vendredi 16 août 2024

APRÈS LA GALE , VOICI LA VARIOLE DU SINGE ! FAUT-IL FAIRE LA LIAISON AVEC L' IMMIGRATION AFRICAINE ?

 REVUE DE PRESSE !

L’OMS alerte sur le risque épidémique de la variole du singe

OMS logo

Le 14 août, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a enclenché son plus haut niveau d’alerte concernant le risque épidémique croissant de la variole du singe.

 Cette maladie, longtemps confinée à l’Afrique, connaît aujourd’hui une recrudescence, y compris dans d’autres régions du monde. 

Les symptômes incluent une fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et dorsales, des ganglions lymphatiques enflés, suivis d'une éruption cutanée qui évolue en lésions vésiculaires et pustuleuses. 

Cette épidémie provoque des réactions politiques, notamment aux États-Unis.

Dès 2022, une nouvelle souche de la variole du singe avait inquiété l’OMS.

 Elle serait en effet responsable de la mort de 140 personnes sur 90.000 infections.

 La maladie est une zoonose virale, c’est-à-dire qu’elle se transmet de l’animal à l’humain. 

La transmission se fait par contact direct avec des animaux infectés.

 Selon l’Institut Pasteur, la transmission entre humains se fait « soit par contact avec les lésions cutanées ou les fluides biologiques, soit de façon indirecte via des matériaux contaminés (comme la literie) ».

 Pour l’heure, aucun consensus n’existe sur la capacité de la maladie à se transmettre par les gouttelettes respiratoires.

 Lors de l’épidémie de 2022, la maladie avait, dans l’écrasante majorité des cas, touché des hommes homosexuels ou bisexuels, ceux-ci ayant une plus grande propension à multiplier les partenaires.

La nouvelle forme de la maladie serait apparue au Congo en septembre 2023. 

Plus dangereuse et plus transmissible encore, c’est elle qui inquiète l’OMS.

 Le nombre de cas de variole du singe est en augmentation de 160 % par rapport à l’an dernier.

 De plus, la maladie touche cette fois-ci des catégories de populations bien plus larges. 

Les enfants de moins de 15 ans sont ainsi les plus vulnérables et représentent plus de 60 % des cas détectés.

 L'Autorité de préparation et de réaction en cas d'urgence sanitaire de l'Union européenne a d'ores et déjà promis de donner 175.420 doses du vaccin MVA-BN, le seul aujourd'hui à pouvoir lutter contre la maladie, pour lutter contre sa propagation en Afrique. 

Mais l'OMS sera-t-elle entendue ?

 

Vers de nouveaux confinements ?

Depuis l’épidémie de Covid-19 en 2020, l’organisme est au centre de controverses.

 Les confinements, vaccins et passes sanitaires ont entraîné une certaine méfiance. 

Les mises en garde de l’Organisation concernant la variole du singe suscitent aujourd’hui les mêmes réserves, une partie de l’opinion publique redoutant le retour des mesures prises lors de la pandémie de Covid.

 L’an dernier, l’OMS et la Commission européenne avaient ainsi lancé l’idée d’un passe sanitaire mondial

Il pourrait se concrétiser dans les années à venir.

En Amérique, Donald Trump s’inquiète, quant à lui, de possibles interférences lors de l’élection présidentielle de novembre.

 Il a publié une vidéo dans laquelle il affirme s’opposer fermement aux confinements et aux obligations vaccinales.

 Sa crainte repose essentiellement sur le vote à distance. 

C’est, en effet, ce mode de scrutin particulier qui serait, selon lui, responsable de la fraude électorale dont il accuse le camp démocrate lors de l’élection de 2020.

 Il affirme ainsi qu'« ils veulent relancer l’hystérie du Covid pour justifier plus de confinements, de censure, plus de dépôts de votes illégaux et de votes à distance »

Accusant les « tyrans du Covid » d’être des personnes « mauvaises et malades », il promet notamment, s’il est élu, de couper les fonds fédéraux à toute école, compagnie aérienne ou de transport public qui tenterait de rétablir une obligation vaccinale. 

C'est pourtant sous l'administration Trump qu'avait débuté la politique de confinement des États-Unis... 

Pour Trump et une partie de l'opinion mondiale, une épidémie de variole du singe à taille mondiale laisse craindre le pire, que ce soit en termes de santé ou de libertés publiques.


Louis de Torcy
Par Louis de Torcy 
 
Etudiant en école de journalisme 
 
Source :  https://www.bvoltaire.fr/ 





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