chercher un seul coupable pour l’immigration sauvage.

 C’est tout un système qui se compose des spéculateurs qui profitent sur le dos des migrants (tant les organisations qui en vivent économiquement que les politiciens bipartisans qui les exploitent électoralement), et des intérêts géopolitiques.

 Le Kremlin, qui a répété à plusieurs reprises sa volonté de nous punir pour le colonialisme et de nous enseigner à vivre dans un paradis de mélange ethnoculturel, est actif dans cette entreprise.

 Il a dépénalisé le trafic d’êtres humains au Niger avec pour objectif annoncé et réalisé d’augmenter la pression subsaharienne, et en Libye, il fait tout pour empêcher la conclusion d’accords qui pourraient déjà modérer le phénomène.

 Ensuite, il y a l’Open Society de Soros, suivie par diverses églises.

 Ankara poursuit un néo-colonialisme ottoman qui se profile dans le cadre d’autres manœuvres wahhabites.

Il n’y a pas un seul responsable : c’est un système, à la fois idéologique et mental, que l’on peut définir comme celui de l’ONU et de l’utopie mondialiste.

Les classes dirigeantes sont-elles passives ?


Plus qu’autre chose, elles sont inadéquates et avancent avec incertitude.
Au cours des cinq dernières années, tout le discours sur l’immigration en Europe a changé, non pas de cent quatre-vingts degrés, mais tout de même de plus de quatre-vingt-dix. 

De l’accueil des ressources, on est passé à la nécessité proclamée de les filtrer, de les gérer, de les modérer. Le soutien de l’UE aux choix de l’Italie en matière de régulation en Tunisie et de déportation en Albanie aurait été inimaginable il y a seulement quelques mois.

Les classes dirigeantes oscillent, prises non pas entre deux, mais entre trois feux : la nécessité de pallier les pénuries de main-d’œuvre et donc de répondre aux exigences du capital ; la guerre civile intermittente (qui n’est plus seulement latente) avec une insatisfaction populaire croissante ; et le contrôle des moyens de communication par les prêtres du SIDA, combiné à l’occupation léniniste des réseaux sociaux par les commissaires d’agit-prop de l’immunodéficience.

Comment les gouvernants peuvent-ils garder le cap dans cette tempête ?

Il ne fait aucun doute qu’il n’y aura pas de solution rapide ni décisive à un phénomène aussi complexe, interconnecté et enraciné.
Dans certaines métropoles européennes aujourd’hui, nous assistons aux mêmes affrontements socio-raciaux qui avaient enflammé les États-Unis juste au moment où l’immigration commençait à se frayer timidement un chemin ici. Nous connaissons le résultat américain : personne ne peut effacer l’autre.

Le problème doit être résolu avec intelligence et stratégie, avec prévoyance, mais surtout, avec un ancrage où le devoir, les liens et l’identité sont fermement présents.

La décision du gouvernement britannique de cibler les plus faibles, c’est-à-dire la classe ouvrière blanche, avec des peines sévères, tout en allégeant la pression sur l’autre côté, en allant jusqu’à libérer des violeurs d’enfants, n’est pas seulement criminelle et lâche : elle est idiote. 

Un député travailliste a même osé suggérer qu’il faudrait décapiter ceux qui critiquent les migrants.

 C’est de la démence.    Et, malheureusement, ceci n’est pas un cas isolé.

 

Nous pourrons surmonter cela si nous le voulons. Nous pourrons le surmonter avec intelligence et planification, mais surtout avec fermeté.

En se rappelant toujours que “le premier ennemi, c’est toi”, et si par ce “toi” nous entendons nos peuples, notre ennemi, ce sont les woke, ceux qui soutiennent que tout va bien même si des petites filles sont égorgées, du moment que cela peut nuire au “patriarcat”, au “fascisme”, et à toute forme étrangère au Chaos : des haters du père qui accusent les autres de haïr.

Ils sont un agent pathogène, et des anticorps sont nécessaires. Car tant qu’ils auront la capacité d’infection, aucune solution ne pourra être apportée à rien.

Mais avant tout, nous devons voir si nous sommes capables de produire les anticorps nécessaires.

Car quiconque part d’un présupposé hystérique selon lequel tout ce qui est ici doit être détruit sans quoi rien ne peut être fait ; quiconque suit aveuglément le Hamas ou le Kremlin et est obsédé par l’UE, n’est rien d’autre que l’ombre inversée des haters woke et ne s’engage dans rien de positif.

“Le premier ennemi, c’est toi-même” : voyons donc combien de nous-même est ennemi, et commençons à le soigner.

Le reste, c’est de l’hooliganisme ou une attitude de voyeur.

 Source :  https://noreporter.org/


 ET AUSSI

L’Angleterre existera-t-elle toujours ?

Ci-dessous un texte de Rod Dreher, extrait du European Conservative et traduit par nos soins.

La plupart des Américains sont anglophiles.

 Nous avons cela dans le sang. 

Certes, nos ancêtres ont mené une révolution sanglante pour se libérer de la couronne britannique, mais en dehors du Royaume-Uni lui-même, vous ne trouverez pas de peuple plus désireux de se pâmer devant la royauté britannique que les Américains. 

Plus concrètement, notre amour et notre admiration pour les Britanniques sont liés à un mélange enivrant de Churchill, Wilberforce, Tolkien, Lennon et McCartney, et d’autres exemples extraordinaires de courage, de sagesse et de créativité.

Pour un Américain, il est non seulement choquant, mais aussi douloureux, de voir ce qui arrive à la Grande-Bretagne aujourd’hui. 

Le pays de la Magna Carta, la nation qui a donné au monde la démocratie libérale, et un peuple qui a résisté indomptablement à la menace totalitaire nazie, succombe à une démoralisation totale et à un totalitarisme doux (pour l’instant) qui lui est imposé par une classe dirigeante corrompue. 

Les paroles de la chanson patriotique populaire de 1939 “There’ll Always Be An England” (Il y aura toujours une Angleterre), qui a remonté le moral des troupes pendant le Blitz, semblent bien loin :

Il y aura toujours une Angleterre,

Et l’Angleterre sera libre

Si l’Angleterre compte autant pour vous

Que l’Angleterre pour moi.

Il est désormais possible de douter de cette affirmation sentimentale, précisément parce que l’Angleterre a cessé de signifier beaucoup pour sa classe dirigeante et pour de nombreux Anglais. 

Un ami, membre respecté de l’establishment britannique, m’a écrit la semaine dernière pour me faire part de son désespoir.

“Rien n’indique que la situation va s’améliorer ou que le pays puisse s’en sortir”, a-t-il déclaré. 

“Nous avons connu des guerres, des récessions et des pandémies pendant des siècles, mais c’est différent. 

On ne peut pas inverser la lente dissolution d’une culture et d’un peuple entiers, comme c’est le cas pour les Anglais.

Ce qui a provoqué ces lignes noires, c’est que je lui ai raconté une conversation que j’avais eue la veille au soir à Budapest. 

J’avais dîné avec un couple d’Anglais de la classe moyenne dans la capitale hongroise pour prendre possession d’un appartement qu’ils venaient d’acheter comme une sorte de refuge, pour fuir leur pays natal si cela s’avérait nécessaire. 

L’un d’eux est né au Royaume-Uni de parents qui ont fui l’occupation soviétique de la Hongrie en 1956. 

Ils étaient allés à l’ouest en quête d’une liberté ordonnée ; aujourd’hui, leur fils et sa famille envisagent de faire marche arrière pour la même raison.

La femme m’a dit qu’elle était amie avec un couple de Britanniques blancs qui avait perdu sa fille pendant deux ans aux mains d’un gang pakistanais de “grooming”.

 Le père et la mère se sont adressés à la police, implorant de l’aide.

 Comme tant d’autres Britanniques blancs dans des circonstances similaires, ils n’ont reçu aucune aide. 

Célébrons la diversité !

 Ma compagne de table s’est efforcée de retenir ses larmes en me racontant ce que le gang avait fait à cette jeune fille de 14 ans et l’indifférence de la police.

Plus tard dans la soirée, la dame a parlé avec fierté et affection de ses ancêtres et de leurs réalisations.

 L’un d’eux était un historien dont la mémoire est aujourd’hui chérie pour son travail de préservation et de promotion d’un aspect particulier de la culture populaire. 

Tout cela a disparu aujourd’hui.

 Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la classe dirigeante britannique s’est efforcée d’effacer ces réalisations et d’instiller dans le cœur et l’esprit des jeunes Britanniques la honte et même le mépris de leur histoire.

Lorsque la National Gallery de Londres a récemment affiché un panneau décrivant le tableau emblématique et bien-aimé de J.M.W. Constable de 1821, The Hay Wain, comme “contesté” – la BBC explique ici pourquoi les Britanniques devraient tourner cette toile en dérision et la considérer comme l’expression d’un “privilège” – personne n’a semblé surpris ou offensé.

 C’est ainsi que les choses se passent dans la Grande-Bretagne d’aujourd’hui.

Depuis le début des récentes émeutes, la Grande-Bretagne et le monde entier ont assisté au spectacle effroyable du gouvernement Starmer et du système judiciaire qui arrêtent les Britanniques soupçonnés d’avoir participé aux violences, ne serait-ce qu’en retweetant des informations que l’État considère comme problématiques, et même, comme à Belfast, en se contentant d’assister pacifiquement à la scène.

Il est désormais de notoriété publique que les Britanniques sont soumis à un système judiciaire à deux vitesses (Ed West n’a détaillé qu’un nombre infime d’incidents dans cet article du Spectator.

 Mais les exemples sont innombrables. Les grands médias britanniques ne s’intéressent pourtant pas à cette histoire, ce qui prouve une fois de plus qu’ils ne sont pas là pour rapporter les nouvelles, mais pour gérer un récit. 

Sans l’indispensable X d’Elon Musk – qui montre des choses comme cette policière britannique qui retient un Britannique blanc pendant qu’une foule musulmane l’attaque (elle s’enfuit ensuite) – personne ne saurait ce qui se passe réellement dans les rues britanniques.

Naturellement, l’État britannique et ses alliés de la classe dirigeante dans les médias exigent que X soit étouffé. 

Parfois, les lèche-bottes des médias s’étouffent eux-mêmes. 

Alex Thomson, de la chaîne publique Channel 4 News, a publié sur les réseaux sociaux des vidéos d’hommes “asiatiques” (musulmans en langage britannique) attaquant des Blancs isolés, puis les a supprimées sans explication. 

Tirer sur le messager est une tactique vieille comme Plutarque.

 Mauvaise nouvelle pour le messager à court terme, mais pire encore pour le tireur, qui se prive des informations du monde réel dont il a besoin pour élaborer sa politique.

On peut craindre que la situation ne s’aggrave encore.

 Mick Hume, dans The European Conservative, note que le gouvernement Starmer a annoncé une utilisation plus large de la technologie de reconnaissance faciale.

 Étant donné que la Grande-Bretagne est déjà submergée de caméras de surveillance en circuit fermé – Londresen a plus par habitant que Pékin, capitale de l’État techno-totalitaire le plus puissant du monde – les conséquences pour la vie privée et la liberté au Royaume-Uni sont extrêmement désastreuses. 

Ne doutez pas un seul instant que la politique précédemment décriée de “débanquer” les Britanniques en raison de leurs opinions politiques est sur le point de faire un retour en force.

Les Britanniques trouveront-ils en eux la force de résister à l’asservissement colonial de leur propre classe dirigeante et de le renverser ? 

Ou bien mon désespérant correspondant anglais a-t-il raison, et la “dissolution d’une culture et d’un peuple entiers” est-elle trop avancée pour être arrêtée ?

 

Si l’on voulait dissoudre une nation, c’est-à-dire un peuple distinct, il serait difficile de faire mieux que la formule mise en œuvre par la classe dirigeante britannique, qu’elle soit travailliste ou conservatrice. 

En voici quelques-unes :

  • Nier dans la culture et la politique qu’il y a beaucoup de choses qui méritent d’être célébrées à propos des peuples historiques du Royaume-Uni et transmises (tradere) aux générations suivantes.
  • Créer des systèmes institutionnels qui favorisent ceux qui acceptent ces normes anti-culturelles et anti-nationales, et qui marginalisent, voire diabolisent, ceux qui ne sont pas d’accord.
  • Ouvrir les frontières à l’immigration de masse, en s’appuyant sur une propagande qui tente de convaincre la population autochtone que ce processus est à la fois historiquement irrésistible et moralement correct.
  • faire de la fidélité à la nouvelle idéologie une condition d’entrée dans les classes professionnelles, et du rejet de cette idéologie une marque de vulgarité et de bigoterie dans les classes inférieures
  • Pratiquer une méthode de gouvernement appelée “anarcho-tyrannie“, dans laquelle les autorités utilisent leur pouvoir pour punir les innocents et les respectueux de la loi, tout en laissant les criminels et les éléments antisociaux en liberté.

Le principe de l’anarcho-tyrannie se manifeste non seulement dans la police britannique à deux vitesses, mais aussi dans la manière dont l’injustice de la “justice sociale” se manifeste dans toutes les institutions du pays. 

Par exemple, l’ancien premier ministre écossais Humza Yousaf, fils d’immigrés pakistanais, a un jour prononcé un discours dans lequel il a dénoncé l’Écosse (qui est blanche à 96 %) comme étant raciste parce qu’il y a trop de Blancs aux postes de pouvoir.

 Elon Musk l’a publiquement traité de raciste à ce sujet.

La semaine dernière, lors d’une intervention publique à Édimbourg, M. Yousaf a dénoncé M. Musk comme étant “l’un des hommes les plus méchants de la planète” et responsable d’un “mal méchant”. Musk a répondu en qualifiant Yousaf de “super, super raciste”. 

Aujourd’hui, Yousaf menace de le poursuivre en justice.

Cela peut sembler anodin, une prise de bec entre deux hommes publics à l’ego démesuré, mais cela illustre un phénomène auquel nous sommes tous habitués.

 Les personnes non blanches et leurs alliés progressistes blancs peuvent faire des affirmations et des déclarations prétendument racistes sans craindre de critiques sérieuses de la part de quiconque au sein de l’establishment.

 La norme est bien sûr très différente pour les Blancs.

Ce double standard illibéral est devenu tellement omniprésent au cours des deux ou trois dernières décennies qu’il ne vaut plus guère la peine d’être souligné. 

Encore une fois, si vous voulez démoraliser un peuple, le forcer à vivre comme un citoyen de seconde zone dans son propre pays, en raison de la couleur de sa peau, est un bon moyen de le faire.

Pensez à cette Anglaise qui se retenait de pleurer en me racontant le combat de ses amies pour sauver leur fille, violée par des gangs, et l’indifférence de la police face à la détresse de cette famille. 

Comme nous l’avons vu dans la tristement célèbre affaire de Rotherham et dans d’autres affaires similaires, cette situation est entièrement due au fait que les victimes sont blanches (et généralement issues de la classe ouvrière) et que les agresseurs sont “asiatiques” (généralement des musulmans pakistanais). Pourquoi ne devrait-elle pas quitter la Grande-Bretagne ? 

Elle peut voir de ses propres yeux que les Britanniques vivent sous la coupe d’une classe dirigeante anarcho-tyrannique qui considère que les personnes patriotes et respectueuses de la loi comme elle sont le problème.

Il y a deux étés, je me trouvais avec un étudiant sud-africain blanc à une fenêtre donnant sur la cour de son collège d’Oxbridge.

 Il m’avait fait visiter les lieux et m’avait dit à quel point il était fier d’avoir été autorisé à étudier dans une institution qui avait formé l’esprit de tant de grands Anglais au fil des siècles. 

Alors que nous regardions un groupe d’étudiants prendre le soleil, le jeune homme m’a dit à quel point il était difficile de faire face au mépris de ses camarades de classe pour la Grande-Bretagne – son histoire, sa culture et nombre de ses habitants.

Il m’a dit qu’ils venaient à l’université avec dans la tête toutes les bigoteries gauchistes idiotes promulguées par l’establishment britannique, et que la plupart d’entre eux passaient leurs années d’études sans que rien de tout cela ne soit sérieusement remis en question.

 Ils en ressortent avec tous les privilèges d’une éducation Oxbridge, déterminés à s’en servir pour détruire ce que tant de générations précédentes ont tout donné pour construire.

 Le triste jeune homme m’a dit qu’il doutait vraiment que la Grande-Bretagne puisse survivre encore longtemps à ce mépris érudit pour les fondements mêmes du pays.

Il ne fait aucun doute que la tragédie britannique est suivie de près dans toute l’Europe, en particulier dans les pays confrontés aux mêmes défis en matière d’immigration, de criminalité et d’identité nationale. 

Il est un peu surprenant que les premières émeutes raciales graves liées à l’immigration se soient produites non pas en France ou en Allemagne, mais au Royaume-Uni. 

 Néanmoins, ce qui se passe aujourd’hui en Grande-Bretagne est susceptible de se produire demain dans plusieurs pays d’Europe continentale

. Nous devrions nous attendre à ce que les gouvernements réagissent avec le même mépris pour la liberté d’expression et le patriotisme que le gouvernement britannique.

 Rappelons qu’Ursula von der Leyen, chef de la Commission européenne, a déclaré aux mandarins de Davos au début de l’année que le plus grand défi auquel l’Europe est confrontée aujourd’hui est la “désinformation”.

 Non pas l’immigration incontrôlée, non pas la criminalité liée à l’immigration, non pas l’extrémisme islamique, mais la désinformation, que la classe dirigeante de l’UE considère sans aucun doute comme incluant le fait de remarquer et de se plaindre de toutes ces choses. 

Bruxelles et les autres capitales européennes suivront de près l’efficacité des méthodes de M. Starmer.

Les dirigeants d’Europe occidentale ne sont pas les seuls à garder un œil sur les problèmes de la Grande-Bretagne. 

Les capitales d’Europe de l’Est observent également ce drame et réfléchissent sans doute à la manière d’éviter que leur pays ne subisse le même sort. Le week-end dernier, le clip d’un busker londonien chantant une chanson vantant la sécurité des rues polonaises a fait le tour de la toile.

 Nous savons tous pourquoi les quatre pays de Visegrad – la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Slovaquie et la Hongrie – sont si sûrs et si stables : ils comptent relativement peu d’immigrés non européens.

 Pour des raisons culturelles et linguistiques, la Pologne, qui a accueilli environ un million de réfugiés de guerre ukrainiens, trouve facile de les intégrer.

 Ici, à Budapest, on entend dire que le mouvement des Français, des Allemands et d’autres personnes originaires de l’Ouest est en train de s’accélérer.

 Ce sont des Européens qui veulent à nouveau vivre en Europe.

Les Ukrainiens qui s’installent en Pologne seront culturellement polonais à la deuxième génération. 

Cela n’a pas fonctionné pour un grand nombre d’immigrés non européens dans les pays européens. 

Pourtant, ils ne vont nulle part.

 Dans son livre L’Identité malheureuse paru en 2013, le philosophe français Alain Finkielkraut, lui-même né à Paris et fils de réfugiés juifs, a décrit le processus par lequel les Français deviennent des étrangers dans leur propre pays :

Les Français de souche ont perdu le statut de référence culturelle qui était le leur lors des précédentes périodes d’immigration. 

Ils n’influencent plus rien. 

Quand le cybercafé s’appelle “Bled.com” et que le fast-food ou la boucherie ou les deux sont halal, les habitants de longue date éprouvent un sentiment d’exil déconcertant.

 Quand ils voient les conversions à l’islam se multiplier, ils se demandent où ils vivent. Ils n’ont pas bougé, mais le monde autour d’eux a changé.

 Ont-ils peur de l’étranger ? Leur cœur est-il fermé à l’autre ? Non, ils se sentent étrangers dans leur propre maison. 

 Alors qu’ils incarnaient la norme, ils sont aujourd’hui en marge.

 Ils étaient la majorité dans un environnement familier, mais ils sont maintenant la minorité dans un endroit qu’ils ne contrôlent plus.

 C’est à cette situation qu’ils réagissent lorsqu’ils vont vivre ailleurs.

 C’est parce qu’ils ne veulent plus se sentir exposés qu’ils sont hostiles à la construction de nouveaux projets de logement dans les communautés où ils ont choisi de s’installer.

 Plus l’immigration augmente, plus le territoire se morcelle.

C’est ce que l’on entend lorsqu’on parle de “dissolution” de l’Angleterre. 

Ce que mon ami de l’establishment, dont le conservatisme culturel fait de lui un traître à sa classe en Grande-Bretagne, indique, ce sont ses doutes croissants quant à la capacité de son propre peuple à se battre pour son droit d’exister en tant que peuple distinct, historiquement continu, dans un lieu particulier. 

C’est un patriote qui a l’intention de couler avec le navire, s’il faut en arriver là, mais pour la première fois, il commence à penser que ses enfants, en tant qu’Anglais blancs, feraient peut-être mieux de vivre dans un autre pays.

Pourquoi ? Si les Anglais sont contraints de vivre comme des minorités dans un endroit qu’ils ne contrôlent plus, et à la merci d’une majorité hostile et anti-chrétienne (à la fois laïque et islamique), pourquoi ceux qui peuvent partir devraient-ils rester ?

 Et pour ceux qui restent, soit parce qu’ils n’ont pas le désir ou les ressources pour émigrer, comment vivront-ils en tant que peuple distinct ?

 Leur propre classe dirigeante les méprise et utilise le pouvoir des médias, de la culture et de la pression sociale pour enseigner la honte à leurs enfants.

Il y aura toujours une Angleterre, mais seulement s’il y a toujours des Anglais. 

Il n’y aura d’Anglais que si les Anglais sont prêts à lutter pour leur identité en tant que peuple, c’est-à-dire si le fait d’être Anglais signifie autant pour eux qu’il signifiait pour leurs ancêtres. 

Est-ce le cas ? Telle est la question qui se pose pour la première fois depuis l’émergence, au Xe siècle, des Anglais en tant que nation à partir du chaos des tribus anglo-saxonnes.

Par Rod Dreher

 
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              AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD  !

 

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