TRIBUNE !
Le volcan malgache s’éveille : fuite du président Rajoelina
Le 12 octobre, le Président malgache, Andry Rajoelina, aussi impopulaire à Madagascar qu'Emmanuel Macron en France, a été exfiltré par les services français (avec l'argent de Nicolas qui paie).
Comme à son habitude la ploutocratie Française
s'ingère en démentant. Incapable de gérer le régalien de notre Nation,
elle poursuit inlassablement sa destruction.
On y voit toute l'idéologie du cosmopolitisme dont nous mettait déjà en
garde Paul Doumer dans son ouvrage « Lettre de mes fils » en 1906.
Incapable d'avoir une analyse pragmatique en terme de géopolitique,
chaque Macroniste y va de son interprétation idéologique.
Chacun
contredisant les propos de l'autre.
Cette exfiltration survient après plusieurs semaines de manifestations
massives à travers le pays, déclenchées par des coupures très fréquentes
d'eau et d'électricité, l'accentuation de la pauvreté, l'insécurité
(tant pour les autochtones que pour les étrangers), la corruption et le
manque d'accès à l'éducation.
Le mouvement de protestation, dirigé en grande partie par des jeunes, a gagné en ampleur et en intensité, culminant avec le soutien de l'unité d'élite militaire CAPSAT.
Le 12
octobre, cette unité a rejoint les manifestants et a pris le contrôle de
la capitale, Antananarivo, sans rencontrer de résistance significative.
Comme son homologue Français, le président Malgache Andry Rajoelina est
dans le déni.
Comme beaucoup de pays africains, le tribalisme guide les choix politiques courtermistes.
C'est aux Malgaches, sans la Macronie,
de reprendre le contrôle de leur pays, le développer et ne pas céder à
la facilité en immigrant massivement sur l'île de la Réunion qui est
déjà surpeuplée (densité de population au km², trois fois supérieure à
la France métropolitaine).
Par Yann Soler -
Délégué du Parti de la France pour la Réunion
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire