vendredi 23 août 2024

LES JOURS D' APRÈS .......PASCAL PRAUD DANS LE JOURNAL DU DIMANCHE ! ( JDD )

 REVUE DE PRESSE 

Pascal Praud dans le JDD : Les jours d’après…

Par Pascal Praud.

C’est un article de journaliste, paru le 18 août en dernière page du JDD.

 Ce n’est pas que Pascal Praud nous plait toujours, ni qu’il ne nous agace jamais.

 Il dit aimer la franchise, nous aussi. 

 Cela ayant été dit, selon la langue d’autrefois, nous n’avons rien vu d’aussi bien asséné sur la quinzaine olympique et le bonheur qu’elle a pu donner. Les lecteurs jugeront. 

  

 

« Durant quinze jours, nous sommes redevenus le centre du monde. 

Voilà pourquoi nous étions si heureux. »

 

La France parle au monde.  C’est son ADN. 

Nous sommes la France. Pas le Danemark, l’Irlande ou l’Albanie.

 Voilà pourquoi nous sommes si malheureux : quand nous parlons, plus personne n’écoute. 

Le siècle des Lumières est loin. 

Le triomphe des Jeux olympiques (comme la Coupe du monde en 1998) est à lire sous cet angle.

 Durant quinze jours, nous sommes redevenus le centre du monde. Voilà pourquoi nous étions si heureux. 

Nous sommes un grand pays, de Clovis à de Gaulle, de Lutèce à Paris, de Raymond Kopa à Léon Marchand. 

Hélas ! Nous sommes un grand pays qui ne s’aime plus beaucoup. 

Le dénigrement du passé est la règle ; « je t’aime, moi non plus », notre refrain préféré.

 Les raisons sont multiples. 

Depuis cinquante ans, intellectuels, écrivains, universitaires, journalistes, artistes, écrivent une histoire française à l’aune de la repentance et de la culpabilité.

 Depuis cinquante ans, la gauche mène la bataille des idées. Le pouvoir culturel commande les autres pouvoirs.

 

 Antonio Gramsci a tout dit.

La flamme est éteinte. Les fées Carabosse reviennent

Les JO changent le regard. Le mot fierté apparaît. 

Fier de quoi ? Paris sera toujours Paris. La honte est suspendue. La magie opère. Elle dure le temps d’un tour de passe-passe.

 Fier de quoi ? La flamme est éteinte. Les fées Carabosse reviennent. 

Comment être fier d’être français quand l’élite médiatique du pays refuse le roman national, trop flatteur, excommunie Jeanne d’Arc, trop catholique ou bannit Napoléon, trop militaire.  

Comment être fier d’être Français quand les événements historiques sont présentés sous leur plus mauvais jour : Colbert et le Code noir, Napoléon Ier et l’esclavage, l’Algérie et la torture, etc. 

Comment être fier de son passé quand Emmanuel Macron dit en 2017 : « Il n’y a pas de culture française. 

» Le même Emmanuel Macron qui qualifia la colonisation de crime contre l’humanité.

Comment être fier quand tous les hommes et les femmes qui ont passé la cinquantaine préfèrent les seventies au XXIe siècle.

 

Le procès du monde d’hier 

Nos ancêtres ? Des colons ! Nos grands-parents ? Des collabos ! Nos parents ? Des inconscients ! Nos enfants ? Des victimes ! 

Je résume à grand trait le catéchisme qu’apprennent les petits Français.

 Je poursuis : manger de la viande, c’est mal, rouler en voiture, c’est mal, prendre l’avion, c’est mal.

 Les patrons sont des salauds, les riches des voleurs, les hommes des prédateurs.

 Comment être fier d’être Français ? 

« La police tue », est le slogan des Insoumis.

 La presse a repris ce mensonge dans l’affaire Traoré malgré les décisions de justice qui innocentent les gendarmes. 

Fier d’être Français quand Assa Traoré devient l’égérie du journal Le Monde et son frère la victime d’un état raciste et colonial ?

Les éditorialistes tressent les louanges de sportifs qui évoluent dans un univers cadenassé par la hiérarchie, la sélection, la discipline, vertus cardinales du sport de haut niveau, vertus battues en brèche 365 jours sur 365 par ces mêmes éditorialistes, petits télégraphistes de la pensée dominante.

 

La Lebrun mania

 

Le public français a embrassé ces Jeux comme s’il criait urbi et orbi sa joie d’exister.

 Il a fait de La Marseillaise le tube de l’été 2024. 

Ce public issu de la classe moyenne, venu en famille, le père, la mère, les enfants, a ressuscité le monde d’hier. 

C’est la France du Puy du Fou qui était à Montmartre rue Lepic quand les cyclistes montaient vers le Sacré-Cœur.

 Ce n’était pas la France de la contrition, du wokisme ou de la mondialisation que j’ai vue durant quinze jours.

 C’est plutôt la France d’avant, quand tout fonctionnait à peu près bien, quand les rassemblements populaires ne finissaient pas en émeutes collectives, quand l’air n’était pas vicié et que les plaisirs se goûtaient sans arrière-pensées.

Cette France existe. Elle est majoritaire. Elle a crevé l’écran. 

 

Les amis d’Edwy Plenel ont saisi le danger. La célébration bleu blanc rouge contrarie leur projet.

 Le cher et vieux pays bouge encore. 

La cérémonie d’ouverture imposait une fable.

 Les tribunes ont montré la réalité.

Les Français célèbrent Teddy Riner et Léon Marchand avec la même ferveur. 

Peu importe la couleur de peau. 

Ils aiment aussi des héros qui leur ressemblent. 

Les frères Lebrun jouent au ping-pong comme s’ils passaient leur bac.

 La Lebrun mania est née. Ils ont gagné le cœur des uns et des autres par leur victoire certainement, par leur humilité évidemment, par leur simplicité assurément.  

« Mais ici comme ailleurs je le sais. La beauté n’est la plupart du temps que la simplicité », écrivait Guillaume Apollinaire.

 Les frères Lebrun ont la joie de vous annoncer qu’ils font partie de votre famille et que vous avez deux nouveaux cousins : Alexis et Félix. 

Emmanuel Macron a rompu le charme.

 C’était lundi matin au palais de l’Élysée. 

Le président n’aura pas tenu longtemps. 24 heures. 24 heures avant qu’il éclate la bulle de bonheur. 

Il a parlé. Et pour dire quoi ? « Je vous l’avais bien dit ! » L’esprit de revanche anime l’Élysée. 

À peine la vasque éteinte, il a convoqué la presse. Les Jeux sont un triomphe. 

Allons enfant de la lumière, pourquoi parler ? Il suffisait de se taire. 

Laisser les autres commenter le succès. Mission impossible pour le président.

Emmanuel Macron et Anne Hidalgo ont lancé l’opération récupération. 

On me dit que Valérie Pécresse est sur le même bateau. 

Ils ont placé cette parenthèse enchantée sous le signe de la diversité et de l’inclusivité.

 J’y ai vu le contraire.   Comme quoi…   ■ 

Par PASCAL PRAUD

 

Source :  https://www.jesuisfrancais.blog/2024/08/23 


Bientôt , le retour de Pascal Praud



Depuis 48 heures, des dizaines de comptes de patriotes ont été fermés par Instagram (dont le propriétaire est Meta, qui possède aussi Facebook et WhatsApp...)

C'est la plus grande opération de censure de ces dernières décennies.



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