mercredi 28 août 2024

MOUGINS : UN GENDARME EST TUÉ ! SA VEUVE ACCUSE LA FRANCE DE LAXISME ET DE TOLÉRANCE ........

REVUE DE PRESSE !

Un gendarme tué lors d’un contrôle routier. Une fois de plus, la fois de trop ?

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Lundi 26 août, sur les coups de 21 heures, un gendarme du peloton autoroutier de Mandelieu, Éric Comyn, a été tué lors d’un contrôle routier, à proximité de Mougins (Alpes-Maritimes).

 Le chauffeur d’une berline noire a refusé d’obtempérer et a percuté le représentant de la loi.

 Le gendarme a été conduit aux urgences ; il a succombé à ses blessures. 

Âgé de 54 ans, le militaire était père de deux enfants de 16 et 12 ans.

 Le suspect a été interpellé dans la nuit à Nice. 

Il était probablement sur le point de se rendre, selon les services de police. 

Cap-Verdien de 39 ans, son casier judiciaire est lourd, notamment chargé de nombreuses infractions routières.

 Selon William Molinié, journaliste d'Europe 1, sur son compte X, il était connu pour violences, outrage, délit de fuite, conduite sans permis, rébellion, conduite en état d’ivresse, le tout entre 2006 et 2023… 

En situation régulière sur le sol français, il est détenteur d’une carte de séjour provisoire de quatre ans, valable jusqu’en janvier 2026.

 

Une fois de plus, une fois de trop

Sébastien Leroy, maire de Mandelieu-la-Napoule, s’est exprimé sur son compte Facebook : « Une fois encore, nous perdons l’un des nôtres. Une fois de trop, ça ne peut plus durer. » 

 En effet, ce tragique accident n’est pas exceptionnel.

 Et pour cause : en mai 2024, un agent des forces de l’ordre avait été blessé dans les mêmes circonstances. 

Le chauffard conduisait son véhicule sans permis. 

 

Sa course criminelle a provoqué la mort d’un des passagers de son véhicule. En juillet 2020, Mélanie Lemée, gendarme de 25 ans, avait été tuée de la même manière, lors d’un refus d’obtempérer.

Le 11 avril 2024, le ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer publiait une étude portant sur les refus d’obtempérer.

 En moyenne, 25.700 refus d’obtempérer sont recensés par an (plus de 70 par jour).

 Sur la période 2021-2023, ces infractions ont certes diminué, mais se sont aggravées. 

 En effet, 21 % des refus d’obtempérer sont des délits aggravés. 

Une fois sur cinq, la vie d’autrui est mise en danger. 10 % des 4.900 refus d’obtempérer aggravés ont ainsi mis en danger des représentants de la loi. Matthieu Valet, ancien policier et député européen du Rassemblement national, confie à BV : « Les refus d’obtempérer se sont banalisés. Aujourd’hui, faire un refus d’obtempérer, c’est un peu comme aller acheter une baguette de pain. »

  Il poursuit : « Les policiers et les gendarmes sont confrontés, toutes les vingt minutes, à un refus d’obtempérer.

 Ces refus d’obtempérer se transforment en tentative de meurtre ou en meurtre. »

Face aux refus d’obtempérer, des forces de l’ordre désemparées

Dans cette situation, les forces de l’ordre sont dans un rapport de force tout à fait défavorable.

 Face à une voiture lancée à pleine vitesse, bien décidée à ne pas lever le pied de l’accélérateur, ils ne sont munis que de leur arme de service, qu’ils craignent d’utiliser, par peur que la Justice ne se retourne contre eux.

 L’affaire Nahel n’a que trop marqué les esprits : le policier ayant tiré sur l’adolescent pour préserver sa vie, a été livré en pâture à la vindicte populaire. 

Matthieu Valet analyse, pour BV : « Le vrai sujet, c’est que la Justice n’est pas à la hauteur sur la réponse pénale liée à ces délits. » 

 Selon le député européen, la réponse doit être double : « Réarmer moralement et juridiquement les policiers. 

Il y a un vrai combat idéologique à mener, avec un soutien de l’intégralité de la classe politique. »

  Il pointe du doigt la responsabilité de la gauche, particulièrement La France insoumise, qui stigmatise les forces de l'ordre en assurant « La police tue ».


Il poursuit : « Ensuite, une réponse pénale : la présomption d’innocence. C'est d’abord aux voyous, à la partie adverse, de rendre des comptes.

 Et, ensuite, aux policiers et gendarmes qui utilisent leur arme pour protéger leur vie. »

Raphaelle Claisse
Par Raphaelle Claisse
Journaliste stagiaire à BV. Etudiante école de journalisme. 
 
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Gendarme tué à Mougins : sa veuve accuse la France, son laxisme et sa tolérance

Capture d’écran (69)

Elle s’est réveillée ce matin, seule. 

Elle a mis des boucles d’oreille, un collier, une agrafe dans ses cheveux, une jolie robe et elle s’est rendue à la cérémonie en hommage à son mari gendarme, tué lundi à Mougins (Alpes-Maritimes). 

À Mandelieu-la-Napoule, face aux officiels, aux gendarmes venus rendre hommage à leur frère d'armes, aux caméras de télévision, la veuve du fonctionnaire a dit ce 28 août, avec des mots simples, la pensée qui l’accompagne jour et nuit. « Je l’affirme haut et fort : la France a tué mon mari. » 

Elle le répète dans un sanglot. « La France a tué mon mari, le père de mes enfants. »

Son mari Éric Comyn, 54 ans, est décédé lundi soir à la suite d'un refus d'obtempérer près de la bretelle autoroutière de Mougins.

 Engagé depuis plus de trente ans, il était marié et père de deux enfants âgés de 12 et 16 ans. « Un amour de vingt ans », dit sa veuve.

Le drame s’est noué vers 20h40.

 Un individu au volant d'une BMW noire refuse un contrôle à la sortie de l'autoroute A8, percute un gendarme du peloton motorisé et s’enfuit. 

Il faudra mobiliser plusieurs groupements de gendarmerie des Alpes-Maritimes et d'autres départements, ainsi qu'un hélicoptère, pour enfin mettre la main sur le coupable.

 

Carte de séjour provisoire de quatre ans

Le chauffard s’appelle Louis Antonio Mendez Vaz, affirme Europe 1, qui s’est procuré sa fiche de police, il a 39 ans.

 Il est de nationalité cap-verdienne et détient « une carte de séjour provisoire de quatre ans, valable jusqu'en 2026 ».

Un invité délicat.

 Dès 2006, « il apparaît au traitement des antécédents judiciaires dans une procédure pour violences », affirme la station.

 Et il persiste : procédure pour outrages (2009), violences (2010), délit de fuite (2012), conduite sans permis (2014), « violences et outrages sur des policiers, rébellion, violences et port d’arme prohibé » (2016), ivresse au volant (2023).

 Jusqu’à la soirée dramatique de lundi.

 

La veuve du gendarme respire profondément et reprend.

 « La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. 

Comment, demande-t-elle, pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté. 

Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? 

Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ? 

» Elle évoque la peine de mort : « 1981 n’aurait jamais dû exister. » 

Elle dénonce le sort confortable qui attend le meurtrier avec « trois repas chauds par jour ».

En quelques mots simples, cette jeune femme brisée a désigné ceux qui ont du sang sur les mains : les magistrats trop faibles, les politiques laxistes. 

Elle refuse de désigner l’immigration (« Je ne parle pas d’étranger mais de récidiviste », dit-elle), mais le lien entre délinquance, récidive et immigration n’est plus à faire. 

Si l'on osait, on dirait à cette épouse meurtrie : ce n'est pas la France qui a tué votre mari.

 La France qu'il servait vaut mieux que cela. 

Ce sont ceux qui, en France, ont juré sa perte, s'accrochent au pouvoir, ouvrent les frontières, refusent de punir et mènent le pays à la ruine.

 

La facture des rêves mondialistes

Cette fois, Gérald Darmanin, Macron, Attal ou Muselier n’ont pas fait l’autruche et ont affirmé leur solidarité avec le policier et sa famille.

 On est loin de l’affaire Nahel...

 Mais voilà. Comme à Crépol, comme pour Lola, comme pour tant et tant d’autres drames, le hasard n’est pour rien. 

Ces faits ne sont pas « divers ». 

Les mêmes causes - immigration et laxisme aveugle et sans frein - provoquent en effet les mêmes effets.

Les simples gens, comme le jeune Thomas, comme cette jeune veuve désormais, paient ainsi de leur vie ou de celle de leurs proches la facture des rêves de ceux qui nous gouvernent. 

Ils n'en peuvent plus, ils le disent, ils le crient. Le mondialisme pacifiste béat et son cortège de frontières ouvertes, de laisser-aller judiciaire et de médias édredons, prêts à tordre et cacher les faits pour accélérer la fin des peuples et des nations, a du sang, des larmes et des vies brisées sur les mains. 

Comme toujours, la soi-disant élite responsable haussera les épaules à l'évocation de la peine de mort, balaiera le débat sur l'immigration et gagnera du temps sur la réponse pénale, insensible à la détresse des Français.

 Des Français dont cette veuve de gendarme aura touché les cœurs et éclairé les consciences. L'époque génère peu à peu ses héros, dans les larmes.

Marc Baudriller
Par Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste 
 
Source et Publication :  https://www.bvoltaire.fr/ 
 
 

 
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Rappel !
@__Verlaine__
 
Le 4 juillet 2020 à Port-Sainte-Marie, la gendarme Mélanie Lemée, 25 ans, est tuée suite à un refus d'obtempérer, son corps démembré par un chauffard sous l'emprise de stupéfiants. 
 
Elle n'aura pas droit [contrairement à Nael] à une minute de silence à l’Assemblée nationale, son assassin est remis en liberté en 2023. 
Qu'ont fait les politiciens depuis ce drame pour lutter contre les refus d'obtempérer ? 
 
Aujourd'hui ces mêmes politiciens poussent des cris d'orfraie alors qu'ils ont les moyens d'agir mais ils ont une priorité, la gamelle d'abord.  

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@GinMora9

Dites @E_DupondM , quand votre obsession pathologique de @MLP_officiel s’offrira une pause bien méritée, vous pourrez éventuellement faire votre taf et répondre à la femme de ce gendarme tué qui vit un enfer à cause du laxisme de cette justice que vous êtes sensé représenter ?
 
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