Politique
Pour Emmanuel Macron, les seuls responsables de la crise sont "les forces politiques qui ont joué la déstabilisation"

© Capture - Le Parisien - Emmanuel Macron.
Lundi 13 octobre, le président de la République Emmanuel Macron a vivement critiqué les partis politiques, selon lui "seuls responsables" du "désordre" et de la crise politique depuis la démission de Sébastien Lecornu le 6 octobre dernier.
Depuis le début de la crise politique, déclenchée par le départ de Sébastien Lecornu lundi 6 octobre, tous les regards se sont tournés vers l'Élysée, où Emmanuel Macron, emmuré derrière sa politique internationale, perdait de plus en plus de points de popularité au fil des jours.
En déplacement en Égypte à l'occasion du cessez-le-feu à Gaza lundi 13 octobre, le président de la République a fustigé les "forces politiques", selon lui entièrement responsables de la crise.
"Les seules responsables de ce désordre"
D'après le chef de l'État : "Les forces politiques responsables qui ont décidé la censure de François Bayrou, et les forces politiques qui ont joué la déstabilisation autour de Sébastien Lecornu sont les seules responsables de ce désordre", a-t-il affirmé au sortir de l'avion présidentiel comme le rappporte LCI.
Balayant les critiques le visant comme responsable de la crise par un certain entêtement à garder la main, selon les mots de Gabriel Attal cités dans Le Parisien, le président de la République affirme : "La France est regardée."
Il reprend ensuite : "Le message qu'elle doit apporter est un message de stabilité et de force", affirme Emmanuel Macron.
"Le devoir de tous est d'œuvrer à la stabilité".
publié le 13 octobre à 10h59, Gabriel Gadré, 6Médias
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"Tu fais profil bas aujourd'hui" : en Égypte, Donald Trump se paie Emmanuel Macron devant les autres chefs d'État

© Capture d'écran - En plein discours à l’occasion de la conférence internationale sur l’avenir de Gaza qui se tenait à Charm el-Cheikh (Égypte), Donald Trump s’est interrompu pour chercher Emmanuel Macron du regard.
Toujours prompt à voler la vedette, Donald Trump a de nouveau mêlé grivoiserie inappropriée et humour de showman lors d’un sommet international consacré à Gaza, en Égypte, où se trouvaient Emmanuel Macron et Giorgia Meloni.
À 79 ans, le président américain n’a rien perdu de son sens du spectacle, ni de sa propension à faire parler de lui.
En plein discours à l’occasion de la conférence internationale sur l’avenir de Gaza qui se tenait à Charm el-Cheikh (Égypte), Donald Trump s’est interrompu pour chercher Emmanuel Macron du regard.
"Où est-il ?", a-t-il, lancé pensant que son homologue français se trouvait derrière lui.
En réalité, le chef de l’État français n’était pas sur scène.
"Je pensais qu’il était quelque part par ici", plaisante alors le milliardaire new-yorkais, sous les rires d’un parterre de dirigeants, parmi lesquels la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer ou Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies.
"Tu fais profil bas aujourd'hui", a encore raillé le locataire de la Maison-Blanche.
Emmanuel Macron et son homologue américain ont par ailleurs rejoué leur poignée de main musclée, souvenir d’un autre sommet, comme pour raviver leur duel de virilité.
Mais c’est une autre remarque, bien plus commentée, qui a marqué cette séquence égyptienne.
Un compliment qui en dit long
Devant les caméras, Trump s’est ensuite tourné vers la cheffe du gouvernement italien : "Je n’ai pas le droit de le dire, mais c’est une belle jeune femme."
Puis, feignant la provocation : "Je prends le risque."
Giorgia Meloni, seule femme parmi les dirigeants présents, a esquissé un sourire sans répondre, visiblement gênée.
Le président américain a poursuivi ses compliments à l’endroit de la politicienne italienne, saluant sa "très grande performance politique".
Une scène imprégnée par le style Trump : un mélange de familiarité, de bravade et de compliment douteux.
Entre plaisanteries viriles et commentaires sur le physique, l’ancien magnat de l’immobilier rappelle qu’il reste fidèle à lui-même — quitte à transformer un sommet diplomatique en numéro de stand-up.
publié le 14 octobre à 06h55,
Nathan Hallegot, 6Medias
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